Thuyas, lauriers, fusains ou encore bambous, ces espèces persistantes vous protégeront des regards indiscrets tout au long de l'année. Pour vous cacher du vis-à-vis, pensez à bien choisir des arbres, plantes et arbustes à feuilles persistantes, c'est-à-dire qui ne perdent pas leur feuillage en automne ou en hiver.
Les principaux arbres à ne pas planter près des maisons
La raison est simple : ils peuvent gêner les voisins en se développant de façon excessive et en obstruant les fenêtres par exemple. Ainsi, les variétés d'arbres à éviter près des maison sont : l'eucalyptus, le chêne, l'orme, le prunus ou encore l'acacia !
Lorsque la hauteur de la plantation est inférieure ou égale à 2 mètres, la distance minimum à respecter en limite de propriété voisine est de 0,5 mètre. Lorsque la hauteur de la plantation est supérieure à 2 mètres, la distance minimum à respecter en limite de propriété voisine est de 2 mètres.
Type pivotant ou profond, caractérisé par un pivot prépondérant, le développement de longs pivots secondaires et de racines horizontales. C'est le cas du sapin, du pin sylvestre, du chêne, de l'orme, du noyer, du micocoulier…
Thuyas, lauriers, fusains ou encore bambous, ces espèces persistantes vous protégeront des regards indiscrets tout au long de l'année.
En période de sécheresse profonde, les racines d'un arbre planté près de la maison vont contribuer à assécher le sol. Dans ce cas, le sol se contracte et s'éloigne de la fondation et il peut arriver que la fondation, qui n'est plus retenue par la masse de terre qui la soutenait, se relâche et se fissure.
Parmi les arbres persistants pouvant cacher un vis-à-vis nous trouvons: Les Pins (parasol, d'Alep, maritime, noir...) Les Cèdres (du Liban, de l'Atlas, pleureur...) Les Magnolia (la variété grandiflora est persistante mais ce n'est pas le cas de toutes les variétés de Magnolias)
A proximité des canalisations, un massif de rhododendrons sera une bonne alternative. La question est d'autant plus importante si vous n'êtes pas propriétaire des canalisations mais que vous subissez une servitude de passage de ces canalisations sur votre terrain.
Petits arbres fruitiers : oranger, citronnier, framboisier, cerisier… Tous ces arbustes sont idéaux pour les petits espaces, car il est très facile de maîtriser leur ampleur en les taillant régulièrement. L'érable du japon : de taille moyenne et de croissance lente, il est l'allié des petits jardins.
Vous pourrez planter spirée, rosier, laurier-tin, pivoine, bruyère, cognassier du Japon, viorne, houx, seringat, chèvrefeuille, impatience, géranium vivace, pétunia, hellébore, marguerite, rose trémière… C'est ici aussi que vous installerez persil, cerfeuil, menthe ou, pourquoi pas, framboisiers ?!
Le magazine Terre Sauvage et l'Office national des forêts (ONF) ont dévoilé le palmarès de l'édition 2021 du concours de "l'Arbre de l'année". Le jury a cette fois-ci succombé pour le châtaignier de la commune de Celles-sur-belle (Deux-Sèvres), un arbre au tronc tortueux d'un âge estimé à au moins 600 ans.
À défaut de disposition particulière, et selon les termes de l'article 671 du code civil, il ne vous est pas permis d'avoir un arbre de plus de 2 mètres de hauteur s'il est planté à moins de 2 mètres de la clôture de votre voisin. S'il dépasse cette hauteur de 2 mètres, il faudra l'élaguer.
Étêter un arbre. L'étêtage d'un arbre consiste à couper sa flèche lorsqu'il est en pleine croissance afin de limiter sa hauteur. Il doit être exécuté avec soin et surtout au bon moment, de façon à ce que la pourriture ne s'installe pas dans le tronc.
Les fruitiers
Poiriers, vigne, kiwis (actinidia) ou pommiers produiront bien mieux palissés en palmette le long d'un mur exposé plein Sud. Dans le Sud du pays, vous pouvez envisager la plantation des agrumes.
La base d'un aménagement paysager aux abords d'une maison consiste à utiliser des plantes grimpantes dont les feuilles et les fleurs saisonnières décoreront la façade et encadreront joliment la porte d'entrée et les fenêtres. De nombreuses plantes grimpantes se marient bien aux pierres des maisons anciennes.
Il est impératif de ne jamais s'abriter sous un arbre, surtout si cet arbre est isolé ou ne fait partie que d'un petit groupe d'arbres. Aujourd'hui, il est démontré que les risques de foudroiement d'un arbre isolé en espace ouvert est environ 50 fois supérieur à celui d'un homme debout.