Les économistes utilisent diverses méthodes pour déterminer si nous sommes en récession. La plus courante est la mesure de l'activité économique, qui vérifie si le produit intérieur brut (PIB)* s'est replié durant : six mois; ou. deux trimestres consécutifs.
Pour rappel, l'activité est en recul quand l'indice PMI est en deçà de 50 et devient positive au-delà de ce seuil. « Notre scénario principal est celui d'une récession en 2024 », explique à La Tribune, Christopher Dembik, économiste chez le groupe bancaire Pictet. « L'anomalie Covid est derrière nous.
Le PIB s'est replié (hors inflation) en France et en Allemagne, au troisième et au quatrième trimestre 2023, ce qui marque leur basculement officiel en récession, dénonce Marc Touati, président d'ACDEFI. Et encore, l'économie française a été soutenue par un important soutien budgétaire de l'Etat.
«Probablement qu'on va avoir une récession en 2024, mais une récession avec un “r” minuscule. Le marché du travail demeure tellement serré encore, ça va être difficile d'avoir une récession avec des mises à pied massives», dit-il.
Si 2024 commence comme 2023, il y aura une récession, même si elle sera atypique et légère.»
L'amélioration de l'efficacité opérationnelle, le développement de la maturité de gestion de la performance et l'accélération de la transition technologique peuvent transformer la récession en une opportunité de croissance et de renforcement pour les entreprises.
Une hausse des taux d'intérêt, ce qui fait gonfler la facture des entreprises qui empruntent pour stimuler leur croissance. Une baisse de la confiance des consommateurs causée par des événements négatifs (comme la COVID-19). Les consommateurs sont portés à suspendre leurs dépenses.
L'inflation alimentaire ralentit nettement
On risque de vivre encore avec des prix toujours en hausse en 2024 et 2025". Pour rappel, l'inflation moyenne sur l'ensemble de l'année 2022 s'est élevée à 5,2%, contre 1,6% en 2021 et 0,5% en 2020. En 2023, elle devrait s'établir aux alentours de 4,9%.
Les trois plus grandes crises économiques dans l'Histoire du capitalisme sont la Grande Déflation (1873-1896), la Grande Dépression (1929-1939), et la Grande Récession (2007-2009).
L'activité économique du pays s'est contractée de 0,3% en 2023 selon les chiffres de Destatis, publiés ce lundi. Un coup de frein qui s'explique par la crise de l'énergie, le ralentissement de la demande et des difficultés à l'export.
Une récession peut être causée par une chute de la demande. On peut alors parler d'un choc de demande. La contraction de la demande réduit les dépenses effectuées dans l'économie. En retour, cela crée une chute de l'offre, car les entrepreneurs ajustent leur production selon les prévisions de consommation.
Et les divers indicateurs qui permettent de déterminer l'ampleur du phénomène ont augmenté par rapport à la fin de 2022. Son « niveau » est désormais de 77 % (+ 4 points en trois mois). NIQ considère qu'il y a une « récession de consommateurs » lorsque la barre des 50 % est franchie.
En décembre, la hausse des prix est légèrement repartie à la hausse à 3,7 % sur un an après 3,5 % en novembre, selon l'estimation provisoire publiée ce jeudi par l'Insee.
Après une inflation moyenne à 4,9 % l'an dernier, l'Insee table dans ses projections de décembre sur une décrue à 2,6 % à fin juin 2024. Ce chiffre correspondrait aussi au niveau moyen de la hausse des prix cette année selon Bercy.
Les prix du tabac seraient en forte hausse, tandis que ceux de l'alimentation, des services et de l'énergie augmenteraient légèrement sur un mois. Sur un an, l'indice des prix à la consommation harmonisé augmenterait de 3,4 % en janvier 2024, après +4,1 % en décembre.
Anticiper la crise pour protéger son argent
Le meilleur moyen de se protéger est de ne pas laisser tout son argent sur son compte courant ou sur des comptes épargnes. Il existe en effet plusieurs moyens de protéger son argent comme : acheter de l'or sous forme de pièces ou de lingot.
Période marquée par une chute du produit intérieur brut (PIB) pendant au moins deux trimestres consécutifs. La croissance du PIB n'est plus positive, mais négative. La notion de récession se distingue de la notion de ralentissement économique, alors que la croissance est moins forte tout en étant encore positive.
1975, 1993, 2009 : ces années où la France a connu la récession.
C'est la montée de la pauvreté, et notamment de la pauvreté au travail, liée à la montée des mini-jobs. Cette tendance a été abondamment commentée et invoquée lors de l'instauration du salaire minimum en 2015. C'est ce que restitue une donnée d'Eurostat, largement reprise par les médias.
Le PIB par habitant du Royaume-Uni s'élève à 45 295 dollars, se classant 23e mondial, devançant d'un rang la France (42 409 dollars). La nette contraction du PIB observée pendant la pandémie (-10,4% en 2020) a été suivie d'une reprise économique dynamique en 2021 (8,7%) et prolongée en 2022 (4,1%).
Une sortie de crise relativement rapide
Malgré l'anarchie qui menace de se propager, la politique du gouvernement allemand finit par payer, et l'inflation décroît rapidement à partir du 20 novembre 1923, date de création d'une nouvelle monnaie : le Rentenmark.