Quand dire, c'est faire illustre parfaitement la volonté de partir de questions concrètes, pour aborder les problèmes les plus généraux, qui était celle d'un philosophe pour qui « le langage nous éclaire la complexité de la vie ».
Cet ouvrage est une approche pragmatique et systématique, associée à une recherche scientifique de la communication relationnelle entre individus. La première partie restitue la communication dans son contexte historique, culturel et social, la seconde démontre que faire (des gestes), c'est (aussi) dire…
Quand dire, c'est faire (1962) est un ouvrage du philosophe anglais John Langshaw Austin (1911-1960) qui met en évidence l'existence d'énoncés performatifs, c'est-à-dire constituant une action particulière en même temps qu'ils sont énoncés.
Performatif : un énoncé performatif engage une action (par exemple, quand je dis : « Je t'emmènerai au cinéma demain », je te promets d'accomplir une action précise ; la valeur de ma promesse dépend de la réalisation de l'action, ou non).
Un acte de langage (ou acte de parole) est un moyen mis en œuvre par un locuteur pour agir sur son environnement par ses mots : il cherche à informer, inciter, demander, convaincre, promettre, etc. son ou ses interlocuteurs par ce moyen.
Ce ne sont pas que des mots qui décrivent le monde. Ils le modifient. Dire, c'est donc faire.
Nous inspirons la confiance chez les autres quand nos actes confirment les mots que l'on dit. “L'acte exprime les priorités”, comme l'a dit Mahatma Gandhi.
Quand dire, c'est faire illustre parfaitement la volonté de partir de questions concrètes, pour aborder les problèmes les plus généraux, qui était celle d'un philosophe pour qui « le langage nous éclaire la complexité de la vie ».
Se dit des énoncés qui décrivent un état de choses, par opposition aux énoncés performatifs.
Un langage performatif, c'est un discours qui va utiliser des verbes performatifs dans le but de réaliser une action par son énoncé. Dans une phrase, c'est un verbe, qui par son énonciation, exécute l'action qu'il exprime.
En effet, pour déterminer si un acte de discours est satisfait, on doit également prendre en considération la direction d'ajustement de sa force illocutoire. Il faut en outre que ce contenu propositionnel soit vrai à cause de son accomplissement. Contrairement aux énonciations assertives.
L'acte de langage est une action exercée par la parole. On parle aussi, dans ce même sens, d'« acte de parole ». Acte de langage et acte de parole désignent, à peu de choses près, la même notion. Toutefois, certains pédagogues préfèrent parler d'acte de langage pour éviter les confusions.
PERFORMATIF, -IVE, adj. A. − [D'après la théorie d'Austin, en parlant d'une catégorie de verbes] Les verbes performatifs seraient ceux qui non seulement décrivent l'action de celui qui les utilise, mais aussi, et en même temps, qui impliqueraient cette action elle-même.
Ce principe définit l'acte de communication comme un phénomène d'échange entre deux partenaires (que ceux-ci soient présents l'un à l'autre ou non), lesquels doivent se reconnaître semblables et différents.
Quand dire, c'est faireCertains énoncés sont en eux-mêmes l'acte qu'ils désignent. Ainsi, lorsque le maire prononce la formule rituelle « je vous marie », il marie par la seule énonciation de cette phrase ; même chose lorsqu'on baptise un enfant ou un navire, lorsqu'on fait une promesse, etc.
L'ouvrage "Quand dire, c'est faire" nous emmène dans la théorie des actes du discours , dans laquelle l'auteur analyse le discours mais sous des angles bien précis. Il ne s'agit pas de linguistique ou encore de grammaire, ni de sémantique mais de l'étude un peu systématique du discours et de sa manière d'exister.
1. Qui est susceptible d'application pratique, qui a une valeur pratique. 2. Qui est orienté vers l'action pratique : Une politique pragmatique.
Cette catégorie d'actes illocutoires se décline comme suit : ・ Les actes assertifs qui permettent de décrire le monde ; le locuteur ajuste son énoncé en partant des mots pour appréhender le monde ; ces actes correspondent aux affirmations, aux constatations, aux confirmations, aux présentations, aux descriptions, aux ...
Les actes de langage directs englobent les actes locutoires, illocutoires, perlocutoires. Quant aux actes de langage indirects, ce sont des énoncés qui disent une chose pour en signifier une autre. C'est le lieu par excellence du langage détourné.
1En 1962, John Austin publiait un ouvrage intitulé How to do things with words, (« Comment faire des choses avec des mots »), traduit en 1970 sous le titre : Quand dire c'est faire. Il y analysait un certain nombre d'énoncés qui ne sont pas seulement des énoncés constatatifs.
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif.
Paris, Éd. du Seuil, 1970. Ce petit livre rassemble une série de douze conférences prononcées par Austin à l'université de Harvard en 1955 et publiées sous le titre « How to do Things with Words» en 1962.
"Les paroles s'envolent, les écrits restent", telle est la traduction française de cette expression latine d'Horace : "Verba volant, scripta manent." On l'utilisait pendant l'Antiquité pour inciter le peuple à prendre l'habitude de retranscrire les connaissances à l'écrit dans le but de garantir la transmission des ...
Les auxiliaires, ou verbes modaux, sont des verbes qui expriment une modalité. C'est-à-dire qu'ils marquent le degré de probabilité ou de nécessité que le locuteur accorde à son énoncé. Il existe 3 auxiliaires modaux : devoir, falloir et pouvoir. Les auxiliaires devoir et pouvoir sont toujours suivis de l'infinitif.
Pour exprimer son opinion, on utilise : Les verbes croire que, penser que, trouver que, être sûr(e) que, être certain (que), douter que, sembler que, etc. Je crois qu'il va pleuvoir demain. Il me semble qu'il va faire beau cet après-midi.