Le paiement du devoir de secours prendra donc fin dès que le Jugement du divorce sera définitif et que les recours ne pourront plus être mis en œuvre.
La pension alimentaire due au titre du devoir de secours par un époux(se) doit être versée mensuellement et ce jusqu'au jugement de divorce devenu définitif ou jusqu'à ce que l'époux(se) qui en est créancier voit sa situation s'améliorer, par exemple en trouvant un emploi suffisamment rémunérateur.
La prestation compensatoire peut être versée sous forme d'une rente viagère : Somme versée périodiquement jusqu'au décès du bénéficiaire. Ce n'est possible qu'à titre exceptionnel lorsque l'âge ou l'état de santé de l'époux qui peut en bénéficier ne lui permet pas de subvenir à ses besoins.
Une telle prestation peut être refusée par le juge si l'équité le commande, soit en considération des critères prévus à l'article 271, soit lorsque le divorce est prononcé aux torts exclusifs de l'époux qui demande le bénéfice de cette prestation, au regard des circonstances particulières de la rupture.
Le devoir de secours sous forme de pension alimentaire
Le devoir de secours tend à maintenir le niveau de vie de l'époux qui en est créancier. Le versement d'une pension alimentaire, qu'elle soit au titre du devoir de secours ou pour l'entretien et l'éducation des enfants, se fait mensuellement.
Il y a une différenciation entre ces 2 devoirs. Le devoir de secours fait référence à une obligation patrimoniale : cʼest lʼexpression dʼune obligation alimentaire entre époux. Le devoir dʼassistance est relatif à des obligations personnelles extra-patrimoniales.
Prestation sous forme de rente
Vous pouvez déduire de vos revenus les prestations compensatoires versées. Vous devez indiquer le montant des rentes versées sur votre déclaration de revenus. Indiquez les sommes versées dans vos charges déductibles, comme pour les pensions alimentaires.
Une de ces méthodes consiste par exemple à calculer la différence entre votre revenu annuel brut et celui de votre conjoint. Le tiers de cette différence, multipliée par la moitié de la durée de mariage, donne une estimation du montant de la prestation compensatoire.
Différents critères peuvent être utilisés par le juge pour refuser l'attribution d'une prestation compensatoire : la durée du mariage, l'âge de l'époux, sa situation professionnelle, les charges pour l'entretien et l'éducation des enfants, etc.
La pension alimentaire est versée tous les mois. Son montant est révisable chaque année. La prestation compensatoire a pour objet de compenser la baisse de niveau de vie consécutive à un divorce. Elle est uniquement destinée à l'ex-époux(se).
Il ne dépasse 100.000 euros qu'une fois sur dix. Si le divorce est prononcé pour faute, il faut savoir que les torts, sauf circonstances particulières (voir plus bas) n'influent pas sur la décision du juge, qui peut toutefois prendre en compte cet élément si l'époux qui requiert la prestation est exclusivement fautif.
S'il n'existe aucune ou peu de différence, la prestation compensatoire n'est pas nécessaire. En revanche, s'il y a un écart entre les époux, il faut prévoir une prestation compensatoire. Si les époux ne la prévoit pas dans la convention de divorce, le juge peut estimer que les intérêts des époux ne sont pas respectés.
En résumé, en règle générale, le divorce devient définitif à la date du dernier acquiescement signé si les deux époux y ont consenti, ou au terme du délai d'un mois si aucun recours n'a été formé contre le jugement signifié.
Toute personne mariée doit contribuer aux charges du mariage, c'est à dire à l'ensemble des dépenses de la vie courante qu'implique la cohabitation : logement, alimentation, santé, éducation des enfants, etc. Contrairement au devoir de secours, elle n'impose pas que l'un ou l'autre des conjoints soit dans le besoin.
Le mariage prend fin soit par le décès d'un des époux, soit par le divorce du couple, plus rarement à la suite d'un jugement qui en prononce la nullité. Dans ce dernier cas, la nullité est rétroactive et le mariage considéré comme n'ayant jamais existé.
Divorce : droit de la femme au foyer
Elle doit vous être versée dès que la procédure de divorce est engagée. Elle peut correspondre à une somme d'argent pour couvrir les frais alimentaires, l'éducation et le logement des enfants, ou à une résidence gratuite.
Vous devez déclarer les rentes ou les versements en capital : Somme d'argent effectués sur une période supérieure à 12 mois perçus comme prestation compensatoire en cas de divorce. Si la prestation compensatoire est versée dans les 12 mois suivant le jugement, elle n'est pas imposable.
Pour entamer une procédure de divorce pour faute, l'époux demandeur doit cependant fournir des preuves, dont voici la liste : Aveu écrit : une lettre écrite par le conjoint infidèle, un aveu dans un journal intime. Témoignages d'amis ou de membres de la famille. Relevés téléphoniques.
Désormais, à l'ouverture de la succession, le paiement de la prestation compensatoire, quelle que soit la forme qu'elle prend, est prélevée dans le patrimoine successoral uniquement. Elle reste donc due par les héritiers mais dans la limite de la succession.
Il vous faut déclarer les sommes perçues ou versées au titre du devoir de secours.
Le conjoint demandeur dépose sa demande pendant l'audience de conciliation. Le juge fixera le montant de la pension alimentaire au titre des mesures provisoires dans l'ordonnance de non-conciliation. La pension alimentaire est versée à partir du jour de l'ordonnance de non-conciliation jusqu'au prononcé du divorce.
Chaque mois la Caf ou la MSA peut verser une aide (l'allocation de soutien familial complémentaire) afin de compléter le montant de la pension alimentaire que vous verse l'autre parent. Le versement du complément effectué par la Caf ou la MSA permet de garantir une pension alimentaire de 116,22 €.
La loi n'oblige à aucune assistance entre frères et soeurs. Mais mieux vaut consigner les engagements réciproques par écrit et déterminer une durée. LES RELATIONS familiales ne sont pas toujours un long fleuve tranquille.
Les enfants ont l'obligation d'aider un parent qui n'est pas en mesure d'assurer ses besoins (manger, s'habiller, se loger, se soigner,...). On parle alors d'obligation alimentaire. Elle se matérialise par une aide financière ou en nature : Rémunéré autrement qu'avec de l'argent (en objets, en service ...).