Une patiente peut arrêter la contraception après un an d'aménorrhée si celle-ci survient après 50 ans, et après deux ans d'aménorrhée si elle survient avant 50 ans. En Angleterre, les recommandations proposent l'arrêt de la contraception à 55 ans, même pour les patientes présentant encore des cycles menstruels.
«Un tabou pendant trop longtemps»
La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC. Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
La pilule, j'arrête ou je continue? Si vous supportiez bien la pilule jusque-là, vous pouvez la continuer sans problème jusqu'à 50 ans.
"D'un point de vue médical, les pilules oestroprogestatives sont déconseillées à la quarantaine car elles présentent des risques vasculaires et peuvent être à l'origine d'une prise de poids, notamment chez une patiente qui a longtemps été exposée aux hormones.
La pilule contraceptive peut être arrêtée à tout moment, au début, au milieu ou à la fin de la plaquette. On peut d'ailleurs passer à un autre mode de contraception immédiatement après l'arrêt de celle-ci.
L'arrêt de la pilule contraceptive engendre des changements hormonaux et un retour à la production naturelle d'œstrogène et de progestérone. Chez certaines femmes, ce retour au naturel peut prendre plusieurs mois et modifier les cycles menstruels qui deviennent alors irréguliers.
Peut-on l'arrêter avant la fin de la plaquette ? "Vous pouvez arrêter la pilule avant la fin de la plaquette, en soi ce n'est pas très grave. Cependant, c'est plus logique d'attendre la fin car sinon, les saignements arriveront plus tôt que prévu" répond la gynécologue.
Prendre la pilule ne va pas retarder l'âge de la ménopause. La seule chose qui peut modifier l'âge de la ménopause, c'est le tabagisme. Les femmes fumeuses seront ménopausées un ou deux ans avant les autres.
La contraception mécanique après 45 ans
Les solutions de contraception mécanique, qui ne fait pas intervenir les hormones, restent bien entendu accessibles aux femmes après 45 ans : préservatifs, spermicides, diaphragme, etc.
On conseille alors aux femmes de se tourner vers le stérilet hormonal ou vers les micro-pilules, qui ne contiennent qu'un progestatif et pas d'œstrogène (l'hormone qui augmente le risque vasculaire, N.D.L.R.) ».
Il est conseillé par l'OMS de privilégier les méthodes de contraception dites de 2e génération (avec lévonorgestrel) mais aussi le patch et l'anneau. Dans tous les cas, l'OMS recommande aux femmes de plus de 50 ans de stopper totalement les combinés hormonaux.
- certains sont le reflet d'une hyperestrogénie: sautes d'humeur (irritabilité, nervosité), douleurs mammaires, gonflement abdominal, prise de poids. - certains au contraire sont le reflet d'une hypoestrogénie : bouffées de chaleurs, insomnie, asthénie, sécheresse vaginale, perte de moral …..
Vous avez plus de 35 ans et vous fumez : il vaut mieux éviter les pilules contenant un estrogène et opter pour un DIU, un implant ou une pilule progestative pure.
Bilan : toutes les pilules comportent un risque
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).
Certaines femmes l'arrêtent parce que ça devient quelque chose de contraignant de prendre un comprimé tous les jours et puis certaines veulent passer à quelque chose de plus naturel, sans hormone, surtout les femmes âgées de plus de 25 ans.
La méthode Ogino-Knaus (aussi appelée méthode du calendrier)
Elle se base sur le seul calcul de la période de fertilité en se fondant sur la longueur des derniers cycles menstruels. En gros, elle consiste à ne pas avoir de rapports sexuels pendant les 5 jours précédents l'ovulation et les deux jours qui la suive.
Le diagnostic de la ménopause repose sur l'absence de règles depuis 12 mois chez une femme d'environ 50 ans. Aucun examen n'est, a priori, nécessaire dans ce cas. En cas de doute, le médecin peut recourir au « test à la progestérone ».
10 à 15% des femmes seront ménopausées entre 40 et 45 ans, et la moitié avant 50 ans. La très grande majorité des femmes auront eu leur ménopause à 55 ans. Et les grandes fumeuses verront leur ménopause avancée de un ou deux ans. On a remarqué que l'âge de la ménopause est souvent héréditaire.
Une patiente peut arrêter la contraception après un an d'aménorrhée si celle-ci survient après 50 ans, et après deux ans d'aménorrhée si elle survient avant 50 ans. En Angleterre, les recommandations proposent l'arrêt de la contraception à 55 ans, même pour les patientes présentant encore des cycles menstruels.
Lorsque la ménopause commence à se manifester, il est trop tard pour agir : il n'est plus possible de la repousser. En revanche, on peut déjouer son horloge biologique en modifiant ses habitudes de vie en amont, au moins 10 ans avant l'âge présumé de survenue de la ménopause.
Si elles se décalent, il faut quand même enchaîner la plaquette suivante. On est protégé pendant les 7 jours d'arrêt de la pilule. Si une pilule est bien prise à heure régulière, la femme sera protégée si elle a des relations sans préservatifs dans la semaine sans comprimé.
Menstruations abondantes, migraines, engourdissement du visage, montée de lait, fatigue, dépression : plusieurs femmes nous ont confié avoir été soulagées en constatant qu'elles n'étaient pas les seules à subir les effets indésirables de la pilule.
La pilule contraceptive est le moyen de contraception le plus utilisé par les femmes en France. Comme tout médicament, la pilule est liée à un risque d'effets secondaires. Prise de poids, augmentation de l'appétit, acné, douleurs, sécheresse vaginale, baisse de libido, risque augmenté de cancer du sein...