– Éviter les aliments salés : charcuteries, fromages, conserves de poissons (sardine, thon…), plats cuisinés, biscuits apéritifs, bouillon de cube, fonds de sauce, olives… – Attention à certaines eaux gazeuses riches en sel : la quantité de sodium pouvant aller jusqu'à plus de 1 500 mg par litre.
Consommer au moins cinq fruits et légumes par jour
Les corticoïdes font fuir le potassium dans les urines. En cas de corticothérapie, il faut augmenter ses apports alimentaires en potassium en mettant systématiquement au menu des fruits et/ou des légumes qui en contiennent tous de bonnes quantités.
Sur un traitement à long terme (au moins 5 semaines), une alimentation équilibrée, limitée en sel et en glucides est donc indispensable. Et pour éviter les reflux gastriques accrus par la prise de cet anti-inflammatoire, il faut aussi limiter les aliments acides, le thé, le café, les boissons gazeuses.
Enfin, pour vous aider à tout éliminer, il est conseillé de faire une opération détox du foie pour repartir du bon pied après un traitement à la cortisone. Artichaut, Chardon-Marie, radis noir… sont des valeurs sûres pour réussir sa détox.
Les eaux Hépar, Contrex et Vittel sont riches en calcium et sont peu salées. En revanche, des eaux comme Vichy St Yorre très salées sont déconseillées en cas de prise de cortisone.
La cortisone induit peu d'interactions médicamenteuses et peut donc être associée à la plupart des autres médicaments.
Prise le soir, la cortisone peut effectivement être responsable d'insomnie. Elle est produite naturellement dans notre corps sous forme de cortisol. "Il y a un pic de libération du cortisol dans le sang et l'organisme le matin, entre 6 et 8 heures, explique Martial Fraysse, docteur en pharmacie. Le corps y est habitué.
Alcool et cortisone : association déconseillée
L'alcool peut diminuer l'absorption d'un médicament ou accélérer son élimination par l'organisme. Certains médicaments peuvent ralentir l'élimination de l'alcool par le corps et ainsi amplifier les effets de l'alcool.
Au-delà d'une durée de prescription de trois mois, la cortisone entraîne une rétention d'eau et de sel, qui peut faire gonfler mais surtout être source de problèmes si l'on souffre d'hypertension ou d'insuffisance cardiaque.
Si des symptômes tels que douleurs abdominales, fièvre ou troubles inhabituels du transit (diarrhées, constipation) apparaissent sous corticoïdes, n'hésitez pas à les signaler à votre médecin. On sait que ces troubles digestifs peuvent vous amener à prendre de façon moins régulière votre traitement par corticoïdes.
Les corticoïdes entraînent les effets suivants :
– Augmentation du taux de sucre dans le sang (glycémie), ce qui entraîne un risque potentiel de diabète.
Les corticoïdes augmentent l'appétit, et ça peut être bénéfique! Les corticoïdes pris par voie orale augmentent l'appétit. Cet effet apparait très précocement et est considéré par les patients comme un effet indésirable majeur du traitement.
Comment marche la cortisone? Après une prise orale de corticoïdes, leur absorption par l'organisme est bonne (environ 80%) et rapide (le taux sanguin maximal est atteint entre 1 et 2 heures après la prise).
Les effets secondaires de la cortisone
Prise de poids, fragilisation de la peau, fonte musculaire ou ostéoporose sont les effets secondaires que connaissent beaucoup de patients sous cortisone à haute dose. D'autres effets, neuropsychiatriques, sont moins connus bien que fréquents.
La cortisone fait gonfler, mais c'est réversible
« Le tissu adipeux des jambes et des bras tend à se réduire, tandis que celui des seins, du ventre et du visage augmente », observe le Pr Fardet.
A titre indicatif : 1 à 4 comprimés par jour chez un adulte de 60 kg. Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 2 à 4 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg. Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plus élevées.
Important : la plupart des effets secondaires concernent des prises de corticoïdes au long cours, et disparaissent à l'arrêt du traitement. Ne stoppez pas seul un traitement par corticoïdes à cause des effets secondaires, parlez-en à votre médecin !
Enfin, les corticoïdes, de par leur mécanisme d'action, ont pour conséquence de modifier la répartition des cellules graisseuses dans l'organisme ou d'entraîner de la rétention d'eau et de sel. Ces effets peuvent entraîner un changement de l'aspect du visage (arrondissement), notamment au niveau des joues et du cou.
Palpitations d'origine « extracardiaque ».
Les causes sont classiquement : Un stress intense. La grossesse. La prise de certains médicaments ou toxiques : bronchodilatateurs, corticoïdes, alcool, cocaïne, …
La prednisone fait généralement effet très rapidement — habituellement dans une période de un à quatre jours — si la dose prescrite est suffisante pour réduire le niveau d'inflammation. Certaines personnes ressentent les effets de la prednisone quelques heures seulement après avoir pris la première dose.
La question des anti-inflammatoires non stéroïdiens
Tous les anti-inflammatoires exposent au risque de détérioration de la fonction rénale chez tout insuffisant rénal, même dès le stade 3 (voir tableau I), surtout si ce patient est protéinurique, s'il suit un régime peu salé, s'il est traité par des diurétiques.
Résumé La toxicité digestive des anti-inflammatoires non stéroïdiens est bien démontrée et dominée par les lésions gastriques et duodénales, bien que des cas de plus en plus nombreux de toxicité intestinale aient également été rapportés.
Enfin, certains médicaments (antibiotiques, antidépresseurs, cortisone, etc.) et la tension psychique (stress, panique, peur, etc.) peuvent induire une transpiration excessive.
Les corticoïdes ou cortisone sont utilisés dans l'arthrose lors des poussées douloureuses aigues inflammatoires en infiltrations intra articulaires (genou, epaule, hanche, pied, main etc.).