La venlafaxine est le premier médicament antidépresseur à avoir fait l'objet d'essais cliniques pour soulager les bouffées de chaleur.
En revanche, autour de la ménopause, de nombreuses femmes se plaignent d'une forme de lassitude physique et morale : "Je me sens morose", "Je n'ai envie de rien entreprendre"... Celle-ci relève davantage d'une petite déprime et les hormones jouent indéniablement un rôle dans cette légère neurasthénie.
Le traitement de la ménopause possédant le plus de recommandations en 2021 lorsque l'intensité des symptômes est forte, est le traitement hormonal substitutif (THM).
La bêta-alanine, un acide aminé vendu sans ordonnance, peut être prescrite pour soulager les bouffées de chaleur chez les femmes qui ne prennent pas de traitement hormonal. Des médicaments de phytothérapie, d'homéopathie et certains oligoéléments sont également proposés dans les troubles liés à la ménopause.
Les autres plantes proposées contre les troubles de la ménopause sont le ginseng, l'igname sauvage ou yam (Dioscorea villosa), le trèfle rouge (Trifolium pratense), l'achillée millefeuille (Achillea millefolium) ou le gattilier.
La phytothérapie vient également à la rescousse des femmes ménopausées souffrant de fatigue intense. L'aubépine, la passiflore, la mélisse et la valériane sont de bonnes sources pour faciliter le sommeil. Elles peuvent aussi être consommées en infusions. Le magnésium, est lui aussi indiqué pour réduire la fatigue.
La vitamine B6 à l'arrivée de la ménopause
La pyridoxine (vitamine B6) agit contre les fluctuations entre œstrogènes et progestérone. Elle contribue aussi à lutter contre les nombreux signes de la ménopause, telle que la fatigue.
Cela peut être des bouffées de chaleur, des suées nocturnes, des maux de tête, une sensation de fatigue, des troubles du sommeil, une irritabilité ou des douleurs articulaires.
La ménopause est la période de la vie d'une femme où les règles ( menstruations ) s'arrêtent définitivement. Elle intervient généralement entre 45 et 55 ans et en général aux alentours de 50 ans. La ménopause est un phénomène naturel.
Les symptômes de la ménopause sont liés à la baisse des œstrogènes. L'obésité et le tabagisme accroissent les symptômes de la ménopause. Le sport et certains aliments peuvent réduire certains symptômes.
La ménopause artificielle consiste à injecter un médicament analogue de la LHRH. La LHRH est une hormone clé dans le cycle menstruel. Cette hormone est destinée à stopper la production d'oestrogènes. Cette injection provoque un état de ménopause artificielle.
Ce qui aide à la ménopause
Œstrogène végétal: le soja, les graines de lin et le trèfle rouge contiennent des substances analogues aux œstrogènes, qui atténuent les bouffées de chaleur. Le millepertuis: des études établissent l'effet antidépresseur du millepertuis, surtout sous forme d'extrait concentré.
L'effondrement de ces hormones qui interviennent dans la régulation de la température du corps est à l'origine du signe le plus connu de la ménopause: les bouffées de chaleur. Ces symptômes vasomoteurs favoriseraient la dépression.
Si les œstrogènes ont un effet antidépresseur, la disparition de la progestérone à la ménopause peut, de son côté, entraîner davantage d'agressivité. La progestérone exerce en effet un léger effet calmant et anxiolytique. Quand elle vient à manquer, il devient plus difficile de résister au stress.
Vos symptômes se sont atténués ou ont cessé. Vous vous sentez plus vous-même ou éprouvez un sentiment de bien-être. Vous constatez que vous dormez mieux et que vous êtes en meilleure santé. Normalement, c'est à ce moment-là que vous pourrez vous dire « Dieu merci, ça y est, c'est finalement terminé. »
1- Les inconvénients immédiats, survenant dès l'installation de la ménopause. Ils sont liés à l'insuffisance en œstrogènes, avec comme conséquence le syndrome climatérique : bouffées de chaleur, crises de sueurs, sécheresse vagino-vulvaire, troubles urinaires, douleurs articulaires.
Dans la majorité des cas, les bouffées de chaleur persisteront pendant plus d'un an, mais elles peuvent durer jusqu'à 5 ou 10 ans. On peut également citer les sueurs nocturnes, les insomnies, les douleurs articulaires et les troubles génito-urinaires (incontinence, infections urinaires, troubles sexuels).
Manque d'énergie, difficultés de concentration, troubles de la mémoire, du sommeil, sautes d'humeur, spottings… ces symptômes ne sont qu'un aperçu des conséquences possibles d'un manque de progestérone.
Des apports élevés (supérieur à 1500 µg d'ER par jour) augmentent le risque de fracture chez les femmes ménopausées.
À ce titre, on recommande de privilégier les activités d'endurance et de les pratiquer au moins 3 fois par semaine : vélo, natation, course à pied, marche, etc.