Les rappels d'impôts autres que l'impôt sur les bénéfices (impôt sur les sociétés) doivent être enregistrés en compte 6717. Il peut s'agir des rappels de taxe d'apprentissage, de formation professionnelle continue, de taxe sur les salaires ou encore de droits d'enregistrement.
Les charges exceptionnelles sur opérations de gestion (compte 671) sont principalement constituées des pénalités sur marchés, les amendes fiscales et pénales, les dons, les créances irrécouvrables et les rappels d'impôts (sauf IS).
Cela étant, une entreprise dans laquelle le résultat exceptionnel contrebalance un mauvais résultat d'exploitation n'est pas dans une situation très favorable. L'année suivante, l'entreprise peut se retrouver en déficit. Un résultat exceptionnel négatif en revanche, est une perte exceptionnelle.
En comptabilité, les produits exceptionnels représentent tous les encaissements, soit tous les produits qui ne se rapportent pas au cycle normal d'exploitation de l'entreprise. Les produits exceptionnels sont, par exemple (liste non exhaustive) : les pénalités clients.
Il existe trois types de produits : les produits d'exploitation, les produits financiers et les produits exceptionnels. Les produits permettent de déterminer le résultat réalisé par une entreprise. Lorsque les produits sont supérieurs aux charges, il s'agit d'un bénéfice.
Une charge exceptionnelle désigne une dépense qui n'entre pas dans l'exploitation courante de votre entreprise. L'impact sur votre résultat reste faible, mais ces événements inhabituels ont des conséquences financières sur votre activité.
Le compte de pertes et profits (en anglais : « profit and loss account », d'où le sigle P&L) regroupe la totalité des revenus et des charges engagés par une société durant un exercice comptable. Il présente un tableau synthétique de son résultat, et permet de déterminer le montant de ses éventuels profits ou pertes.
L'affectation du résultat : le cas d'un déficit comptable
Si l'entreprise enregistre une perte sur l'exercice comptable,les écritures d'affectation du résultat sont simples. Il suffit d'enregistrer la perte de l'exercice en report à nouveau débiteur (correspondant au cumul des pertes antérieures).
Comment corriger une erreur de comptabilisation ? Lorsque l'erreur est constatée, elle est directement enregistrée dans le résultat de l'exercice. Si cette erreur est significative, elle doit apparaître sur une ligne séparée du compte de résultat, avec des précisions sur sa nature à mentionner en annexe.
Comptabiliser ces charges consiste à inscrire au débit d'un compte de classe 67 le montant à décaisser. Par la suite, il faudra créditer le compte 512 « Banques » du même montant. Selon la nature des charges supportées, le cabinet comptable doit apporter des précisions en débitant un sous-compte de classe 67.
Ce compte est utilisé pour comptabiliser les pertes sur créances qui sont devenues irrécouvrables. Attention aux conditions fiscales pour que les pertes soient admises en déduction.
Les comptes 6788 et 7788 ne sont utilisés qu'à une condition : l'entité doit pouvoir démontrer que l'abandon n'est pas lié à l'exploitation normale et courante de l'entreprise.
Comment solder le compte 672 ? Il est soldé au moment du bilan par le débit des numéros qui auraient dû être mouvementés si la facture avait pu être traitée à temps. S'il s'agit d'un achat de marchandises, c'est le compte 607 qui est débité.
Ce compte est utilisé pour comptabiliser les produits issus de la gestion courante de l'entreprise ne pouvant être comptabilisés dans un autre compte. On y retrouvera par exemple les centimes issus des arrondis fiscaux.
Ce compte est utilisé pour comptabiliser les amortissements, dépréciations et provisions exceptionnelles.
La mise en réserves des bénéfices permet à l'entreprise d'augmenter ses capitaux propres et d'améliorer ainsi sa capacité d'autofinancement, la rendant moins dépendante des établissements bancaires. C'est donc une décision a priori considérée comme conforme à l'intérêt social.
La perte apparaît au débit du compte 129 « Résultat de l'exercice (perte) ».
Le report à nouveau négatif ou débiteur provient d'un résultat négatif. Ces sommes viendront diminuer les capitaux propres mais aussi les montants des dividendes des actionnaires lors d'un exercice ultérieur. Il faut apurer les pertes antérieures avant de pouvoir distribuer des dividendes.
Dès lors sur le plan comptable il n'est possible (en principe) de passer la créance ou la dette en « pertes et profits » que lorsque le délai de recouvrement possible est éteint, et donc en cas de parfait silence pendant toute la période.
Résultat = Chiffre d'affaires – Charges
Si ces charges sont inférieures au chiffre d'affaires, le résultat est positif. On parle alors de bénéfice. Si elles sont supérieures au chiffre d'affaires, le résultat est négatif. On dit qu'il y a une perte.
Il n'existe pas en comptabilité d'écriture (ou d'inscription dans les comptes) qui matérialise cette perte. Elle est en fait constatée par la déduction entre ce que vous avez acheté au cours de la période (donc vos achats) et ce que vous n'avez pas consommé (donc vos stocks).
Commençons par définir ces termes : la charge est une notion comptable, elle entre dans la composition du résultat de l'exercice ; la dépense est une notion de trésorerie, elle correspond à une sortie d'argent.
Ce montant est limité à 915 €. Indiquez case 7FF les 2/3 de vos frais de tenue de comptabilité et d'adhésion à un organisme de gestion agréé. Vous bénéficierez d'une réduction d'impôt d'un montant maximum de 915 €. Vous pouvez déduire l'excédent éventuel de vos résultats d'exploitation.
Différence entre les coûts et les charges : la comptabilité générale désigne par charges les flux de valeurs consommées. L'accumulation de charges sur une affectation analytique détermine son coût : cette affectation peut être un centre, un service ou un type de produit fabriqué.