En cas de perte de connaissance, d'altération de la conscience, de signes neurologiques inhabituels, de crise comitiale après l'accident, de vomissements répétés (supérieurs à 3), de lésion pénétrante, de suspicion de fracture du crâne, d'irritabilité persistante, de bombement de la fontanelle, il faut appeler le 15.
L'inconscience, c'est à dire le fait qu'une victime ne réagisse pas à des stimulations ou à des ordres simples et reste immobile, est un symptôme qui est grave. Dans cette situation il est impératif d'alerter le SAMU centre 15 afin de déclencher les secours.
S'il est ouvert au niveau de la tête, nettoyez bien la blessure et appliquez une pression pendant au moins 10 minutes. Amenez votre enfant chez le médecin si : la blessure mesure plus de 2,5 cm. elle saigne toujours.
Les troubles de la conscience peuvent apparaître soient immédiatement après le choc ou plusieurs heures ou jours après, par exemple lorsqu'un hématome se forme. Un traumatisme crânien léger peut se caractériser par des maux de tête et des vertiges, parfois des nausées.
Le scanner est l'examen de référence devant un traumatisme crânien. Ensuite, d'autres examens seront réalisés quand le patient sera hospitalisé en fonction des lésions que l'on va trouver et en fonction de l'évolution des malades."
Les symptômes d'hématomes sous-duraux peuvent inclure les suivants : mal de tête persistant, somnolence fluctuante, confusion, altération de la mémoire, paralysie du côté du corps opposé à l'hématome, et troubles de la parole ou du langage.
Il y a des traumatismes crâniens bénins, qui ne se soldent que par une bosse sur la tête, sans symptômes. Si le choc est un peu plus violent, il peut causer une commotion cérébrale, qui n'est en soi pas très grave.
de la difficulté à ressentir certaines émotions, par exemple la tendresse et le désir sexuel; de la difficulté à se concentrer; de la difficulté à trouver le sommeil; un besoin d'être continuellement en état d'alerte, prêt à réagir.
Une chute avec une suspicion de fracture. Pour les traumatismes aux articulations (genoux, chevilles, épaules), seulement si la douleur est intense et que vous ne pouvez plus utiliser votre membre. Un gonflement allergique soudain. Une plaie qui ne s'arrête pas de saigner.
Les conséquences médicales des chutes
La chute est toujours responsable d'un traumatisme. Il s'agit d'ecchymoses (« bleus ») de la peau ou d'hématome, de plaies ou plus gravement de lésion des tissus musculaires lorsque la personne est restée longtemps à terre.
Il existe trois types de chutes : la chute lourde, la chute molle et la chute syncopale. Dans le cas de la chute lourde, celle-ci survient suite à la perte d'équilibre et s'associe à un choc rapide contre le sol.
Il est recommandé d'identifier les sujets à risque de chute en utilisant les deux tests fonctionnels stan- dardisés et chronométrés évaluant la marche et l'équilibre : – le test timed up & go (risque de chute si ≥20 secondes) ; – le test (appui ou station) unipodal réalisé sur la jambe de son choix (le seuil de ...
Lorsqu'il s'agit d'une contusion, une douleur peut être ressentie, mais il existe plusieurs moyens de la soulager. L'application de glace sur la zone touchée peut aider à réduire l'inflammation. Par la suite, l'utilisation de compresses chaudes ou froides peut également apporter un soulagement.
Le syndrome post-chute du sujet âgé se définit par l'apparition d'une diminution des activités et de l'autonomie physique dans les jours suivant une chute, alors que les examens médicaux sont normaux.
Pas d'exercice physique. Ne pas boire d'alcool. Pas de sport pendant 15 jours. Après une commotion, le médecin peut demander qu'il y ait une surveillance par un proche pendant 12 à 24h, afin de surveiller l'apparition de complications.
La plupart du temps, ces chocs et ces coups à la tête ne sont pas graves et ne causent pas de problème. Cependant, il peut arriver qu'un coup plus sévère entraîne des complications. Les complications peuvent survenir immédiatement ou jusqu'à 72 heures après le choc ou le coup à la tête.
Le danger est que, lorsque nous dormons, ceux qui nous entourent sont moins susceptibles de remarquer des signes de lésions cérébrales graves, telles que des convulsions ou une faiblesse d'un côté du corps.
Les ecchymoses (« bleus ») et les hématomes cutanés sont des épanchements ou collections de sang au niveau de la peau. Dans la plupart des cas, ils sont sans gravité. Cependant, et surtout en cas d'hématome, l'avis d'un médecin peut être nécessaire.
Cela peut se manifester par une surdité, des vertiges, une paralysie du nerf facial, des saignements de l'oreille ou un écoulement du liquide cérébro-spinal par l'oreille.
Le délai de réalisation du scanner cérébral est sujet à débat. En France, le délai standard souvent préconisé est de six h après le traumatisme [1] afin d'éviter des faux-négatifs.
Le plus souvent tout rentre dans l'ordre spontanément. Un repos et un traitement des symptômes peuvent aider à cette normalisation. Dans 20% des cas, les troubles persistent au-delà d'un mois. Une consultation spécialisée avec un neurologue ou un médecin de rééducation devient nécessaire.
Selon l'échelle de Glasgow, nous pouvons classer le traumatisme crânien en trois niveaux : – mineur si GCS ≥ 13 ; – modéré si GCS entre 9 et 12 ; – sévère si GCS ≤ ou égale à 8. L'examen des pupilles comprend la taille, la réactivité et la symétrie.