Dans le cas où se tient une audience, on entend d'abord l'avocat du demandeur puis celui du défendeur et, le cas échéant, l'avis du ministère public.
Le juge qui préside l'audience organise la tenue des débats.
Il donne la parole, en premier lieu au demandeur : Personne engageant un procès et qui demande une réparation de son préjudice, puis dans un deuxième temps au défendeur : Personne contre laquelle une action en justice est engagée.
chaque affaire est ensuite appelée individuellement pour être plaidée : le demandeur doit parler en premier.
L'introduction. L'introduction constitue la première partie d'une plaidoirie. Premièrement, vous devez rappeler les faits en les résumant. Cela signifie que vous devez écarter les actions superflues et inutiles.
le magistrat déclare l'audience ouverte. les participants finissent de se positionner et d'arranger leur posture, puis le magistrat reprend la parole pour annoncer l'affaire.
Si vous devez assister à une audience, vous devez être convenablement vêtu. Préférez une tenue soignée et sobre et évitez les vêtements courts.
Mettez une tenue propre et convenable, sans casquette ou chapeau, soyez à l'heure voire en avance, éteignez votre téléphone en arrivant au tribunal et adoptez un comportement correct, pas de mains dans les poches par exemple ni de chewing-gum en bouche. Ne venez pas avec un canif ou couteau suisse sur vous.
Elle comprend des rebondissements, du suspense et un dénouement, explique Pascal Créhange, avocat au barreau de Strasbourg et auteur d'Introduction à l'art de la plaidoirie (Lextenso éditions). Comme un acteur, l'avocat doit donc savoir raconter et faire vivre une histoire, tout en modulant son débit de parole.
L'avocat n'est pas à votre place, ne lui demandez pas ce qu'il ferait ou ce qu'il convient de faire. Une fois la situation objective exposée, exprimez lui ou décrivez lui ce que, pour vous, elle doit devenir dans l'idéal, tant sur le plan matériel que personnel.
Le socle d'une bonne relation entre un avocat et ses clients est la confiance. Cette confiance doit être mutuelle : vous devez accepter de vous fier à l'avocat qui défend vos droits, de la même manière que celui-ci doit vous rendre des comptes.
En France, les statistiques indiquent que le taux d'accueil des appels varie en fonction de la nature de l'affaire. Par exemple, en matière civile, ce taux se situe généralement autour de 40%, tandis qu'en matière pénale, il est d'environ 30%.
C'est-à-dire que la Cour d'appel va annuler le jugement dans son intégralité et rendre sa décision. Enfin, la Cour d'appel peut rendre un arrêt partiellement infirmatif, c'est-à-dire qu'elle va confirmer une partie de la décision des juges du fond et infirmer l'autre partie et rendre sa décision.
1 mois (cas général), 15 jours pour les référés, les décisions en matière gracieuse, celles du juge de l'exécution, 10 jours pour les jugements de redressement ou de liquidation judiciaires etc.
Les juges, mais aussi les parties, peuvent poser des questions. Les éventuels témoins et experts sont entendus. Cette phase d'explication et d'interrogatoire, appelée "instruction à l'audience", porte à la fois sur les faits et sur la personnalité du prévenu.
Depuis 2019, chaque justiciable peut consulter l'état d'avancement de son dossier civil sur l'espace personnel du site justice.fr. Ce service est ouvert aux affaires pénales depuis le 15 novembre 2021.
Vu les articles 6 de la Convention européenne des droits de l'homme et 199 du code de procédure pénale : 19. Il se déduit de ces textes que, devant la chambre de l'instruction, la personne mise en examen ou son avocat doivent avoir la parole les derniers.
Concrètement, pour s'adresser à un avocat, on dit "Maître", pour les femmes et pour les hommes. C'est d'ailleurs la même chose pour d'autres professionnel(le)s du droit : les notaires, les huissiers, etc. Ce ne sera toutefois pas un crime de lèse-majesté que de dire "Madame" ou "Monsieur" à votre avocat(e).
Un bon avocat doit se montrer disponible et vous tenir régulièrement au courant de l'avancée du dossier. Pensez ainsi à interroger votre avocat dès le premier rendez-vous sur ses moyens de communication privilégiés et sur sa disponibilité.
Communiquer. Si votre avocat ne semble pas travailler sur votre dossier, parlez-en à votre avocat et expliquez-lui vos préoccupations. Les avocats peuvent souvent sembler déborder, sans pour autant négliger votre affaire. Si vous ressentez le moindre doute donc, n'hésitez pas à lui en faire part.
Cette tradition est apparue lors du commencement de ce métier. En effet, les avocats étaient des clercs laïcs (église catholique) représentant les ministres ordonnés. Depuis, l'habitude d'appeler un avocat « Maître » est restée.
Les avocats d'affaires ne plaident pas souvent devant les tribunaux. La gestion de leur dossier se fait dans la plupart des cas dans les cabinets ou dans les sociétés de leurs clients. Ainsi, ils font office de conseillers à leurs clients. Cette catégorie d'avocat se retrouve devant les tribunaux qu'en cas de litige.
Les audiences civiles
En effet, il n'est pas rare qu'une audience civile dure entre 30 minutes et 2 heures. Toutefois, certaines affaires plus complexes peuvent nécessiter plusieurs audiences, ce qui rallonge la durée totale du procès.
Dans la conversation, on s'adresse au juge en disant, « Monsieur le Juge/Madame la Juge (nom) ». Dans la correspondance, la formule d'appel est « Monsieur le Juge » ou « Madame la Juge ». En français, on n'utilise ni le mot « cher » ni le nom du destinataire dans la formule d'appel d'une lettre.
Optez pour un des vêtements dans lesquels vous vous sentirez à l'aise dans un style classique et avec des couleurs neutres. Un costume sombre, une chemise blanche avec un pantalon (hommes et femmes) ou une jupe (femmes) est une tenue appropriée dans de telles situations.
Réunir les preuves et avoir des témoins
La preuve est l'élément crucial d'un procès. Si un client réussit a réunir les preuves de son innocence ou les preuves qui condamnent son vis à vis, il a de très fortes de gagner les procès. Les juges ne tiennent pas compte d'un argumentaire sans preuve.