Quand immatriculer mon entreprise ? Les micro-entreprises doivent s'immatriculer au démarrage de l'activité. Pour les autres entreprises, l'immatriculation doit se faire entre le mois qui précède le début de l'activité professionnelle et les 15 jours suivants la date de début de l'activité.
Il faut également rédiger une annexe aux statuts indiquant tous les actes passés avant la demande d'immatriculation. Dans ce cas, la demande d'immatriculation doit être faite au plus tard dans les 30 jours qui suivent le début d'activité.
La date de début d'activité la plus communément admise est celle qui figure sur le document de création d'activité (imprimé P0 ou M0) que vous avez déposé auprès de votre centre de formalités des entreprises ou, depuis le 1er janvier 2023, sur le portail e-procédures de l'INPI appelé « Guichet unique ».
L'immatriculation de votre micro-entreprise en France doit être réalisée avant le début effectif de votre activité commerciale ou libérale.
Le moment idéal pour créer son entreprise est de s'y mettre le plus tôt possible, même en période de difficulté économique. Si vous hésitez à vous lancer dans une future activité, reportez-vous au classement des secteurs porteurs pour créer son entreprise afin de connaître les marchés les plus prometteurs en ce moment.
Commencer son activité avant d'immatriculer sa société : oui c'est possible. La réponse est oui, il est possible de démarrer les activités de son entreprise avant d'être immatriculé.
Déclaration et paiement chaque trimestre civil
31 juillet (pour les cotisations et primes du 2e trimestre) ; 31 octobre (pour les cotisations et primes du 3e trimestre) ; 31 janvier (pour les cotisations et primes du 4e trimestre de l'année précédente).
La création d'une entreprise individuelle exerçant une activité commerciale vous coûte 24,08 €.
En moyenne, le délai d'attribution d'un numéro SIREN est de deux semaines. Si passé ce délai vous n'avez toujours pas de numéro SIREN, nous vous invitons à contacter l'organisme compétent. Le nom de celui-ci est visible dans le suivi de votre formalité sur le tableau de bord du Guichet unique.
La date de début d'activité (ou date de création) est fixée lors de la déclaration de votre entreprise. Vous pouvez renseigner votre entreprise, pour préremplir automatiquement cette information. Si vous n'avez pas le jour exact, le mois suffit en général pour une bonne approximation.
Le numéro d'immatriculation est attribué nationalement et de manière chronologique. Le tout premier numéro est le AA-001-AA suivi du AA-002-AA jusqu'à AA-999-AA puis AA-001-AB et ainsi de suite jusqu'à AA-999-ZZ. Ensuite c'est la même chose de AB-001-AA jusqu'à AB-999-ZZ et ainsi de suite jusqu'à ZZ-999-ZZ.
Pour vous inscrire, vous pouvez devez compléter et transmettre le formulaire de la demande d'adhésion en ligne sur autoentrepreneur.urssaf.fr ou sur formalites.entreprises.gouv.fr, en joignant un justificatif d'identité.
L'immatriculation est l'étape finale du processus de création d'entreprise. Il s'agit d'une formalité légale obligatoire à laquelle sont confrontés tous les types d'entreprises. Au final, elle permet de lui donner naissance. Une entreprise immatriculée existe officiellement et est reconnue en tant que tel.
l'exonération devient dégressive si la rémunération est supérieure à 32 994 € et inférieure à 43 992 € ; l'exonération n'est pas applicable lorsque la rémunération atteint 43 992 € (une fois le plafond annuel de la Sécurité sociale).
Ses principaux inconvénients
Impossibilité d'amortir fiscalement les investissements réalisés. Un certain seuil de chiffre d'affaires ne peut être dépassé. Les charges sociales sont calculées sur la base du CA et non des bénéfices de l'entreprise ou de la rémunération du dirigeant.
De plus, la partie relative aux activités de service ne doit pas avoir dépassé 77 700 €. Les seuils de chiffre d'affaires ou de recettes à ne pas dépasser sont désormais déconnectés de ceux de la franchise en base de TVA qui ont fait l'objet d'une révision triennale le 01/01/2023.
Les cotisations et contributions sociales dues sont les suivantes : Cotisation Apec. Cotisation d'allocations familiales. Cotisation de sécurité sociale assurance maladie, maternité, invalidité et décès.
Les taux appliqués aux micro-entrepreneurs sont les suivants : 12,30 % du CA pour la vente de marchandises (BIC) 21,2 % du CA pour les prestations de services commerciales ou artisanales (BNC) 21,1 % du CA pour les autres prestations de services et les professions libérales relevant du régime général (BNC)
Les micro-entrepreneurs bénéficient de l'ACRE, la première année de leur activité. Ainsi, les charges sociales sont réduites de 50 %. Si l'auto-entrepreneur ne déclare aucun chiffre d'affaires, il ne paiera donc aucun frais social.
Peut-on facturer quand on est un particulier ? La loi française est très claire à ce sujet : il est interdit de facturer si vous n'avez pas déposé de demande d'immatriculation d'entreprise. Les particuliers n'ont donc pas le droit d'émettre de facture.
Déclaration auto-entrepreneur : quand puis-je commencer à facturer ? Votre micro-entreprise est juridiquement reconnue après votre demande d'immatriculation auprès du CFE (Centre de Formalités des Entreprises).
le portage salarial, pour pouvoir se lancer sans créer d'entreprise mais en cotisant évidemment aux différentes caisses de cotisations sociales, l'intégration d'une Coopérative d'Activité et d'Emploi (CAE), l'inscription à la MDA (Maison des Artistes) pour les activités artistiques, ou aux Agessa.