La pilule combinée peut parfois faire augmenter la glycémie et le taux de cholestérol. Une surveillance par prise de sang est nécessaire de temps en temps. Dans de rares cas, la pilule combinée pourrait augmenter le risque de thrombose sanguine à l'origine de phlébite, d'embolie pulmonaire, voir même d'AVC.
Selon une autre étude citée par la BBC, la pilule influence aussi les changements de formes: à la puberté, oestrogène et progestérone ont une incidence sur le corps –hanches plus larges, poitrine croissante– car ces hormones modifient la répartition de la graisse dans le corps.
La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC. Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
La pilule peut entraîner une prise de poids (moins de risque avec les pilules minidosées), des petits saignements vaginaux (plus fréquents avec des pilules faiblement dosées), des céphalées, des mastodynies, des douleurs pelviennes (notamment avec les pilules minidosées), une aménorrhée, des jambes lourdes ou des ...
La pilule peut-elle vous faire maigrir ? Non. De la même manière qu'il n'est pas prouvé que la pilule fasse grossir, il n'est pas prouvé qu'elle fasse maigrir.
Règles et arrêt de la pilule
L'arrêt de la pilule contraceptive engendre des changements hormonaux et un retour à la production naturelle d'œstrogène et de progestérone. Chez certaines femmes, ce retour au naturel peut prendre plusieurs mois et modifier les cycles menstruels qui deviennent alors irréguliers.
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).
Contraception : non, la pilule ne fait pas grossir mais change la forme du corps.
Alli promet une perte de 4,4 kilos après six mois de traitement (durée maximale d'utilisation).
Les pilules combinées possèdent 3 mécanismes d'action : Bloquer l'ovulation dans les ovaires. Modifier l'endomètre de manière à ce qu'il devienne moins accueillant pour la nidation d'un œuf fécondé Épaissir la glaire cervicale pour empêcher les spermatozoïdes de traverser le col de l'utérus.
Pour l'hématologue Jacqueline Conard, pas de doute : "Sous Diane, le risque de thrombose est trois fois supérieur à la normale, de l'ordre de 3 à 4 sur 10 000. Il est plus élevé que pour les pilules de deuxième génération et même un peu plus, ou en tout cas du même ordre, que pour celles de la troisième".
« Le risque de thrombose est le principal risque de la contraception œstroprogestative, loin devant le risque de cancer », dit le Pr Hédon. Les patchs et les anneaux vaginaux appartiennent à la troisième génération de contraceptifs dont la composition double le risque de thrombose par rapport à la deuxième génération.
Bien prise la pilule a une efficacité d'environ 99%. Il arrive que certaines femmes tombent enceinte en prenant la pilule. Certaines fois, la pilule ne correspond pas aux besoins ni au profil de la femme.
Les douleurs ou les lourdeurs mammaires provoquées par la prise de pilule sont principalement dues à la dose d'œstrogènes qu'elle contient. Ces hormones interviennent dans la fabrication et le stockage de la graisse et favorisent les douleurs au niveau des seins.
"Les études ont montré que la prise de poids était peu importante. Le progestatif peut, en effet, provoquer un phénomène de rétention d'eau, mais la variation de poids directement attribuable à la pilule n'est généralement pas supérieure à 1,5 kg. La prise de poids doit toujours être corrélée avec le contexte.
Des études françaises et étrangères montrent que les pilules contraceptives actuelles ne sont pas responsables d'une prise de poids.
Il vaut mieux prévenir les patientes lors de la prise de la pilule." À l'arrêt de cette dernière, certaines femmes peuvent "perdre quelques kilos dû à cet effet d'augmentation de l'appétit qui cesse, témoigne la médecin. Mais rien n'est systématique, ça dépend de chaque femme."
Contraceptifs progestatifs et prise de poids. L'implant et l'injection pourraient favoriser la prise de poids, contrairement au DIU hormonal.
la mirtazapine (Norset) ; la paroxétine (Deroxat) ; la fluoxétine (Prozac) ; la miansérine (Athymil).
Mal aux seins, c'est dû à un traitement hormonal
Chez certaines femmes, il se produit exactement les mêmes signes lors de la prise de pilule contraceptive. Cela signifie que cette pilule a pour cette femme un effet oestrogénique trop puissant et qu'une autre pilule serait plus adaptée.
S'il s'agit d'une plaquette de 28 comprimés (comprenant des comprimés placebo sans hormone), la femme doit prendre sa pilule tous les jours à heure fixe sans interruption. Le retard de prise ne doit pas dépasser 12 heures. Les pilules progestatives doivent être prises chaque jour à la même heure, 365 jours par an.
En effet, il existe de nombreux moyens de contraception très efficaces, tels que les préservatifs, les pilules contraceptives par voie orale, les dispositifs intra-utérins, etc.
La contraception d'urgence hormonale ou "pilule du lendemain" doit être prise au plus tard dans les 3 à 5 jours après un rapport sexuel à risque. Elle est disponible sans prescription médicale et de façon anonyme et gratuite aux mineures.
Menstruations abondantes, migraines, engourdissement du visage, montée de lait, fatigue, dépression : plusieurs femmes nous ont confié avoir été soulagées en constatant qu'elles n'étaient pas les seules à subir les effets indésirables de la pilule.
Dans la majorité des cas, les règles seront arrêtées pendant environ trois ans. Selon le Dr Tamborini, "il n'y a pas d'inconvénient médical à être en situation d'aménorrhée, d'absence de règles avec une contraception hormonale".