L'âge est un facteur de risque ou plus exactement le fait d'être en âge de procréer. L'endométriose peut se manifester dès l'adolescence même si le diagnostic est plus facilement posé entre 30 et 40 ans. En revanche, après la ménopause, la maladie régresse.
Le symptôme le plus courant de l'endométriose (retrouvé chez 50 à 91% des femmes selon les études) est la douleur, règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes, défécation douloureuse, difficulté pour uriner (dysurie), abdominales (ombilicales … ...
Elle est liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l'utérus. Différents organes peuvent être touchés. La maladie peut être asymptomatique. Mais dans certains cas, elle provoque des douleurs fortes (notamment au moment des règles) et/ou une infertilité.
Le traitement de l'endométriose repose sur la prescription de médicaments destinés à bloquer la production d'hormones féminines, et sur la chirurgie visant à enlever les lésions. Il varie selon les organes affectés par les fragments d'endomètre présents dans l'abdomen.
En France, l' endométriose touche entre 1,5 et 2,5 millions de femmes en âge de procréer, soit une femme sur 10. Cette maladie est source de douleurs chroniques et d'infertilité. Les femmes sont confrontées à un retard diagnostique "quasi systématique", qui est en moyenne de sept ans.
L'endométriose qu'est-ce que c'est ? L'endométriose est une maladie gynécologique chronique de la femme en âge de procréer qui se caractérise par le développement d'une muqueuse utérine (l'endomètre) en dehors de l'utérus, colonisant d'autres organes avoisinants.
Yoga et endométriose, le duo idéal
Et pour cause : le yoga permet d'améliorer sa souplesse, de renforcer et d'étirer ses muscles, mais aussi d'apprivoiser un peu mieux son stress. Et quand on sait que stress et inflammation sont liés, et que l'endométriose est une maladie inflammatoire… Et bien ça fait plutôt sens !
L'inflammation est la première cause de fatigue chronique en cas d'endométriose. L'inflammation est un des mécanismes de défense du système immunitaire, ils sont comme des soldats gardiens de notre équilibre de santé.
"Une douleur au niveau du milieu du dos pendant les règles peut être un signe de souffrance rénale. En effet, dans des cas extrêmes, une endométriose qui s'est étendue peut toucher les uretères (tuyaux qui amènent l'urine du rein vers la vessie) et empêcher l'urine d'aller dans la vessie.
L'endométriose diminue et disparaît généralement après la ménopause, mais doit tout de même être surveillée surtout quand des traitements hormonaux de substitution sont mis en place. Il existe de rares cas de récidive à la ménopause. Il n'existe pas « une » mais « des » endométrioses.
Les douleurs liées à l'endométriose
Lorsqu'une femme souffre d'endométriose, il est fréquent qu'elle ressente des douleurs dans le bas du ventre, en particulier pendant les règles (mais également pendant les rapports sexuels, ou lors de l'émission de l'urine ou des selles).
Écarter la viande rouge et la charcuterie. La consommation régulière de viande rouge et de charcuterie augmenterait le risque d'endométriose. En effet, les graisses animales qu'elles contiennent sont pro-inflammatoires.
Il n'existe aujourd'hui pas de technique de dépistage de la maladie, que ce soit pour les femmes à risque ou en population générale. Les patientes qui présentent des symptômes peuvent se voir proposer un examen clinique (examen gynécologique) qui permet ensuite d'orienter la prescription d'une échographie ou d'une IRM.
Est-ce que l'endométriose fait gonfler le ventre ? L'endométriose peut entraîner des ballonnements et une difficulté à évacuer les gaz qui peut donner le ventre gonflé. C'est un symptôme que l'on retrouve fréquemment en cas d'endométriose avec atteinte digestive.
Ainsi, les médecins ont coutume de dire que des règles douloureuses pourraient être un symptôme de l'endométriose si : Elle est cyclique et revient avec les règles. Elle résiste à un simple antalgique type paracétamol.
En effet plusieurs études montrent une association entre la maladie de l'endométriose et la dépression, cette maladie augmenterait les risques de développer une dépression. Il est alors très important de prendre soin de sa santé psychologique sans attendre l'aggravation des symptomes.
En cas de douleur pelvienne chronique associée à des symptômes urinaires du bas appareil et une suspicion d'endo- métriose, il est recommandé de réaliser en première intention une IRM ou une échographie de référence pour explorer une atteinte vésicale ou urétérale de l'endométriose.
Pour faire simple, l'adénomyose, c'est une infiltration de cellules similaires à celles de l'endomètre dans le muscle utérin, nommé myomètre. Contrairement à l'endométriose qui va envahir certains autres organes selon l'humeur du jour (comme la vessie ou l'intestin), l'adénomyose s'attaque à l'utérus.
Beaucoup de personnes pratiquent également la sophrologie, l'hypnose, la kinésithérapie viscérale notamment, l'alimentation anti-inflammatoire, la phytothérapie, la micro-nutrition …. et constatent des bienfaits sur leur quotidien, tant au niveau physique que moral.
La posture finale du Shavasana est aussi un beau moment pour retrouver un état méditatif. Pratiquer régulièrement le yoga entraîne une réduction du stress et de l'anxiété face à la vie en général, mais aussi face à la douleur et à la maladie.
Salpingite : définition, causes et facteurs de risque. La salpingite est une infection des trompes qui relient l'utérus aux ovaires. Elle est due à une bactérie, le plus souvent transmise lors d'un rapport sexuel non protégé. C'est une maladie fréquente chez les femmes jeunes.
L'endométriose est une maladie inflammatoire chronique, elle persiste jusqu'à la ménopause, parfois au-delà.
Endométriose profonde
Lorsque ces lésions touchent la paroi des organes pelviens en profondeur, l'endométriose est qualifiée de profonde. C'est d'ailleurs l'une des formes les plus graves de l'endométriose.
La sévérité de l'endométriose est évaluée selon le score AFSR (American Fertility Society Revised ). Quatre stades de sévérité croissante (minime stade I, modérée stade II, moyenne stade III, sévère stade IV) sont décrits (3), en fonction de la profondeur de l'atteinte.