Car perdre une langue, c'est perdre une culture, un ensemble de connaissances et de savoirs - c'est perdre une partie de notre humanité. Il est donc primordial de préserver les langues existantes pour protéger les communautés, et de conserver la mémoire des langues éteintes ou en voie de disparition.
- un appauvrissement des pensées et des conceptions du monde qui nous entoure et qui s'expriment à travers la poésie, les rites, les cérémonies, l'humour et les émotions, ainsi que par les questions scientifiques qu'un peuple pose.
Face à l'anglais, langue dominante mondiale, les langues minoritaires par leur nombre de locuteurs ou régionales sont en danger. La disparition des langues engendre aussi la perte irrémédiable d'une partie de la culture des zones géographiques concernées.
Une perte de diversité culturelle pour la planète
L'enjeu est également mondial car ces langues illustrent aussi la diversité culturelle de notre monde et autant de façons de le percevoir. "Chaque langue autochtone représente un paradigme et un cadre uniques pour comprendre le monde", explique l'Unesco.
La disparition d'une langue indigène entraîne la perte de connaissances traditionnelles sur le maintien de la diversité biologique du monde et la façon de relever des défis environnementaux comme les changements climatiques.
Ainsi, selon la « grille de vitalité linguistique » de l'Atlas Interactif des Langues en Danger dans le Monde3 de l'Unesco, le mapudungun est classé comme langue en danger.
La préservation d'une langue documentée passe aujourd'hui par sa mise en ligne. Plusieurs sites Internet s'en sont fait la spécialité. Dans les années 2000, des sites ont vu le jour sur le web pour archiver le matériau collecté par les linguistes de terrain.
D'après l' UNESCO , cinq langues sont recensées : le basque (euskara) comme étant vulnérable, l'aragonais, l'asturien-léonais et le gascon sont considérées en danger, et le guanche, langue de la population indigène des îles des Canaries, est éteinte.
Les langues meurent pour diverses raisons. Certaines de ces raisons sont culturelles. Par exemple, beaucoup de cultures ont été colonisées, ou dominées d'une autre manière, par une autre culture. La domination d'une culture entraîne souvent la suppression de la langue maternelle de celle dominée.
- en tirant profit des rencontres avec les parents, en les associant à cette ouverture linguistique. Dès l'école maternelle, la sensibilisation à d'autres langues et d'autres cultures peut se faire grâce à l'écoute de comptines, de chansons, d'histoires dans différentes langues.
C'est normal qu'on ait l'impression que la langue nous échappe, que certaines évolutions inquiètent... Mais dire que le français va mourir alors qu'elle est une des langues les plus puissantes, et qu'elle a plus de 300 millions de locuteurs francophones. C'est faux. »
On appelle, Langue vivante, Une langue que tout un peuple parle : & Langue morte et grammaticale, celle qu'un peuple a parlé, mais qui n'est plus en usage que dans les livres. La Langue Françoise, la Langue Espagnole, sont des langues vivantes. La Langue Latine, la Langue Grecque litterale, sont des langues mortes.
L'alphabétisation est utile à l'enseignement et à l'apprentissage de ces langues. 3. Le soutien et le développement d'une politique linguistique nationale : la politique linguistique nationale doit favoriser la diversité des langues, y compris les plus menacées.
1. Qualité de quelqu'un, d'un groupe dont l'énergie, le dynamisme se manifestent par l'activité : Un enfant plein de vitalité. 2. Aptitude à produire des résultats nombreux et importants : La vitalité d'une théorie.
Le réchauffement climatique. 4 % de la population mondiale parle 97% des langues, et à l'inverse, la moitié des êtres humains parle seulement une vingtaine de langues. Ces dernières sont plus fragiles et menacées d'extinction, surtout celles à tradition orale, parlées dans une région restreinte et limitée.
La situation du chinois dit mandarin est différente car, si l'on peut suivre les statistiques officielles, il est pratiqué par 1.092 millions de personnes (donc beaucoup moins que l'anglais) mais il serait la langue première de presque 900 millions d'entre eux (82 %), donc beaucoup plus que pour l'anglais.
1. L'anglais. C'est la langue la plus parlée au monde, ce qui facilite sa pratique. Elle se compose de mots courts, sa grammaire ne comprend ni genres ni accords de mots et la conjugaison de ses verbes ne change qu'à la troisième personne.
Il s'agit de l'oubykh. Cette langue originaire du Caucase est éteinte depuis 1992. Elle était essentiellement parlée en Turquie. C'est une langue polysynthétique, c'est-à-dire qu'un seul mot pouvait correspondre à une phrase entière !
Les causes de la disparition des langues demeurent multiples et complexes, mais elles sont plus ou moins circonscrites, comme pour les facteurs d'expansion, à des facteurs d'ordre militaire, démographique, géographique, économique, politique et culturel.
Maitriser une deuxième langue très jeune permet d'en apprendre d'autres plus facilement par la suite. Globalement, les élèves des écoles bilingues présentent des capacités cognitives plus développées, qui ont pour conséquence de meilleurs résultats scolaires dans toutes les matières.
Le quechua compte actuellement environ huit millions de locuteurs répartis dans cinq pays d'Amérique du Sud : Colombie, Équateur, Pérou, Bolivie et Argentine. Plus de la moitié d'entre eux vivent au Pérou où existe également la plus grande diversité dialectale.