Vous êtes soumis au régime de la micro-entreprise si votre chiffre d'affaires ne dépasse pas 77 700 €. Si vous dépassez ce seuil, vous passez au régime fiscal du réel simplifié.
20 740 € pour les activités commerciales (BIC) ; 12 030 € pour les prestations de services (BIC) ; 9 675 € pour les prestations de services et les professions libérales non réglementées (BNC) ; 9 120 € pour les professions libérales réglementées (BNC).
Si vous exercez une activité mixte (ventes et prestations de service) : votre chiffre d'affaires global annuel N-1 ou N-2 ne doit pas avoir dépassé 176 200 € et la partie relative aux activités de service ne doit pas avoir dépassé 72 600 €.
Quel chiffre d'affaires ne pas dépasser en auto-entrepreneur ? En ce qui concerne les auto-entrepreneurs, le nouveau plafond 2023 est le suivant : 77 700 € HT pour les activités libérales et de prestations de services ; 188 700 € HT pour les activités commerciales et de logement.
Exemple : pour toucher 2 000 € net de salaire, le montant des charges sociales est de : 81% x 2 000 € = 1 620 €. Il faudra donc débourser 3 620 € pour toucher 2 000 € net. Donc pour maximiser vos revenus en SASU vous avez intérêt à vous distribuer tous les bénéfices en dividendes.
Toutefois, le statut juridique qui prévoit l'exonération des charges sociales est la SAS. La SAS ou société par actions simplifiée, ou son équivalent unipersonnel SASU, permet au dirigeant et président de bénéficier de l'exonération de charges sociales.
Selon la dernière étude en date publiée par l'INSEE, le revenu moyen des micro-entrepreneurs est de seulement 590 €/mois. Toutefois, ce nombre cache d'importantes disparités, notamment entre les personnes cumulant auto-entreprise et salariat et celles exerçant uniquement une activité indépendante.
Oui ! En effet, si une personne physique ne peut avoir qu'une seule micro-entreprise, il est en revanche possible d'y exercer plusieurs activités, même si elles n'ont aucun lien entre elles.
0,3 % du chiffre d'affaires pour les artisans ; 0,1 % du chiffre d'affaires pour les commerçants ; 0,2 % du chiffre d'affaires pour les professions libérales réglementées et non réglementées.
Depuis la loi Pinel du 1er janvier 2016, il n'existe plus aucune différence entre auto-entrepreneur ou micro-entreprise. Les deux régimes ont été rassemblés pour former un seul statut : la micro-entreprise.
En cas d'activité mixte (vente et prestations de services), le chiffre d'affaires global ne doit pas dépasser 188 700 € incluant un chiffre d'affaires maximal de 77 700 € pour les prestations de services.
Les auto-entrepreneurs qui ont le statut de commerçant ou d'artisan sont rattachés à la SSI et cotisent pour leur retraite complémentaire auprès de la retraite complémentaire des indépendants (RCI).
Le statut d'auto-entrepreneur présente des inconvénients de nature fiscale et sociale qui peuvent faire obstacle aux projets de croissance de l'entrepreneur : seuil du chiffre d'affaires limité, impossibilité de récupérer la TVA ou de déduire les charges, cotisations sociales calculées sur le chiffre d'affaires et non ...
La meilleure des stratégies consiste à travailler sur la façon dont vous vous rémunérez. Vous devez prendre en compte, non seulement, le montant de votre rémunération, mais également votre statut social salarié ou non salarié (TNS), ainsi que la nature juridique de votre société. Tout découle de ces choix.
Pour ce faire, il suffit d'inscrire le terme « Néant » dans la case dédiée à la retranscription du montant. Bon à savoir : un travailleur indépendant qui recourt aux plateformes virtuelles et qui tente de ne pas déclarer son chiffre d'affaires risque de subir un contrôle fiscal.
Par conséquent, il est conseillé de procéder à l'immatriculation de votre auto-entreprise quelques semaines seulement avant votre date présumée de début d'activité. A noter qu'au moment de l'immatriculation il vous sera demandé une date de début d'activité.
La création d'une entreprise individuelle exerçant une activité commerciale vous coûte 24,08 €.
Micro-entrepreneur et auto-entrepreneur : plus aucune différence depuis 2016. Une fusion entre les deux régimes a eu lieu au début de l'année 2016. Depuis cette date, auto-entrepreneur et micro-entrepreneur font référence à la même notion.
Il n'y a qu'un seul numéro SIREN par entreprise mais une entreprise peut se voir attribuer plusieurs numéros SIRET distincts si elle a d'autres établissements en plus de son siège social.
SAS / SASU et micro-entreprise
On peut également être associé d'une SAS et micro-entrepreneur. Il n'y a donc pas de restrictions dans le cumul du statut micro-entrepreneur avec un mandat de dirigeant de SAS ou un statut d'associé de SAS.
Les activités possibles
Ainsi, une entreprise de multiservices peut à la fois proposer des prestations dans le domaine du bricolage, du jardinage, de l'électricité, de la plomberie, la mécanique, la menuiserie ainsi que plusieurs autres activités qu'elle peut exercer en fonction des besoins du marché.
Risque lié à la précarité des revenus tirés de l'activité
L'auto-entrepreneur qui se contente de sa seule activité d'auto-entreprise, ne doit pas oublier qu'il ne bénéficie plus de l'assurance chômage et qu'en cas de perte de ses clients, il risque de se retrouver sans aucun revenu.
Le taux sera de : 3,6% si votre activité est commerciale ; 6,2% si votre activité est une prestation de services ou une activité libérale ; 5,9% si votre activité est une activité libérale relevant de la CIPAV.
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS).