Le DIH s'applique uniquement aux conflits armés et ne couvre pas les situations de tensions internes ou de troubles intérieurs, comme les actes de violence isolés. Il s'applique seulement lorsqu'un conflit a éclaté, et de la même manière pour toutes les parties, quelle que soit celle qui a déclenché les hostilités.
QUI LE DIH PROTÈGE-T-IL ? Le DIH protège les combattants et les personnes qui ne participent pas, ou plus, aux hostilités comme : les civils ; • le personnel sanitaire et religieux ; • les combattants blessés, naufragés ou malades ; • les prisonniers de guerre ; • les internés civils.
Tous les États ont l'obligation claire d'adopter et d'appliquer des mesures de mise en œuvre du DIH. Celles-ci peuvent être prises par un ou plusieurs ministères, par le pouvoir législatif, les tribunaux, les forces armées ou d'autres instances étatiques.
Quelles sont les faiblesses du DIH ? Une des principales limites du DIH, si ce n'est la plus importante, est sa mauvaise application : « Le problème de ce droit, ce n'est pas qu'il a vieilli, c'est qu'il est mal appliqué.
Le droit international humanitaire (DIH) est un ensemble de règles qui, pour des raisons humanitaires, cherchent à limiter les effets des conflits armés. Il protège les personnes qui ne participent pas ou plus aux combats et restreint les moyens et méthodes de guerre.
Qui sont les précurseurs du droit humanitaire contemporain ? Deux hommes ont joué un rôle essentiel dans sa création : Henry Dunant et Guillaume-Henri Dufour. Dunant en a formulé l'idée dans Un Souvenir de Solférino, publié en 1862.
Où trouve-t-on le droit international humanitaire ? Le DIH se trouve essentiellement dans les quatre conventions de Genève de 1949.
Enfin, après la fin des hostilités, le respect des obligations prévues par le DIH permet de consolider la paix avec ses ennemis passés, comme après la guerre Iran-Irak, lorsque les deux pays ont « échangé (…) les dépouilles de 241 soldats tués durant la guerre qui a opposé les deux pays pendant huit ans.
L'une des éventualités est de dire « On ne fait pas de prisonniers », ce qui est un crime de guerre, et l'autre est de devoir relâcher son ennemi, ce qui n'est pas très satisfaisant. Il faut bien que les groupes armés non étatiques aussi puissent en détenir, mais cela pose évidemment toute une série de problèmes.
Les principes humanitaires fondamentaux sont : le principe d'humanité, qui définit la motivation de l'action humanitaire, ainsi que la neutralité, l'impartialité et l'indépendance, qui décrivent la manière dont l'aide humanitaire doit être fournie.
Ne pas détruire ni imposer de souffrances au-delà de ce que requiert le but recherché. Chercher un retour à l'état de paix. En cas de victoire, ne pas exiger plus que les buts de guerre, avec d'éventuelles réparations. Traiter avec l'ennemi, et accepter la paix lorsqu'on a obtenu satisfaction.
Conflit armé non international : affrontement armé de longue durée entre des forces armées gouvernementales et les forces d'un ou de plusieurs groupe(s) armé(s), ou entre groupes armés, sur le territoire d'un État.
Les principes d'humanité, de neutralité, d'impartialité et d'indépendance sont fondamentaux pour l'action humanitaire.
Droit international humanitaire
Le droit international humanitaire est un ensemble de règles qui visent à restreindre les effets des conflits armés sur les populations, y compris les civils, les personnes qui ne prennent plus part aux hostilités et même celles qui y participent encore, tels les combattants.
Le droit de la guerre est un droit international, qui procède largement d'usages militaires devenus coutumes, celles-ci « codifiées » par des conventions (des traités), négociées, signées, ratifiées par des États, réunis ou non en Organisations intergouvernementales, dont l'ONU depuis 1945.
Le droit international humanitaire (DIH) ou droit humanitaire international (DHI), appellation de ce qui est connu traditionnellement sous le nom droit de la guerre et des gens, est un ensemble de règles qui tend à limiter les effets des opérations de guerre, en particulier à l'égard des populations et des ...
Le droit international humanitaire est codifié dans les Conventions de Genève du 12 août 1949 et les 2 protocoles additionnels du 8 juin 1977 qui ont renforcé la protection des victimes de conflits armés internationaux et celle des victimes de conflits armés non internationaux.
Qu'est ce que le droit international ? Le droit international définit les responsabilités juridiques des États dans leurs relations les uns avec les autres et les rapports que peuvent avoir ces États avec les individus qui vivent sur leur territoire.
Le 3 juin 2022, cela fera 100 jours que la Russie a commencé à envahir l'Ukraine. Ce conflit a des répercussions économiques dans le monde entier et il accapare l'attention de la plupart des médias. Pourtant, la guerre en Ukraine est loin d'être la seule qui fait rage actuellement…
Le statut de prisonnier de guerre s'applique uniquement dans les situations de conflit armé international. Par prisonniers de guerre on entend généralement les membres des forces armées d'une des parties à un conflit étant tombés aux mains de la partie adverse.
Une guerre civile est la situation qui existe lorsqu'au sein d'un État, une lutte armée oppose les forces armées d'un État à des groupes armés identifiables, ou des groupes armés entre eux, dans des combats dont l'importance et l'extension dépasse la simple révolte ou l'insurrection.
Cela peut paraître ardu, mais le fait est que la protection dans le cadre de l'action humanitaire consiste principalement à promouvoir la sécurité (et le relèvement) des personnes face au mal que d'autres pourraient leur infliger, à savoir les actes de violence, de coercition et d'abus.
Humanité, impartialité, neutralité, indépendance, volontariat, unité et universalité : ces sept Principes fondamentaux résument l'éthique du Mouvement et guident l'action qu'il mène afin de venir en aide aux personnes qui en ont besoin pendant un conflit armé, une catastrophe naturelle ou d'autres situations d'urgence.
La Protection transversale est le processus d'incorporation des principes de protection pour la promotion d'un accès significatif, sécuritaire et digne des personnes affectées par les crises humanitaires aux activités de réponses humanitaires.