Les douleurs au niveau du cou peuvent être le signe d'arthrose et même de compression de la moelle épinière, dans ce cas la rééducation et les traitements ont leur limite. Il faut alors opérer.
Dans votre cas, il s'agit de traiter une arthrose, c'est-à-dire une usure des disques et/ou des articulations des vertèbres de la colonne vertébrale qui est responsable de douleurs cervicales +/- irradiations nerveuses dans les bras. L'intervention se fait par en avant, dans le cou.
Quels sont les risques? Comme toute opération, l'intervention sur le rachis cervical comporte les risques chirurgicaux habituels. Il s'agit notamment d'une inflammation, d'une infection de la plaie, d'une hémorragie et de dommages aux structures environnantes.
L'INTERVENTION
Elle se déroule sous anesthésie générale, et dure entre 45 minutes et deux heures, selon le geste réalisé. Le chirurgien incise la peau dans un pli du cou (incision horizontale) et passe, selon les cas, à droite ou à gauche de la trachée et de l'œsophage.
Est-ce que l'arthrose cervicale est grave ? La cervicarthrose n'est pas une pathologie grave en soit, mais elle peut entraîner des douleurs handicapantes au quotidien. La principale complication que l'on observe sur ce type de pathologie est la névralgie cervico-brachiale.
L'arthrose cervicale se définit par l'usure du cartilage qui se situe au niveau des articulations des vertèbres cervicales, c'est-à-dire du cou. Cette usure s'associe à des réactions de l'os de proximité. Il s'agit d'une maladie chronique qui évolue progressivement sur plusieurs années.
En l'espèce, le médecin expert du TCI conclut à un taux d'IPP entre 10 et 20%, sans fixation précise, alors même que sont constatées lors de l'examen médical des inclinaisons du rachis cervical à 20°, alors qu'elles devraient être à 45% et des rotations de 40° alors qu'elles devraient être de 70°.
Vivre avec une arthrose cervicale : conseils au quotidien
Echanger, dialoguer, partager… Voilà des mots essentiels pour les personnes qui présentent une arthrose cervicale. Plus encore que les douleurs qui peuvent être médicalement soulagées, c'est bien d'isolement dont les patients souffrent bien souvent le plus.
De façon générale : – il ne faut pas plier et ou tourner le cou de façon excessive, surtout si cela entraîne des douleurs ou une gêne. – il ne faut pas porter des charges de plus de 3 à 5 kg en fonction du gabarit du patient ou pousser et tirer des charges lourdes.
En définitive, oui vous pouvez travailler avec une hernie discale. En revanche, tout dépend du degré d'intensité de vos douleurs, à quel niveau cela intervient et des symptômes que vous présentez.
Ces troubles sont le plus souvent transitoires, rarement définitifs mais des séquelles peuvent persister. Les complications neurologiques sur la moelle épinière. Elles sont exceptionnelles mais le risque nul n'existe pas. Elles sont très graves et peuvent aller jusqu'à la tétraplégie (paralysie des 4 membres).
Quand faut-il opérer ? L'intervention est décidée rapidement voire parfois en urgence, s'il existe des lésions des nerfs sérieuses, en particulier paralysie. Souvent on attendra quelques semaines de traitement médical avant de vous proposer, en cas d'échec, une intervention de libération chirurgicale.
Une hernie discale dans la région cervicale peut provoquer des douleurs au cou, une douleur irradiante dans le bras, des douleurs à l'épaule, et de l'engourdissement ou des picotements dans le bras ou la main. La douleur peut être diffuse, continuelle et difficile à localiser.
Une hernie cervicale ne peut donc pas être considérée comme maladie professionnelle au sens strict. En revanche, si elle entraîne un taux d'incapacité supérieur à 25 %, il est possible de demander la constatation de l'origine professionnelle de la pathologie.
Définition : qu'est-ce que la discopathie lombaire ou cervicale ? La discopathie touche le disque intervertébral, il s'agit de la maladie la plus fréquente de la colonne vertébrale. Quand elle est liée à l'arthrose, cette forme de détérioration progressive s'appelle la discopathie dégénérative.
Il n'est pas possible de guérir une arthrose cervicale.
Le traitement est de ce fait purement symptomatique. Les épisodes douloureux, qui peuvent durer plusieurs semaines, sont traités avec des antalgiques, des anti-inflammatoires non stéroïdiens et des myorelaxants pour décontracter les muscles du cou.
Elle provient d'une usure prématurée du cartilage, la structure gélatineuse qui tapisse les extrémités osseuses leur permettant ainsi de glisser l'une sur l'autre sans frottement. Dans le cas de l'arthrose des cervicales, la destruction touche les disques intervertébraux qui séparent chaque vertèbre.
Pour dormir, la position sur le côté est celle qui est la plus recommandée. Placez l'oreiller de façon à ce que votre tête et votre cou soient alignés avec le corps. Ne mettez pas d'oreiller sous les épaules. Pliez les genoux et placez un coussin entre les deux genoux.
Les complications propres à l'arthrodèse sont l'absence de consolidation de la greffe osseuse (appelée "pseudarthrose"), le mauvais positionnement ou la mobilisation d'une vis du matériel utilisé pour fixer les vertèbres pouvant nécessiter une nouvelle intervention.
L'imagerie par résonance magnétique cervicale permet d'obtenir des images détaillées de la partie supérieure de la colonne vertébrale au niveau de la région du cou. Cet examen est généralement prescrit afin d'évaluer ou de diagnostiquer : une tumeur ou un cancer de la colonne vertébrale. la sclérose en plaques.
Un neurologue. Un chirurgien du rachis, neurochirurgien ou orthopédiste. Un médecin de la douleur (algologue).
Les patients souffrant d'une forme d'arthrose comme la coxarthrose ou l'arthrose des doigts, peuvent demander le statut de travailleur handicapé. Pour se faire, ils doivent s'adresser à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) dont ils dépendent.
L'arthrose est un problème de santé assez fréquent à un certain âge. Lorsqu'il est consécutif à une activité professionnelle, il peut être reconnu comme maladie professionnelle et par conséquent être indemnisable.
Les épisodes de lombalgies, dorsalgies et cervicalgies durent de 15 jours à 3 mois. Ils peuvent se faire plus fréquents puis devenir chroniques. Chez certaines personnes, les douleurs sont si importantes qu'elles constituent un véritable handicap dans la vie personnelle ou professionnelle.