En revanche, au titre de deux arrêts de travail successifs qui ont une cause distincte, le délai de carence de 3 jours s'applique aux deux arrêts.
Cette spécificité s'applique pour une durée de trois ans. Entre un arrêt de travail initial et sa prolongation, le délai de carence ne s'applique pas si le délai entre les deux arrêts ne dépassent pas 48h. Il n'y pas de délai de carence pour un congé maternité, un congé paternité ou un congé d'adoption.
Si votre arrêt initial est prolongé, vous devez tenir informé votre employeur de l'évolution de votre maladie. Vous devez lui transmettre les documents concernant votre éventuelle prolongation d'arrêt de travail. L'usage est de prévenir son employeur dans un délai de 48 heures suivant la prolongation.
Notion de rechute
On parle de rechute lorsque les conditions suivantes sont remplies: Le travailleur doit avoir repris normalement le travail et être retombé en incapacité de travail pour le même motif.
Est-ce possible de poser 2 arrêts de travail différents en simultanée ? Bonjour estelle01, Il n'est pas possible de poser deux arrêts simultanés. Je vous invite à contacter l'un de vos médecins pour faire le point avec eux, afin de déterminer lequel des arrêts correspond le mieux à votre situation.
Il est donc clairement établi que c'est le médecin ayant accordé l'arrêt initial qui peut, lui seul, prolonger cet arrêt. La sanction est claire, elle aussi, puisqu'elle consiste en la perte des indemnités journalières accordées à l'assuré.
La prolongation de l'arrêt doit être prescrite par le médecin prescripteur de l'arrêt initial ou par le médecin traitant, sauf impossibilité dûment justifiée par l'assuré.
La rechute est le retour, la réapparition des symptômes d'une lésion qui était en voie de guérison. La récidive est la réapparition d'une lésion après un temps plus ou moins long de guérison. L'aggravation est l'augmentation de la gravité d'une lésion ou de ses séquelles.
Si la maladie s'aggrave pendant la rémission, on parlera de rechute. Si la maladie réapparaît après la guérison, il s'agit cette fois d'une récidive. Enfin, si la personne ne parvient pas à se sortir totalement du symptôme dépressif pendant au moins deux ans, on considère qu'il s'agit d'une forme chronique.
Avant la fin de votre arrêt de travail initial, vous devez prendre rendez-vous avec un médecin conseil de la caisse d'Assurance Maladie pour une visite de prolongation.
Durant la prolongation de votre arrêt de travail, vous serez indemnisé selon les mêmes modalités que durant votre arrêt initial, mais le délai de carence ne s'applique pas dans ce cas. Seuls votre médecin traitant ou celui qui a prescrit l'arrêt initial peuvent prolonger votre arrêt.
Parmi les causes de dépression liées au milieu professionnel, le surmenage, le harcèlement ou le burn-out sont courants. Quoi qu'il en soit, un arrêt maladie longue durée pour dépression peut atteindre 6 mois.
Le médecin peut vous autoriser à sortir pendant votre arrêt maladie. Si l'arrêt de travail le prévoit, vous devez être présent à votre domicile (sauf si vous devez recevoir des soins ou passer des examens médicaux) de 9 h à 11 h et de 14 h à 16 h, y compris les samedis, dimanches et jours fériés.
C'est ce que propose une société via le site internet www.arretmaladie.fr. Cette plateforme en ligne propose aux patients un arrêt maladie "rapide et fiable" sans avoir besoin de se déplacer en cabinet pour consulter un médecin.
S'assurer d'être totalement remis physiquement. Un burn-out se manifeste par plusieurs degrés. Qu'il s'agisse de la perte de certaines facultés intellectuelles ou du corps qui lâche, il est vital de se reposer. Si le corps sait lancer des signaux d'alarme, c'est aussi un bon indicateur qu'on est prêt à retravailler.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
pensées vont plus lentement, on ne peut s'intéresser à rien, les gens ont l'air de bouger trop vite, être paralysé par le doute, se critiquer, regretter des actions passées, avoir de la difficulté à se concentrer, incapable de prendre des décisions, penser à se tuer ou à se faire du mal, ruminer et s'inquiéter etc…)
Après votre guérison ou votre consolidation, une rechute peut entraîner un traitement médical et, éventuellement, un arrêt de travail. La rechute suppose un fait nouveau : soit une aggravation de la lésion initiale, soit l'apparition d'une nouvelle lésion résultant de votre accident du travail.
Les démarches sont assez simples, car il s'agit de solliciter un certificat médical de rechute auprès de votre médecin traitant et de l'adresser à votre employeur et à l'organisme social dont vous dépendez.
Rémission ou guérison? Il faut distinguer la rémission de la guérison. Un patient est dit «en rémission» si, lors des examens médicaux, on ne décèle plus aucune cellule cancéreuse dans son organisme. Mais on ne parle de guérison qu'après un certain délai supplémentaire, qui varie en fonction du type de cancer.
Une visite médicale de pré-reprise est obligatoire après un arrêt de travail de plus de trois mois. Le salarié peut contacter le service social de l'Assurance Maladie pour obtenir de l'aide dans la préparation de sa reprise.
Si la durée prescrite se révèle insuffisante, elle peut toujours être renouvelée par votre médecin. Vous pouvez ainsi vous retrouver avec un arrêt maladie de plusieurs mois, voire de plusieurs années. Durant votre arrêt maladie, vous pouvez être autorisé, ou non, à sortir.
Le dispositif de maintien de salaire via les indemnités complémentaire peut également être amélioré par la convention collective applicable à l'entreprise, notamment via une garantie incapacité travail. En effet, votre convention collective peut prévoir le maintien du salaire à 100% du salarié en cas d'arrêt maladie !