37.850 mètres. C'est le record d'altitude absolu pour un avion à réaction classique… et pourtant il a été établi il y a plus de 40 ans. C'est le russe Alexandr Vasilievich Fedotov à bord d'un prototype de l'aéronef intercepteur le
Parce que c'est l'altitude qui correspond au meilleur compromis entre vitesse et consommation de carburant. A cette hauteur, la densité de l'air est 4 fois plus faible qu'au niveau de la mer. Conséquences : la résistance à l'air diminue d'autant, ce qui autorise l'avion à doubler sa vitesse (environ 1 000 km/h).
Oui, mais essentiellement plutôt pour des raisons de densité de l'air. Plus on monte en altitude, moins l'air en effet oppose de résistance à l'avion et plus les moteurs sont efficaces. L'avion consomme moins de carburant et pourra voler plus vite. Pourtant attention, les avions ne peuvent pas monter indéfiniment.
C'est le cas du vautour de Rüppell qui a percuté un avion à 11.300 mètres d'altitude, indiquant qu'il pourrait peut-être monter encore plus haut. Ce rapace reste aujourd'hui encore le champion du monde toutes catégories confondues.
La portance devient égale au poids, la poussée devient égale à la traînée et donc en vol en palier, l'avion ne gagne ni ne perd de l'altitude, c'est pour ça que les avions ne tombent pas du ciel. L'avion vole à la même hauteur à vitesse constante, il est en vitesse de croisière.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
La force de traînée est donc celle qui s'oppose au mouvement de l'avion ; c'est la résistance à l'avancement. La force de portance, ou de sustentation, est celle qui maintient l'avion en l'air.
En fin de compte, les avions ne peuvent pas voler dans l'espace parce qu'il n'y a pas d'air dans l'espace. Les avions dépendent de l'air pour produire à la fois la portance et la propulsion. Comme il n'y a pas d'air dans l'espace, les avions doivent rester dans l'atmosphère terrestre.
La plupart des oiseaux volent à moins de 1000 mètres du sol.
Mais les oies à tête barrée qui migrent au-dessus des hauts sommets de l'Himalaya, sont capables de voler à plus de 9 000 mètres d'altitude. L'espace, lui, commence à environ 45.000 mètres d'altitude !
Avec son corps fuselé et sa large poitrine, le faucon pèlerin bat tous les records de vitesse… lorsqu'il est motivé. En moyenne, il plane à 90 km/h, ce qui n'est pas très spectaculaire, mais, quand il effectue des descentes en piqué pour attraper des proies en vol, il est capable de doubler voire quadrupler sa vitesse.
On peut croire que c'est par raisons de sécurité. Le [L'océan] Pacifique est le plus grand et le plus profond des océans. Si un avion rencontre un problème alors qu'il le survole, les pilotes auront du mal à s'en sortir sans aucun endroit pour atterrir.
C'est en 1972 que le pilote français Jean Boulet a battu le record d'altitude à bord d'un hélicoptère. Aux commandes de son SA 315B Lama, il a atteint 12.442 mètres de hauteur. Le record mondial d'altitude pour un hélicoptère remonte au 21 juin 1972, et c'est un Français qui le détient !
Le SR-71 Blackbird est le détenteur actuel du record. Santos-Dumont le 12 novembre 1906, sur son 14-bis (premier record du monde officiel).
En effet, à 11 000 mètres d'altitude la température extérieure est d'environ -60°C alors que dans le train d'atterrissage, elle varie entre -18 et -12°C d'après une étude américaine publiée en 2002.
Rafale (France) : 15 000 mètres (50 000 pieds) F15 Eagle (Etats-Unis) : 20 000 mètres (65 600 pieds) MiG 31 (Russie) : : 26 400 mètres (86 600 pieds) F35 JSF (Etats-Unis) : 18 500 mètres (60 600 pieds)
ENDURANCE – Des scientifiques ont découvert que certains oiseaux comme le martinet sont capables de passer 10 mois de l'année à voler, sans jamais se poser. Ils dorment et mangent dans les airs. Sacrément endurant, le martinet.
L'aigle royal, est un rapace prédateur parmi les plus puissants du monde puisqu'il se hisse juste derrière la harpie féroce (Harpia harpyja).
Les pigeons voyageurs, eux aussi, volent en groupe – souvent en duo. Mais loin de leur faciliter la vie, ce mode de déplacement leur demande plus d'efforts qu'un vol en solo !
Mais l'explication la plus plausible est sans doute celle-ci : l'avion vole à vitesse réduite et des vents violents vont dans sa direction, tout comme l'automobiliste. Ce serait donc en fait une illusion d'optique.
En effet, si de la neige tombe sur le dessus de l'aile, elle peut peser plusieurs tonnes, ce qui réduit mathématiquement les performances de l'avion. De même, si de la glace s'accumule elle peut modifier la forme de l'aile, ce qui altère l'écoulement de l'air et peut réduire la portance de l'avion.
Un record à 253 000 km/h
Le défi est immense quand on sait que le véhicule le plus rapide jamais conçu à ce jour est la sonde d'exploration du système solaire Helios 2, qui a atteint la vitesse record de 253 000 km/h…
Le kérosène est le carburant pour avions le plus utilisé. Il sert aux jets civils et militaires, aux avions à turbopropulsion et aux hélicoptères entraînés par des moteurs à turbines. Il entre en ébullition autour de 150 °C –250 °C et, comme le diesel, appartient à la catégorie des distillats de densité moyenne.
Les recourbures au bout d'ailes, communément appelé « Winglets », permettent de réduire la trainée induite et par conséquent réduire la consommation de carburant. Comment ? L'écoulement de l'air au-dessus et en-dessous de l'aile crée des tourbillons en bout d'aile créant ainsi des frottements supplémentaires .
L'avion s'élance sur la piste pour atteindre les 200 à 250 km/h. C'est la vitesse de décollage dite V1. Au-delà de cette vitesse, un pilote est obligé de décoller quoi qu'il arrive car il ne serait plus possible d'arrêter l'avion dans les limites de sécurité prévues.