Le cessez-le-feu est effectif à 11 h, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons, et annonçant la fin d'une guerre qui a fait pour l'ensemble des belligérants plus de 18,6 millions de morts, d'invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils.
La capitulation, signée à Reims le 7 mai 1945 puis à Berlin-Karlshorst dans la nuit du 8 au 9 mai, place l'État allemand en debellatio (anéanti par la guerre) : il a perdu son droit d'assurer sa survie par la négociation de concessions territoriales ou politiques.
Le 11 novembre 1918, est signé à Rethondes l'armistice qui met fin à la Première Guerre mondiale. Le 11 novembre 1920, la dépouille d'un soldat inconnu est inhumée sous l'Arc de Triomphe à Paris. Une loi du 24 octobre 1922 fait du 11 novembre un jour férié consacré à la commémoration de la victoire et de la Paix.
Le 11 novembre 1918, après plus de quatre ans d'horribles combats et la perte de millions de vies, les canons du front occidental se sont tus. Bien que les combats se soient poursuivis ailleurs, l'armistice entre l'Allemagne et les Alliés a été la première étape pour mettre fin à la Première Guerre mondiale.
Après la signature, Hitler ordonne la destruction de la Clairière. Le wagon est emporté en Allemagne et sera incendié en 1945. Contrairement aux idées reçues, la clairière historique se situe sur le territoire de Compiègne et non à Rethondes comme l'évoquent les livres d'histoire.
Le 11 novembre 1918 vers 5 h 30 du matin, juste après la signature du traité, à la sortie du « wagon de l'Armistice » : de gauche à droite au premier plan, l'amiral britannique Hope (en), le général Weygand, l'amiral britannique Wemyss, le maréchal Foch (avec une canne et un képi ), le capitaine de la Royal Navy ...
Le 21 juin Hitler entouré de son état-major reçoit dans le wagon, replacé dans la clairière, la délégation française conduite par le général Huntzinger. Elle écoute les conditions d'armistice puis Hitler quitte la clairière.
De 1914 à 1918, la Première Guerre mondiale a ravagé le monde. Conflit d'une ampleur inconnue jusqu'alors, il aura fallu plus de 4 années pour qu'enfin, un armistice final soit signé le 11 novembre 1918.
Afin d'éviter cette situation et de conserver une armée intacte, capable d'écraser une révolution naissante, l'État-Major allemand obtient, le 9 novembre 1918, l'abdication de l'empereur Guillaume II (celui-ci s'exile aux Pays-Bas qui n'avaient pas pris partie pendant la guerre).
L'armistice du 11 novembre 1918 devait signer la fin de la «der des ders». On sait ce qu'il en fut. Le 3 septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclaraient la guerre à l'Allemagne, ouvrant alors une nouvelle période à feu et à sang. Ce, jusqu'au 8 mai 1945 date, de la capitulation allemande.
Les représentants du Haut Commandement allemand signent un nouvel acte de capitulation à Berlin le 8 mai 1945 à 23h01 en présence des représentants de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France.
Le 11 novembre 1918, l'Armistice - convention négociée par les autorités militaires qui a pour objectif immédiat la fin des combats - est signé à Rethondes dans le train du maréchal Foch, conservé en forêt de Compiègne.
Il célèbre la victoire des armées françaises sur l'ennemi. L'hommage rendu le 11 novembre 1919 est discret. Une minute de silence est organisée en l'honneur des personnes tombées pendant la Grande Guerre. La cérémonie se déroule dans la chapelle des Invalides en présence du maréchal Foch.
Une note confidentielle de l'armée allemande, révélée par le journal Bild, livre le scénario d'une Troisième Guerre mondiale dès l'été 2025. Celle-ci, baptisé « Alliance défense 2025 », envisage un conflit généralisé en Europe entre les membres de l'Otan, d'un côté, et la Russie et ses alliés de l'autre.
Côté vainqueurs, l'acte de capitulation (*) est signé par le général Walter Bedell-Smith et le général soviétique Ivan Sousloparov. Le général français François Sevez, adjoint du général Juin et chef d'état-major de la France Libre, est invité à le contresigner à la fin de la cérémonie en qualité de simple témoin.
Seconde Guerre mondiale - Points clés
Le traité de Versailles, la crise économique, le nazisme et l'impérialisme japonais sont les principales causes de la guerre. Pendant les premières années, l'Allemagne nazie occupe une grande partie de l'Europe et le Japon une partie de l'Asie du Sud-Est.
En France, les soldats qui combattent sur le front sont appelés les « poilus », en référence à l'expression « avoir du poil », qui signifie « être vaillant, courageux ».
Alors, pourquoi la défaite allemande ? Parce que le pays ne tient plus : plus assez de fer pour les obus, plus assez de pain pour nourrir la population, plus assez d'hommes pour remplacer ceux qui sont tombés, de main-d'œuvre, d'argent… l'Allemagne est au bout du rouleau.
Le gouvernement allemand demande alors le 4 octobre 1918, par l'intermédiaire du représentant des armées Alliées, le président américain Wilson, d'entamer des négociations d'armistice. » - Cécile Bosquier-Britten, chef de la division guerre et armée de Terre au SHD de Vincennes.
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo.
Le début de la campagne de France commence par l'invasion de la Belgique par l'armée allemande. Adolf Hitler viole la neutralité de la Belgique, pour mener une offensive vers la France, et vaincre les troupes alliées.
Les 4 pays vainqueurs de la Première Guerre mondiale sont la France, le Royaume-Uni, les États-Unis et enfin l'Italie qui a changé de camp.
Signature de l'armistice. À gauche le général Keitel, à droite, la délégation française avec le général Huntziger entouré du général d'aviation Bergeret et du vice-amiral Le Luc (de profil, à droite). Le général Huntziger signe l'armistice pour la France.
Victoire des Alliés. Chute de la dynastie des Romanov, des Habsbourg et des Hohenzollern. Fin des empires russe, allemand, austro-hongrois et ottoman.
Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés en quatre ans et une célébration de la victoire, celle de la France. L'armée française a joué un rôle capital dans la victoire sur l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale.