Le cyprès est connu pour être l'arbre des cimetières.
Vous devrez juste veiller à les tailler afin qu'ils ne débordent pas trop de l'espace alloué en concession : vous avez le choix entre lilas, camelia, fusain, laurier, buis, abelia, spirée, ciste, jasmin d'hiver, gaulthérie…
Une tombe fleurie tout l'hiver au cimetière
En cas de gelées, les cyclamens et la bruyère risquent de ne pas résister mais les pensées seront fleuries jusqu'au printemps où elles continueront à s'étoffer et offrir une multitude de fleurs. Les pensées ont le pouvoir de résister au gel et même à la neige passagère.
Des statues ou des figurines en guise d'ornement
Ces éléments s'associent avec une stèle en ardoise gravée et une potée de fleurs ornementales. Pour les croyants, les tombes peuvent être agrémentées d'une statue de la Sainte Vierge ou d'une croix.
Un cercueil de bonne qualité peut durer jusqu'à plus de 50 ans. D'un autre côté, les bois tendres comme le pin sont moins résistants et sélectionnés généralement pour une crémation.
Cela permet d'éviter l'effet « bouchon de liège » ou le caveau pourrait remonter à la surface si une inondation majeure venait à se produire dans le cimetière. L'eau pourrait « pousser » l'ensemble du caveau hors du sol, ce qui ferait mauvais genre.
Le dépôt de fleurs ou de plantes sur la pierre tombale du proche défunt fait partie du processus de deuil. C'est aussi souvent l'unique lieu de mémoire et un moyen de montrer que l'on pense toujours à lui. Lorsqu'on dépose un bouquet, on prend aussi le temps d'entretenir la tombe en ramassant les pots tombés par terre.
Le printemps
Si vous désirez mettre un peu de couleur sur la tombe de votre cher défunt, les bulbes de printemps tels que les tulipes, les jacinthes, les jonquilles, les perce-neige ou les muscaris sont une bonne alternative aux bouquets de fleurs traditionnels qui fanent trop vite.
Si vous êtes à la recherche d'une belle fleur pleine de symbolique et adaptée à des funérailles, envisagez sans hésiter le chrysanthème.
La mise en place d'une tombe végétalisée requiert l'intervention d'un jardinier spécialisé qui collabore souvent avec un opérateur funéraire. Le prix de ce type de sépulture se situe entre 2500 et 5000 euros. Ce prix inclut la pose du bac, du substrat, des plantes et des décorations (galets, statuettes…).
Le Cyprès. Cet arbre sacré chez de nombreux peuples, grâce à sa longévité et à sa verdure persistante, est également nommé "Arbre de vie", à l'instar du Thuya. Chez les Grecs et les Romains, le Cyprès est en rapport avec les divinités de l'enfer.
Chez les Grecs et les Romains, le cyprès ornait les nécropoles, car censé permettre de communiquer avec les régions souterraines. Il était lié au culte d'Hadès, le dieu des Enfers.
En été, à vous d'opter, selon vos envies, pour l'élégance de la Dipladénia, le raffinement des œillets, la douceur des hortensias ou pour des fleurs de cimetière plus odorantes comme la lavande ou même les géraniums.
Une tradition en hommage aux disparus
A l'origine, la Toussaint est une fête religieuse. En effet, le 1er novembre de chaque année est censé fêter tous les Saints et les martyres de l'Eglise catholique. Jour férié, le 1er novembre est l'occasion pour les familles de se réunir pour fleurir les tombes des défunts.
La bruyère d'hiver, en toute simplicité La floraison de la bruyère est intéressante, car elle offre une large palette de couleurs. Pour fleurir une tombe en hiver, elle est idéale. En plus d'embellir un monument funéraire, la bruyère est une plante qui ne gèle pas !
Un peu plus résistants, le camélia, l'hibiscus, l'hamamélis et le buis sont très rustiques puisqu'ils supportent des baisses de températures jusqu'à - 20 degrés. Le cornouiller et le lilas commun (très bel arbuste qui peut être cultivé sur tige) ne seront pas dérangés par des gelées jusqu'à -25°C.
Ses feuilles sont caduques et ses fleurs en trompette s'épanouissent de juillet à octobre à l'aisselle des feuilles, solitaires ou groupées par paires, rose foncé à centre rouge sombre avec étamine blanches et anthères jaunes. Très résistant au froid, cet arbuste supporte jusqu'à -20°C.
Le caveau est plus onéreux à construire qu'une « pleine terre », mais il permet également, dans la durée, de réduire les frais d'entretien, comparativement à une tombe pleine terre, qui « bouge » dans le temps. Certains monuments funéraires peuvent revêtir des formes diverses, parfois érigés sans limite de coût.
L'article R. 2223-3 du code général des collectivités territoriales dispose que « chaque inhumation a lieu dans une fosse séparée » et que « chaque fosse a 1,50 mètre à 2 mètres de profondeur sur 80 centimètres de largeur ».
Un cénotaphe est un monument funéraire élevé à la mémoire d'une personne ou d'un groupe de personnes et dont la forme ou l'ornementation rappelle un tombeau, mais qui ne contient pas de corps (contrairement au mausolée).