Certains chercheurs parlent de déscolarisés dans l'école, de décrocheurs de l'intérieur (Bautier, Terrail, Branca-Rosoff et al, 2002), désignant ainsi des élèves en rupture scolaire à l'intérieur des établissements, qu'ils manifestent ou non des comportements hors normes.
Déscolarisation par choix de l'enfant à 16 ans. L'instruction n'est obligatoire que jusqu'à l'âge de 16 ans. Dès le jour de son 16e anniversaire, un jeune peut donc décider d'interrompre sa scolarité.
La “déscolarisation” y a le plus souvent été définie par les sociologues, d'une part comme une diminution des entrées (non scolarisation) des enfants en âge scolaire, d'autre part comme l'augmentation des abandons en cours d'études (Lange, 1991).
Pour quitter un collège ou un lycée, la famille doit signer une lettre de démission ou déposer une demande de radiation. Mais attention : si l'élève n'a pas déjà une place dans un autre établissement, il risque d'être déscolarisé.
La déscolarisation concerne des jeunes de moins de 16 ans qui sont hors du système scolaire, soit parce qu'ils ne fréquentent pas un établissement (malgré leur inscription), soit parce qu'ils ne se sont pas inscrits dans un établissement. La déscolarisation est l'étape finale du décrochage scolaire.
Se montrer présent et à l'écoute, et non tomber dans une attitude de reproche ou de colère. Lui démontrer du soutien, mais aussi lui exposer les responsabilités qu'implique le fait d'arrêter l'école, et lui dire qu'il devra intégrer le monde du travail et contribuer à la vie familiale.
Pour les filles qui abandonnent prématurément l'école, les conséquences sont graves. Selon un rapport de la Banque mondiale, les pertes de productivité et de revenu tout au long de la vie pour les filles n'ayant pas effectué 12 ans d'études sont estimées entre 15 000 et 30 000 milliards de dollars à l'échelle mondiale.
Enfin, déscolariser peut également être une solution à une maladie qui empêche l'enfant de suivre une scolarité normale, mais aussi à la phobie scolaire, à la violence ou au harcèlement. Le choix de la déscolarisation est souvent lié à des violences scolaires…
Les écoles de la 2e chance ("e2c")
Elles accueillent des jeunes motivés, de 18 à moins de 26 ans, ayant quitté le système scolaire depuis plusieurs mois sans diplôme ni qualification. Organisation : la scolarité, qui peut durer de 6 mois à 2 ans, est rémunérée au titre de la formation professionnelle.
"Oui, sauf motif d'absence dûment justifié ou dans l'hypothèse où la classe ou l'école ou l'établissement fait l'objet d'une mesure de fermeture portée à la connaissance des familles, les enfants doivent se rendre à leur école ou dans leur établissement scolaire" rappelle le ministère de l'Education nationale.
Réorientation vers une autre classe ou un autre établissement. Mise en place d'un projet personnalisé de réussite éducative (PPRE) Intégration dans un dispositif relais de scolarisation temporaire pour resocialiser et réinsérer le jeune dans un parcours de formation.
Un avis favorable du DASEN autre que le modèle CNED peut être accepté sous réserve qu'il soit daté et signé du DASEN. Il doit préciser le niveau de l'élève et le motif de l'inscription.
L'instruction à domicile encore appelée “école à la maison” est une possibilité offerte aux familles, mais depuis la loi “confortant les principes de la République” qui a été promulguée le 24 août 2021, les conditions de la scolarisation à domicile sont durcies. Elle entrera en vigueur en septembre 2022.
OUI. Faire l'école à la maison est toujours encore possible mais sous régime d'autorisation. Cela signifie que pour commencer l'école à la maison en septembre 2022, il faut demander l'autorisation entre le 1er mars et le 31 mai 2021.
En France, l'instruction est obligatoire de 3 à 16 ans pour tous les enfants. A partir de 16 ans, votre enfant est soumis à une obligation de formation jusqu'à ses 18 ans.
Détail important : la décision ne peut se prendre qu'à partir de 16 ans car avant, l'école, en France, est obligatoire !
A 17 ans, vous avez le droit (petite-étoile) de quitter le circuit scolaire définitivement. La petite étoile, c'est qu'à 17 ans, la "loi", ça reste avant tout vos parents. Et si vos parents exigent que vous restiez à l'école, et bien vous n'avez pas trop le choix.
Le repérage précoce des facteurs aggravants (illettrisme, problèmes dans la famille, difficultés d'apprentissage…) permet de mettre en place une prise en charge personnalisée des élèves avant que ne surviennent les signes de décrochage pouvant mener à la déscolarisation.
L'instruction est obligatoire pour tous les enfants, français et étrangers, à partir de 3 ans et jusqu'à l'âge de 16 ans révolus. Vous pouvez choisir de scolariser votre enfant dans un établissement scolaire (public ou privé).
Une qualification ou un diplôme rapporte gros!
En moyenne, le salaire des diplômés du secondaire est 35% plus élevé que celui des décrocheurs. De plus, le taux de chômage est deux fois moindre. Voilà de bonnes raisons pour rester à l'école!
Sur les raisons invoquées de décrochage, cette étude met en exergue trois facteurs qui sont liés : le manque de motivation, les mauvais résultats scolaires et la mauvaise estime de soi. Pas moins de 92 % des élèves interrogés estiment avoir manqué de motivation et d'intérêt pour l'école.
Les garçons et les filles ne décrochent pas toujours pour les mêmes raisons. Essentiellement, les filles décrochent pour des raisons liées à des problèmes familiaux alors que les garçons quittent l'école pour des raisons liées à des problèmes vécus à l'école et pour l'intérêt que suscite le travail.
La phobie scolaire, par définition, c'est une terreur irrationnelle qui empêche un enfant ou un adolescent d'aller en classe. On parle aussi de “refus scolaire anxieux”.