Au moment de la signature définitive du compromis de vente, l'acheteur est tenu de régler le vendeur du bien mais aussi les frais de notaire. Cette somme peut être payée par chèque ou par virement bancaire à l'étude notariale.
Le paiement du prix se fait au comptant avec le notaire comme intermédiaire. Dans la plupart des cas, le paiement du prix se fait au comptant lors de la signature de l'acte de vente et se fait par l'intermédiaire de la comptabilité du notaire. Le règlement peut être effectué par virement ou par chèque.
Mais les propriétaires peuvent-ils inclure les frais de notaire dans un crédit immobilier ? À cette question, la réponse est oui. C'est d'ailleurs une solution plébiscitée essentiellement par les emprunteurs qui ne disposent pas assez de fonds propres pour honorer les frais de notaire.
Cette somme, qui est à la charge de l'acquéreur, doit être versée lors de la signature de l'acte authentique de vente. Elle intègre non seulement la rémunération du notaire, mais également des droits de mutation. Son paiement peut être réalisé par chèque ou par virement bancaire.
Malheureusement pour ceux que cela aurait pu arranger, il n'est pas possible de payer les frais de notaire en plusieurs fois. Les frais de notaire doivent être payés comptant lors de la signature de l'acte définitif de vente du bien concerné.
Pour un logement vendu 300.000 €, les émoluments du notaire s'élèvent à : 300.000 € x 0,799 % = 2.397 € auxquels il faut ajouter 397,25 € soit 2.794,25 €. On applique alors la TVA à 20 %. Les émoluments du notaire s'élèvent donc à 3.353,31 €.
Exemple : pour un bien de 250 000 €, les émoluments du notaire s'élèvent à : 250 000 € x 0,814 % = 2 035 € auxquels il faut ajouter 405,41 € soit 2 440,41 €.
Les frais d'acquisition sont toujours à charge de l'acquéreur si la vente aboutit. On dit qu'il paie les « frais de notaire ».
Frais de notaire 2022 : 7 à 8 % du prix du bien ancien
Dans le cas de la transaction d'un logement ancien, le montant des frais de notaire s'élève à 7 à 8 % du prix de vente du bien. Cela signifie que pour un bien à 200 000 €, les frais de notaire à régler par l'acquéreur seront compris entre 14 000 et 16 000 €.
Prenons l'exemple d'un acquéreur qui s'apprête à acheter un bien au prix de 250.000 euros net vendeur. Il devra non seulement régler le prix du bien mais aussi les frais de notaire qui représentent 8 % de ce montant, soit 20.000 euros. En principe, la banque ne finance que le prix du bien net vendeur.
Pour emprunter 200 000 € sur 25 ans, vous devez percevoir un salaire minimum de 2 520 €. Votre capacité d'emprunt est alors de 200 876 €.
Le versement des fonds a lieu à la signature de l'acte de vente chez le notaire. Ainsi, quelques jours avant la signature de l'acte authentique, le notaire demande à votre banque de débloquer votre prêt immobilier.
Si l'acheteur a un apport personnel, il le fait également transiter par virement sur le compte du notaire avant la vente. Toutes les opérations s'effectuent exclusivement par virement, car il est désormais interdit au notaire d'accepter des chèques, même certifiés par la banque, pour la vente de biens immobiliers.
La date de signature de l'acte authentique chez le notaire est établie conjointement par le vendeur et l'acquéreur et doit être précisée dans le compromis de vente. Généralement, la signature est fixée environ 3 mois après la signature du compromis de vente.
C'est pour cette raison que le compromis de vente est généralement gratuit lorsqu'il est signé sous seing privé ou dans une agence immobilière. En revanche, lorsqu'il est signé chez le notaire, ce dernier facture en moyenne 150 à 300 € pour frais de rédaction d'acte et c'est généralement l'acquéreur qui les paye.
Ce que dit la loi au sujet des frais de notaire
Celui-ci précise que « les frais d'actes et autres accessoires à la vente sont à la charge de l'acheteur ». Il est ainsi clairement établi que le paiement des frais à l'office notarial incombe à l'acheteur, et non au vendeur, quel que soit le logement.
Devant les parties, le notaire procède alors à la relecture de l'acte authentique à voix haute. L'acquéreur et le vendeur signent ensuite le contrat de vente. Le notaire remet alors une attestation de propriété à l'acheteur. Il conserve l'original afin de procéder à la publication au service de la publicité foncière.
Compromis de vente : l'acheteur n'est pas obligé de verser un acompte. L'acompte est en quelque sorte un usage entre les vendeurs et les acquéreurs : le vendeur demande généralement cette somme afin de s'assurer de la bonne foi de l'acheteur, il s'agit d'un gage de sécurité.
Dans la majorité des cas, la provision demandée par le notaire pour couvrir les frais liés aux formalités de la vente est supérieure au montant réel. Lors du décompte exact des frais, qui intervient plusieurs mois après la vente, le notaire rembourse alors le trop-perçu pour les frais de notaire.
Précisons que depuis la loi Macron de 2016, les notaires peuvent accorder une réduction de 10 % maximum à leurs clients, si le coût de la vente excède 150 000 €. Si le notaire applique cette remise, il devra également l'appliquer à tous les clients dont le montant de la transaction est supérieur à 150 000 €.
Seul le montant des honoraires du notaire offre une certaine flexibilité à la baisse, car les frais de débours et les taxes sont incompressibles. Pour réduire les frais de notaire de son appartement ou de sa maison, déduisez la valeur du mobilier et les frais d'agence et privilégiez l'achat d'un logement neuf.
Dans l'immobilier "ancien", les frais payés au notaire sont plus élevés que pour les logements neufs. Cette différence est due au montant des droits de mutation : en dessous de 1% pour une VEFA, ils atteignent plus de 5% dans l'ancien.
Les frais de notaire pour un achat ancien au prix de vente de 170000 € sont estimés à environ 13 057 €. Pour un achat dans le neuf du même montant (170 000 €) les frais de notaire sont d'environ 4 199 € soit -67,84% par rapport à de l'ancien.