Le bouleau est une autre essence populaire pour le poêle à bois. Le bois s'allume proprement et a donc besoin de peu d'oxygène. De ce fait, le conduit de fumée se salit moins vite.
Les bois à éviter dans une cheminée
On évite d'abord les bois provenant d'arbres résineux : sapin, pin, mélèze, épicéa…. Car s'ils présentent l'avantage d'avoir un fort pouvoir calorifique, ils brûlent rapidement et sont riches en sève.
Nous vous conseillons d'éviter les bois tels que le châtaignier et le platane. Ils ont tendance à éclater et peuvent donc être dangereux.
Un feu ne produit presque pas de fumée s'il brûle du haut vers le bas, comme une bougie. Si vous placez le module d'allumage au sommet de la pile de bois, il fera office de mèche. Une seule allumette suffit maintenant pour allumer le module d'allumage et le feu prend, sans papier ni car- ton.
Mettre les bûches du bois sec en bas ainsi qu'un peu de bois d'allumage sec et un allume-feu au centre ! La combustion se fait du haut vers le bas. L'allumage inversé est une technique employée avec tous les appareils à bûches (poêles, cheminées, foyers ouverts…). Il s'agit tout simplement d'allumer le feu par le haut.
Mauvais tirage, dépassement du faîtage insuffisant, conduit inadapté, problème de combustible ou manque d'aération : les facteurs sont nombreux pour expliquer le phénomène de retour de fumée du poêle à bois.
Le bois de chêne produit des braises qui durent longtemps, mais il demande un gros apport de température pour éviter la production d'acide tannique qui pourrait noyer le bois. Le bouleau est un bon bois : il se distingue par une belle flamme bleue mais brûle plus vite que le bois de hêtre.
Des résineux qui brûlent mal (à des températures pas assez élevées) encrassent les conduits et les vitres de vos poêles et cheminées. En effet, les résineux contiennent de la résine qui aura tendance à encrasser davantage que les feuillus qui n'en contiennent pas.
C'est le cas des résineux, qu'il est préférable de n'utiliser qu'en début de foyer. Plus généralement, tout bois trop humide brûlera mal et encrassera la cheminée. Le peuplier d'Italie, le platane et le tilleul brûlent assez mal.
Les bois durs : Chêne, frêne, charme, hêtre et orme.
Ils ont une puissance calorifique optimale. Les bûches se consument plus lentement et produisent de la chaleur sur une durée plus longue. Ils permettent d'avoir d'abondantes braises et prolongent la production de chaleur.
La fumée de bois contient aussi de petites quantités d'autres composés toxiques, comme les oxydes d'azote et les dioxines chlorées. Les oxydes d'azote peuvent contribuer à des dangers environnementaux comme le smog et les pluies acides.
Le chêne comme bois de chauffage
Sec, il produit peu de fumées se consume lentement et ne salit que très peu votre installation (quel est le meilleur bois de chauffage).
Parmi toutes les essences de bois disponibles, le charme est souvent cité comme un bois de chauffage idéal. Bois de feuillu dur, il brûle en effet longtemps, dégage beaucoup de chaleur et n'éclate pas à la chaleur.
Un bois trop humide
Au-delà, une partie de l'énergie thermique sera utilisée pour évaporer l'eau que contient le bois, sans produire de chaleur. Un bois complètement humide ne « brûlera » donc pas réellement. Il se consumera et se transformera en une sorte de charbon, sans vous fournir beaucoup de chaleur.
Bien au au contraire : il est impératif d'éviter que le bois soit constamment mouillé par la pluie. Le risque est alors non seulement de rallonger la durée de séchage, mais aussi de voir de la moisissure apparaître sur les bûches, rendant leur combustion quasiment impossible.
Actuellement, le prix du stère de bois de chauffage balance entre 30 et 120 €. La plupart du temps, il est entre 50 € et 70 €. Ce qui donne une moyenne de 0,04 € / kWh. Il est évident que ces prix changent suivant les frais de transport du bois car ils constituent entre 20 à 30% du prix.
Peut-on ramasser du bois ? Non, ramasser du bois mort est tout simplement interdit. Sa décomposition permet en fait à la forêt de se régénérer. Pas question non plus de vous servir parmi les tas de bûches entreposées par-ci par-là.
Comment mesurer le tirage d'un poêle à bois ? Pour mesurer le tirage d'un poêle à bois, il faut percer un petit trou pour pouvoir insérer une canne de mesure, dans le conduit où passent les fumées. Il faudra aussi se doter d'un déprimomètre, qui permet la mesure de la dépression des fumées.
Le conduit d'évacuation est obstrué : un poêle à bois qui fume quand on ouvre la porte signifie que les fumées ne sont pas évacuées vers l'extérieur. Elles finissent par refouler dans la maison. C'est souvent le cas si la cheminée a servi plusieurs années.