Lorsqu'une plaie guérit, de nouvelles cellules sont créées. Ces cellules migrent sous le bobo, où elles se joignent les unes aux autres et se contractent. Ces cellules « ferment » le bobo, en un sens. C'est justement ce mouvement, microscopique, mais bien présent, qui irrite les nerfs reconnaissant les démangeaisons.
Lorsque le cerveau reçoit le signal que la peau se cicatrise, ce dernier le traduit comme une petite douleur et du prurit. De plus, cette toute nouvelle peau est beaucoup plus fine et fragile, provoquant des tiraillements et une tension qui amplifient les démangeaisons.
Avoir envie de se gratter est normal : cela provient en effet de la phase de régénération de la peau pendant laquelle s'activent de nouvelles cellules, dont le rôle est de reconstituer les différentes couches de la peau altérées par la blessure.
Lors de la cicatrisation, les cellules cutanées sont dans une hyperactivité telle que des sensations de démangeaisons ou de tiraillement peuvent survenir. Certaines crèmes permettent de les apaiser.
Deux couleurs vous informent qu'une blessure cicatrise bien : si votre plaie superficielle est rouge, c'est un signe que la cicatrisation est en bonne voie. Si elle prend une teinte rosée et nacrée, votre blessure arrive en fin de cicatrisation !
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Celle-ci peut durer de 2 à 4 jours selon le type de lésion et la gravité de la blessure. Lors de cette phase, la plaie saigne et la coagulation débute. Après quelques heures, une fois que le saignement s'arrête, la plaie reste rouge et vous pouvez ressentir une légère sensation de chaleur autour de la zone.
Pour aider la peau blessée à guérir, utilisez de la vaseline pour garder la plaie humide. La vaseline empêche la plaie de se dessécher et de former une croûte. Les plaies avec des croûtes mettent plus de temps à guérir. Cela aidera également à empêcher une cicatrice de devenir trop grosse, profonde ou irritée.
On traite la blessure en appliquant un onguent antibiotique. Cette étape permet de prévenir l'infection. Si la plaie ne saigne pas, ou si elle n'est pas ouverte, on peut mettre un baume réparateur; même chose en cas de brûlure légère ou d'irritation. On traite la blessure en appliquant un onguent antibiotique.
Nos conseils pour calmer les démangeaisons :
Utiliser une compresse froide et rincer vos yeux sous l'eau avant de prendre un traitement ophtalmique. Utiliser une crème hydratante et des produits de soin adaptés à votre peau. Utiliser des savons doux et naturels et éviter les lessives trop chimiques pour votre linge.
Le processus de cicatrisation commence dès les premières minutes après le début de l'agression. Dans tous les cas de figure, la cicatrisation cutanée va suivre la même évolution. Ce qui va changer selon les cas, est la longueur des phases de cicatrisation.
Lorsqu'une plaie guérit, de nouvelles cellules sont créées. Ces cellules migrent sous le bobo, où elles se joignent les unes aux autres et se contractent. Ces cellules « ferment » le bobo, en un sens. C'est justement ce mouvement, microscopique, mais bien présent, qui irrite les nerfs reconnaissant les démangeaisons.
Le fait de se gratter stimule des neurones de la douleur – nociceptifs – qui activent des neurones dits intermédiaires, lesquels inhibent les neurones pruriceptifs.
Les démangeaisons peuvent persister plusieurs jours. Elles peuvent entraîner un grattage répété qui gêne la cicatrisation et peut favoriser l'infection, en créant des fissures dans la peau brûlée et en apportant des microbes présents sur les mains.
Ses bénéfices sont multiples : appliquée matin et soir jusqu'à ce que la plaie soit bien résorbée, la pommade cicatrisante permet d'accélérer le temps de reconstitution des tissus de la peau lésée et d'éviter la formation de croûtes puis de cicatrices.
Le miel comme cicatrisant naturel
Il rappelle dans sa thèse « Le miel comme agent cicatrisant » que les plaies soignées avec du miel se referment de façon spectaculaire et en très peu de jours. Le miel permet aussi d'améliorer l'aspect des cicatrices.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
En règle générale, la croute tombe d'elle même au bout d'un moment.
Une plaie, qu'elle soit aigue ou chronique, doit être lavée à l'eau et au savon. En cas de plaie aigue (blessure, coupure) le lavage à grande eau est important pour éliminer tous les débris, les salissures, le sang séché. La plaie peut être nettoyée avec des antiseptiques (chlorhexidine) en cas de lésions sales.
Le pus est un liquide épais de couleur blanche ou jaunâtre qui peut s'accumuler puis éventuellement s'écouler au niveau des zones subissant une infection. Il est composé d'un mélange de fibrine, de globules blancs altérés, de débris de cellules mortes et de bactéries.
3ème étape - maturation (2 à 18 mois) C'est au cours de la maturation, la phase de cicatrisation la plus longue, que la croûte tombe. Cette phase peut durer plus de 15 mois. Au début, la croûte tombe et la peau va retrouver ses différentes couches.
La sensation de démangeaison résulte en fait de la libération par la peau de substances qui activent des récepteurs spécifiques, puis ces messagers transmettent l'information au cerveau en passant par la moelle épinière. En termes très simples, le cerveau reçoit le message suivant : « Tiens, la peau pique…