Depuis la loi ALUR, le juge de l'exécution ou le juge qui prononce l'expulsion peut lui octroyer un délai qui ne peut désormais être inférieur à 3 mois sans dépasser 3 ans.
Le juge reporte sa décision, pour différentes raisons, pouvant être spécifiques à chaque situation. Si l'expulsion est prononcée, vous recevrez un commandement de quitter les lieux dans un délai variable. Ce document, signifié par l'huissier, précise que vous avez 2 mois pour quitter votre logement.
À l'issue du délai d'un mois, si le locataire n'a pas quitté les lieux et n'a pas fait appel, le propriétaire bailleur délivre un commandement de quitter les lieux par huissier, et le locataire dispose alors de 2 mois pour libérer le logement.
La trêve hivernale est la période durant laquelle les procédures d'expulsion d'un locataire qui ne paye pas son loyer sont suspendues. Elle est fixée du 1er novembre 2021 au 31 mars 2022.
Dès lors que vous êtes menacé d'expulsion, il convient de saisir la commission de médiation de votre département via la préfecture ou les services sociaux pour faire valoir votre droit au logement opposable (DALO).
La trêve hivernale est une période pendant laquelle « il est sursis à toute mesure d'expulsion » (article L 412-6 du Code des procédures civiles d'exécution). En pratique, cela signifie que l'on ne peut pas mettre le locataire d'un logement à la rue pendant l'hiver.
Au début du processus d'expulsion
En alternative, vous pouvez simplement faire une demande de relogement. La procédure DALO est celle qui est conseillée à ce niveau. Vous avez de fortes chances d'être relogé avant l'expulsion elle-même si la commission DALO vous reconnaît comme étant prioritaire.
Si vous êtes menacé d'expulsion pour non-paiement du loyer, vous pouvez faire appel à des aides financières comme : Le FSL. La garantie Loca Pass. Lire la suite.
Le Préfet est informé par l'huissier de cette assignation. Celui-ci peut entamer une enquête sociale. Il est dans votre intérêt de montrer votre bonne volonté en facilitant sa réalisation. Cette enquête intervient dans le délai de deux mois entre la date de réception de votre assignation et la date de votre audience.
Sauf disposition spéciale, l'expulsion d'un immeuble ou d'un lieu habité ne peut être poursuivie qu'en vertu d'une décision de justice ou d'un procès-verbal de conciliation exécutoire et après signification d'un commandement d'avoir à libérer les locaux.
Une décision de justice met un terme définitif à un conflit. La solution adoptée par le juge peut donc être appliquée par les parties y compris par le recours à la force. On dit ainsi que le jugement est doté de la "force exécutoire".
Le commandement de quitter les lieux est un acte d'huissier qui sera délivré dès lors que le bail sera résilié et qu'aucun accord avec le bailleur ne sera intervenu. Il fait suite à la décision de justice et ordonne au ménage de libérer les lieux avec le concours de la force publique si besoin.
On appelle “locataire protégé” une personne âgée de 65 ans ou plus qui dispose de ressources inférieures aux plafonds en vigueur, selon l'emplacement de la location et de la composition du loyer.
Le coût du commandement de payer (coût de l'acte d'huissier de justice) est à la charge du locataire, car, dans le cadre de la clause résolutoire, il s'agit d'un acte de recouvrement exigé par la loi (article L. 111-8 du Code des procédures civiles d'exécution et article 24 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989).
Focus sur les frais d'huissier dans une procédure d'expulsion : Vous pouvez être engagé dans une procédure d'expulsion de vos locataires en cas de loyers impayés. Hormis une action en justice et en cas de tentative d'accord amiable, c'est au propriétaire, donc au bailleur, de régler les frais d'huissier.
Le maire peut proposer des candidats en fonction des logements qui lui ont été réservés, tout comme peut le faire Action logement. L'État, sur le contingent préfectoral, peut proposer des candidats qui répondent aux critères des ménages prioritaires.
En cas d'urgence, appelez le 115 Si vous avez besoin d'aide pour recherche de foyers ou d'hôtels ou inscription à la commission d'hébergement, contactez votre assistante sociale de secteur Si vous êtes salarié, vous pouvez faire une demande auprès du collecteur 1% logement de votre entreprise.
Le 115 : si vous êtes seul, dans la rue, sans solution de logement, appelez le 115. Le Samu Social vous informe sur les possibilités d'hébergement d'urgence, d'accueil de jour, sur les lieux de distribution de repas, sur les structures de soins et sur les services sociaux du département où vous vous trouvez.
La procédure dure en moyenne entre 18 et 24 mois, voire plus avec les délais rallongés dus au Covid, sans compter les renvois, les délais accordés et la trêve hivernale. Elle se décompose en une phase amiable, un commandement de payer par huissier, une assignation au tribunal et l'expulsion à proprement parler.
La trêve hivernale interdit uniquement d'expulser le locataire du logement. Le tribunal peut ordonner l'expulsion à une date comprise entre le 1er novembre et le 31 mars, mais le locataire ne pourra être expulsé qu'à compter du 1er avril, terme de la trêve hivernale.
Non, le propriétaire n'a pas le droit d'entrer dans le logement du locataire sans son autorisation. S'il le fait, le locataire peut porter plainte pour violation de domicile et le propriétaire s'expose alors à une peine d'un an d'emprisonnement ou à une amende de 15 000 €.
Quel est le délai d'un commandement de quitter les lieux ? Le commandement de quitter les lieux laisse au locataire expulsé un délai de 2 mois pour quitter le logement. Durant cette période, l'expulsion forcée ne peut avoir lieu.
Par définition, la sommation de déguerpir – également appelée « sommation de quitter les lieux » – est une mise en demeure faite par un Commissaire de justice afin de convaincre amiablement le locataire de remettre le logement au bailleur, à défaut de quoi une procédure d'expulsion pourra être mise en œuvre à son ...
Sauf si la notification est faite directement par la juridiction, il faut demander à un huissier de procéder à la signification. Ensuite, on attend un mois (en première instance) ou 15 jours (en référé) ou encore 2 mois (après un appel). Si la décision n'est pas contestée, elle est définitive.