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Généralement, on procède à la mycorhization des truffiers dès la germination de la graine ou du gland pour le cas du chêne. Dans le cas où la mycorhization n'aurait pas marché, vous pouvez utiliser des produits créés artificiellement et qu'il faut inoculer dans la terre à une profondeur de 20 cm.
Au démarrage végétatif du printemps, le besoin en eau du plant est important dès le mois d'avril: 3 à 5 litres d'eau par plant, renouvelé tous les 10 à 20 jours durant la belle saison, en cas de sécheresse. Cet arrosage doit être reconduit les 2 ou 3 premières années de la vie du jeune plant truffier.
La taille se pratique durant le repos végétatif hivernal, lorsque l'arbre est en dormance et la sève redescendue dans les racines. Il faut cependant laisser passer les dernières gelées : de Janvier à Mars selon les régions et terminer avant l'apparition des feuilles (débourrement).
L'arrosage des truffières s'avère être un des rares moyens d'assurer une production régulière. Raisonnablement, on peut dire qu'après un printemps normalement pluvieux, 60 mm d'eau par mois, bien répartis, de juin à septembre, suffisent pour espérer une production satisfaisante.
En truffière isolée, cette observation se traduit par un apport de 2,5 kg de calcaire broyé (soit environ 3 litres de poudre) sur un brûlé de 10 mètres carré. L'apport de calcaire est recommandé au moment du travail du sol, généralement en mars, avril, mais il peut aussi se faire toute l'année par simple épandage.
Comptez entre 650 et 750€ pour acquérir un arbre truffier.
Pour créer une truffière, il faut d'abord un terrain avec un sol adapté : le champignon devra s'y plaire. Dans les grandes lignes, pour Tuber melanosporum, un sol calcaire est nécessaire, ou alors riche en calcium et de pH alcalin (pH 7,5-8,5), idéalement limono-argileux ou sablonneux, voire caillouteux.
LA PLANTATION DES ARBRES TRUFFIERS
Prendre la motte avec soin et la positionner au fond du trou. Remplir le trou de terre fine tout autour de la motte et jusqu'à son sommet. Bien tasser avec les deux mains et finir de combler le trou pour que le collet du plant soit enterré de 4 à 5 cm par rapport au niveau du sol.
Un arbre truffier est un arbre dont les racines permettent le développement d'un mycélium vivant en symbiose avec celles-ci par l'intermédiaire des indispensables mycorhizes.
Quel climat, quelle exposition pour planter un arbre truffier ? Les truffes poussent généralement dans les régions où les saisons sont marquées, mais sans excès. Il faut exclure les zones à climat océanique (telle la Bretagne), continental (été très chaud et hiver froid) et méditerranéen (été aride).
Si vous souhaitez un chêne truffier, prenez un gland ou une noisette pour un noisetier truffier. Ensuite, moulinez 50 g de truffes (choisissez la variété que vous souhaitez avoir dans votre truffière), prenez 350 g de vermiculite ainsi que de la terre.
Une troisième technique consiste à creuser des sillons de 5 à 15 cm de profondeur à proximité des plants truffiers (à une distance de 50 à 80 cm du tronc). L'inoculum est alors versé dans ces sillons avant rebouchage.
D'abord, un chêne truffier est souvent isolé, vous ne trouverez pas de végétation sur son périmètre. Vérifiez également près des racines. Vous devriez trouver un amas de mousse. À ces signes, vous êtes peut-être sur la piste d'un chêne truffier.
Un arbre mycorhizé est un arbre auquel on a inoculé le mycélium de la truffe. Il y a plusieurs procédés de mycorhization dont celui de l'INRA. Une fois la mycorhization constatée, l'arbre est planté sur un terrain favorable. Le terrain doit avoir un ph élevé (au-dessus de 7,5), être argilo calcaire, plutôt drainant.
Les variétés de truffes
Elle a besoin de chaleur et poussera dans un sol calcaire au pH de 7,5 à 8,5. On la trouve à environ 15-25 cm de profondeur sous des arbres truffiers tels que chênes pubescents et chênes verts, essentiellement mais aussi charmes, pins, tilleuls et noisetiers.
En fonction du terroir truffier certaines essences d'arbres truffiers seront plus adaptées que d'autres. Ainsi on optera plutôt pour un chêne, un noisetier, un charme, un pin ou encore un tilleul. Autant que le terroir, c'est également le terrain, sa composition et sa topologie qui nous guideront vers le bon choix.
Il suffit de se rendre en forêt et dans les bois pour trouver de la truffe. On trouve ce champignon en général sous le chêne, mais aussi sous le noisetier et le tilleul. Le pin noir d'Autriche, le pin sylvestre, le charme noir, le hêtre ou encore le cèdre de l'atlas peuvent aussi cacher ces champignons rares.
Ce sont les truies qui les repèrent à leur odeur, car la truffe noire (Tuber melanospurum) émet une substance odorante, un stéroïde, constituant majeur des phéromones des porcs mâles. On la retrouve aussi dans la sueur des hommes. Ces phéromones attirent les truies pour la saillie.
Une constante s'établit néanmoins : le sol doit être pourvu en calcium et de nature calcaire. Le PH idéal pour la tuber mélanosporum est compris entre 7.5 et 8.5, l'uncinatum, moins exigeante, se contente d'un niveau compris entre 6.5 et 8.5.
En règle générale, un arbre truffier se plante plutôt en automne. Exception : plantez le chêne vert (Quercus ilex) de préférence à la fin de l'hiver ou début du printemps.
Cette espèce peut atteindre un très bel âge comparé à d'autres espèces, parfois même vivre jusqu'à 1000 ans. Le record de longévité est détenu par le «Femeiche» à Erle près de Raesfeld en Allemagne et par un chêne pédonculé à Norra Kwill en Suède. Leur âge est estimé autour de 1500 ans.
Elle pousse au sud de la France, en particulier dans le Lot, le Vaucluse et le sud-est en général. Elle peut se cultiver au nord de la Loire et se révèle un peu moins exigeante sur les conditions du sol.
Une entreprise propose d'adopter un chêne truffier. Une opération parrainage qui coûte 750 euros et permet de recevoir des truffes noires chez soi. Devenir parrain ou marraine d'un chêne truffier, c'est désormais possible.
Il faut choisir la pousse qui fera l'axe vertical de l'arbre et pincer toutes les autres pousses, ceci à partir de la 2ème année de plantation. Ensuite revenir chaque année sur la coupe de l'année d'avant et arrêter l'arbre à une hauteur d'env. 1,80 m.