Le son consonne [R] se retrouve en effet dans les mots « grand », « bruit », « fracas », « Torrent », « horreur » (2 fois) et « trembler ». Le bruit fracassant du torrent est donc non seulement décrit par les mots du poème mais aussi reproduit par la sonorité de ces mots.
L'allitération est une figure de style qui consiste en la répétition d'une ou de plusieurs consonnes. Elle sert à créer différents effets comme reproduire ou évoquer un bruit associé à un élément, produire une musicalité, etc.
Dans cette phrase issue des mémoires de Chateaubriand, la répétition de la consonne « m » , et de même la répétition de certains mots, donne encore plus de force au regret exprimé par l'auteur. Enfin, tout simplement l'allitération sert à donner plus d'harmonie à la phrase ou au vers, à renforcer les sonorités.
Souvent également, les sonorités produites cherchent à créer un effet pour illustrer ce dont parle l'auteur, et le présenter de façon plutôt positive (sons doux en [m], [n], [l]) ou négative (sons durs en [k], [p], [r]…). => allitération en [p] => son dur pour évoquer des plantes agressives.
L'allitération est la répétition d'un même son consonne. C'est à dire la répétition de son tel que « p », « k », « t », « m », « s », « f » etc. On considère qu'il y a répétition lorsque le son se fait entendre au moins 3 fois de façon relativement rapprochée.
→ Les allitérations en [v], [f] et [ʃ] imitent le souffle du vent. On parle là aussi d'harmonie imitative.
Cette figure de style, que l'on rencontre le plus souvent en poésie, joue sur la sonorité des mots pour imiter un son ou suggérer une idée, une image, une sensation, des sentiments… L'assonance permet également à l'auteur, par la répétition, de rythmer le texte et de créer un effet d'insistance.
L'allitération est la répétition d'un ou de plusieurs son-consonnes, c'est-à-dire des son émis par des consonnes, dans un groupe de mots.
Il y a un enjambement et un rejet lorsque les mots qui complètent le sens d'un vers se trouvent au vers suivant. L'enjambement crée un effet d'allongement du vers.
Répétition d'une consonne ou d'un groupe de consonnes dans des mots qui se suivent, produisant un effet d'harmonie imitative ou suggestive (par exemple « De Ce Sacré Soleil dont je Suis deSCendue » [Racine]).
Plus globalement on parle en général d'assonance dans le cas d'une répétition d'une ou de plusieurs voyelles dans un vers ou une phrase.
L'assonance peut se trouver n'importe où dans les mots qui servent à créer l'effet, alors que dans la rime, le son répété doit toujours se situer à la fin des mots.
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos.
L'allitération est la répétition d'une ou plusieurs consonnes dans une suite de mots. La plus célèbre allitération nous vient du théâtre : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » s'interroge Oreste dans Andromaque de Racine (Acte V, scène V).
LES SONORITES
– L'allitération : répétition de sons consonantiques identiques ou semblables (t/d, f/v, p/b). – L'assonance : répétition de sons vocaliques identiques ou comparables. Ex. : «Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue» (Racine).
Elle permet de lier phoniquement et sémantiquement des qualités ou caractéristiques tenant du propos afin d'en renforcer la teneur ou la portée sur l'interlocuteur. L'allitération a une forte fonction d'harmonie imitative ; en ce sens elle peut être considérée comme un type d'onomatopée (voir le vers de Jean Racine).
anaphore
Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
1. Répétition d'un même son vocalique dans une phrase (par opposition à allitération). 2. Rime réduite à l'identité de la dernière voyelle accentuée (exemple : sombre, tondre ; peintre, feindre ; âme, âge).
Une strophe formée de deux vers est appelée distique. Une strophe formée de trois vers est appelée tercet. Une strophe formée de quatre vers est appelée quatrain. Une strophe formée de cinq vers est appelée quintil.
20 consonnes écrites : B, C, D, F, G, H, J, K, L, M, N, P, Q, R, S, T, V, W, X, Z ; 18 consonnes phonétiques, ou contoïdes : b, d, g, v, z, ʒ, p, t, k, f, s, ʃ, m, n, ɲ, ŋ, ʁ, l ; 3 semi-consonnes phonétiques : j, ɥ, w.
Les assonances en -è et en -iè dans la Chanson de Roland.
Caractère particulier des sons d'une langue, d'un mot, d'une phrase, notamment choisis pour leur expressivité en littérature, en poésie. Synon. harmonie. Sonorité d'un mot, d'une rime, d'une phrase, d'un vers.
La paronomase est une figure de style qui consiste à rapprocher des paronymes, mots comportant des sonorités semblables mais avec des sens différents, au sein d'une même phrase. Ce rapprochement sémantique laisse penser que le sens des mots est également lié.
Propriété d'un corps qui produit ou conduit les sons : La sonorité est propre aux corps élastiques. 2. Caractère particulier d'un son ; façon dont il sonne : La sonorité douce d'une voix.