On considère généralement que pour revendre un logement sans perdre d'argent, il faut attendre 5 ans afin d'amortir les frais liés à l'achat.
On dit qu'il faut attendre 5 ans avant de revendre son bien pour amortir les frais liés à l'achat immobilier. La loi n'impose cependant aucun délai pour la revente d'un bien !
Alors que la crise sanitaire actuelle fait peser de nombreuses incertitudes sur l'économie, le marché immobilier semble quant à lui plutôt bien s'en sortir. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la période actuelle reste un bon moment pour vendre.
La tendance devrait se confirmer en 2022, à condition que les prix ne soient pas trop élevés (au-dessus des prix du marché). Car les acquéreurs, notamment les primo-accédants, peuvent être bloqués par des prix qui ne reflètent pas la valeur d'un bien.
Pour vendre un bien immobilier sans perdre, les emprunteurs doivent attendre d'avoir remboursé suffisamment de capital afin de récupérer leur mise initiale. Pour info : les indemnités de remboursement anticipé doivent correspondre au plus petit de ces montants : 3 % du capital restant dû ou 6 mois d'intérêts.
Il faut savoir qu'il est généralement conseillé de ne pas revendre un bien avant 5 ans : c'est le temps nécessaire pour avoir, a minima, remboursé les dépenses induites par l'achat.
L'administration fiscale tolère un délai d'un an entre le départ de sa résidence principale et la vente de celle-ci, à condition toutefois que le bien ait été en vente quand son occupant l'a quittée, et qu'elle n'ait pas trouvé preneur depuis.
Loin de l'attendu krach immobilier en 2021, les prix ont flambé plus que jamais, portés par la reprise post-covid. Alors, la question que tout le monde se pose en ce moment, c'est : se dirige-t-on vers un krach immobilier en 2022 ? En effet, les prix ont flambé en 2021, et on se demande si la hausse peut continuer.
Du fait de l'inflation et de la hausse des taux de crédit, le marché immobilier devrait ralentir en 2023 mais pas se retourner brutalement. L'année 2022 n'est pas encore terminée et des experts immobiliers se prêtent à l'exercice le plus redouté: prévoir l'avenir, qui plus est avec des chiffres précis.
Plusieurs facteurs vont influencer le mouvement haussier des taux : une inflation ralentie mais toujours élevée : 5,9% sur un an en août et un pic attendu début 2023, pour une prévision à 4,3% en 2023 selon le ministère de l'Économie et des Finances.
Il y quelques petites baisses de prix ici ou là en 2022 et les augmentations se font de moins en moins fortes. Les taux de prêt immobilier vont encore augmenter en ce mois d'octobre et sur les derniers mois de l'année 2022.
En 2022 encore, le niveau des taux de prêt immobilier devrait rester très abordable, même si une légère tendance à la hausse pourrait être enregistrée. Toutefois, les nouvelles dispositions du Haut Conseil de Sécurité Financière devraient exclure un certain nombre de candidats à l'octroi de crédit immobilier.
On enregistre ainsi un prix moyen du m² signé à 3 316€ à fin mars 2022, soit +1,7% d'augmentation au global, tous logements confondus. Dans le détail, la demande reste soutenue sur le marché des maisons. En effet, le prix immobilier progresse de 3,4% sur le dernier trimestre avec un prix moyen qui atteint 2 737€/m².
Votre bien est exonéré d'impôt sur le revenu au terme d'un délai de détention de 22 ans, tandis qu'il est exonéré de prélèvements sociaux au terme d'un délai de détention de 30 ans. Ces modalités de calcul sont détaillées dans la notice du formulaire 2048-IMM.
La plus-value immobilière est imposée à l'impôt sur le revenu au taux de 19 %. Exemple : Pour une plus-value imposable de 20 000 €, l'impôt sur le revenu est de 3 800 € (20 000 € x 19 %). Une taxe supplémentaire s'applique en cas de plus-value imposable supérieure à 50 000 €.
Si vous vendez vos biens 30 ans après la date de son acquisition, vous n'aurez plus à payer d'impôt sur la plus-value. Ces abattements ont été prévus dans le but de favoriser les détentions longues.
La haute saison du marché immobilier, à éviter
C'est entre fin-mars et fin-juin que l'on trouve le plus grand nombre de biens sur le marché immobilier. Pour preuve, les nombreux salons immobiliers qui se situent à cette époque. Au printemps l'offre suit la demande qui est élevée et les prix suivent le pas.
Avec la remontée de l'OAT, les taux de crédit devraient avoisiner 3,5 % sur 20 ans à la fin 2022. À noter toutefois que la hausse des taux devrait mécaniquement faire baisser les prix immobiliers. De plus, la production de crédit immobilier reste vive et « profite encore de taux favorables », constate l'économiste.
En résumé, il existe de nombreuses raisons d'acheter son appartement ou sa maison. Outre l'envie d'avoir son chez soi, les avantages sont surtout financiers : économie de loyer, investissement durable, placement d'avenir…
D'après une investigation menée par la Banque de France en mars 2020, la diminution des taux d'intérêt causée par le vieillissement de la population serait à l'origine de l'inflation du prix de l'immobilier à l'horizon 2030. L'investissement immobilier présente donc un réel potentiel sur le long terme.
Payer moins grâce aux travaux
Si vous avez fait des travaux, leur coût est pris en compte pour déterminer la plus-value. Le prix TTC des travaux est ajouté au prix d'achat, ce qui fait baisser la plus-value. En d'autres termes, plus vous avez fait de travaux, moins vous paierez d'impôts sur la plus-value.
Tout d'abord, les associés bénéficient d'une exonération de plus-value lorsque le prix de vente du bien immobilier est inférieur à 15 000 euros. Attention : l'exonération due lorsque la cession est inférieure à 15.000 euros n'est pas applicable à la cession des parts de SCI.
Les experts immobiliers déconseillent cependant de vendre un appartement avant 5 ans, le temps d'amortir les frais de l'achat immobilier. En effet, mis à part le prix de vente du bien, un premier achat immobilier s'accompagne de dépenses supplémentaires. On les appelle les frais annexes d'un prêt.