Qui est concerné par la RSE ? La responsabilité sociétale des entreprises concerne tous les types d'entreprise : les petites comme les grandes, sans que le secteur d'activité importe. Elles sont toutes concernées par les problématiques du développement durable et de la protection de l'environnement.
La démarche RSE consiste à la mise en place d'une stratégie pour intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans une entreprise. Chaque entreprise doit – selon son secteur et son territoire – les actions à mener en priorité.
Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) : qui est concerné ? Toutes les entreprises peuvent mettre en œuvre une démarche RSE, et ce quelle que soit leur taille, leur forme juridique ou leur secteur d'activité.
Pas d'obligation RSE stricto sensu pour les PME et TPE
L'obligation de reporting concerne uniquement : les entreprises cotées en bourse (loi NRE de 2001) les entreprises au chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros ou de plus de 500 employés (Grenelle II de 2010)
Être en conformité avec la loi : appliquer une démarche RSE permet de s'assurer du respect des normes réglementaires en matière de respect de l'environnement, de lutte contre la discrimination, de droit des travailleurs, d'égalité…
L'obligation de reporting RSE a été instaurée en France par l'article 116 de la loi sur les nouvelles régulations économiques (NRE) de 2001. Cette obligation ne concernait, à l'origine, que les entreprises cotées en Bourse.
Elle vise à transformer les pratiques et les activités, vers une performance globale : économique, et aussi environnementale et sociale. En effet, le rôle de l'entreprise ne se cantonne plus uniquement à la recherche de profit. Elle doit également créer de la valeur pour ses parties prenantes et son territoire.
La RSE peut se définir comme tout ce l'entreprise met en place pour limiter les impacts négatifs de son activité et améliorer son environnement, qu'il soit humain, social ou naturel. Cette responsabilité se pratique sur une base volontaire.
La valorisation de ses retours produits ; La gestion responsable de ses déchets ; L'amélioration de son efficacité énergétique ; La réduction de ses émissions de gaz à effet de serre.
Pour pouvoir mesurer votre RSE, vous devez l'auditer.
Le diagnostic de performance globale : un outil gratuit d'évaluation en ligne développé en 2008 par le CJD (Centre des jeunes dirigeants). Il permet de s'auto-évaluer, de piloter sa démarche et de se comparer aux autres entreprises.
Les pratiques de RSE évaluées concernent : (1) la gestion des attentes des clients et fournisseurs (1), des employés (2), et des investisseurs financiers (3) ; (4) la philanthropie et (5) la gestion des impacts sur l'environnement.
La RSE victime d'un manque de vision stratégique
En général, les acteurs du développement durable s'accordent à constater que le principal frein des entreprises est structurel, lié à un manque d'engagement ou de soutien du top management à la RSE.
La RSE toujours confrontée à des freins
Les directions RSE sont également confrontées à un manque de ressources humaines, freinant leurs actions. Autre problématique : le besoin de méthodes ou d'outils pour évaluer l'impact ou le ROI des actions RSE. L'engagement des salariés est quant à lui un élément qui divise.
Les enjeux sociaux
La RSE comporte un volet social important qui se traduit par des objectifs en matière de conditions de travail, de bien-être et de motivation des collaborateurs. Les actions mises en place visent à favoriser la qualité de vie au travail, à encourager le dialogue dans un cadre de travail serein.
Dans le cadre des grandes entreprises, il y a la plupart du temps un responsable RSE ou bien un directeur du développement durable et de la responsabilité sociale chargé de la coordination des actions RSE menées par l'entreprise. Cela prend place le plus souvent dans un département dédié entièrement à ces questions là.
25% des interrogés considèrent que la principale barrière à la réussite d'une stratégie de RSE ou de durabilité est le manque d'investissement ou de ressources. 15% expliquent que le principal obstacle est qu'ils ont d'autres priorités dans leur travail.
La RSE progressivement devient un outil de gestion des risques. En effet, en adoptant un business model plus responsable, les entreprises disposent de process définis pour identifier les risques fournisseurs grâce à la RSE, mais aussi les risques financiers, climatiques ou encore les risques-image.
Une entreprise responsable crée donc un environnement de travail épanouissant pour les collaborateurs. Au-delà de la qualité de vie au travail, la RSE redonne du sens au travail des collaborateurs. L'entreprise fidélise ainsi ses collaborateurs. Ils sont plus motivés et gagnent en productivité.
Ainsi, si une entreprise intègre la RSE dans l'ensemble de ses processus, elle gère mieux ses risques, elle attire les talents, elle bénéficie d'une meilleure image, d'une confiance accrue de ses parties prenantes, elle améliore sa résilience face aux évènements imprévus comme les catastrophes naturelles ou les aléas ...