Ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites.
2 Quelles sont les limites à la liberté religieuse ? Les restrictions à la liberté religieuse sont édictées au nom de l'ordre public. Si dans l'espace privé, la pratique d'un culte est libre, dans l'espace public, la puissance publique peut parfois intervenir pour règlementer certaines pratiques religieuses.
La liberté de conscience est communément perçue comme la liberté du peuple de choisir et d'exprimer sa foi au sein de sa communauté et de l'État, ainsi que de se conduire dans l'espace public selon ses convictions profondes.
La loi de 1905 dans son article 1er reconnaît la liberté religieuse : "La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public".
Par la loi du 9 décembre 1905 et l'article 1er de sa Constitution, la France reconnaît de la même manière la liberté de conscience et de culte et la neutralité de l'État et des personnes publiques en matière religieuse.
la liberté d'expression, redéfinie par la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH) comme "la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière" (article 10).
Certains pays comme l'Inde, le Pakistan, la Birmanie, où il existe une religion d'État, mènent une répression organisée envers les minorités religieuses.
La liberté de conscience est le cœur de l'humanisme, la liberté religieuse n'est qu'une manifestation sociale, – importante pour certains et nous la défendons – de celle-ci parmi d'autres. La liberté de conscience proclame haut et fort l'humanisme dans sa simplicité, dans son universalité.
« La République assure la liberté de conscience » est la première phrase de la célèbre loi de 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État, liant pour la première fois explicitement liberté de conscience et laïcité.
La laïcité garantit la liberté de conscience. De celle-ci découle la liberté de manifester ses croyances ou convictions dans les limites du respect de l'ordre public. La laïcité implique la neutralité de l'Etat et impose l'égalité de tous devant la loi sans distinction de religion ou conviction.
Le principe de laïcité lui interdit de manifester ses convictions religieuses dans l'exercice de ses fonctions, quelles qu'elles soient.
La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l'égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
les élus municipaux peuvent donc exprimer, ne serait- ce que par le port d'un signe religieux visible, leurs opi- nions religieuses en conseil municipal. De même que des députés ont pu parfaitement arborer des tenues ou des signes religieux.
Elle garantit le libre exercice des cultes et la liberté de religion, mais aussi la liberté vis-à-vis de la religion : personne ne peut être contraint au respect de dogmes ou prescriptions religieuses. La laïcité implique la séparation de l'Etat et des organisations religieuses.
La protection de la liberté de conscience
L'agent public est libre d'avoir les opinions et les croyances religieuses de son choix. Il peut librement les exprimer en dehors du service comme tout citoyen. Il doit toutefois respecter le devoir de réserve qui s'impose aux agents publics dans l'expression de leurs opinions.
La liberté d'expression est inscrite à l'article 11 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen (DDHC) de 1789. Elle fait partie des droits fondamentaux. La liberté d'expression conditionne l'exercice d'autres libertés comme la liberté d'opinion, par exemple.
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.
Si le catholicisme reste en France la religion dominante dans les dénominations chrétiennes, les églises protestantes se développent en Afrique centrale et sont plus présentes dans de nombreux pays européens ; les autres religions chrétiennes sont ainsi surreprésentées parmi les immigrés originaires de ces régions.
Elle s'est inscrite dès les années 1880 dans une lutte entre le nouvel État républicain et l'Église catholique. Aux yeux des républicains, la laïcité est en effet le moyen de soustraire les Français à la tutelle de l'Église. La laïcisation de l'école constitue donc pour eux un enjeu fondamental.
Article 9. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Chacun a le droit de changer de religion ou de conviction et a la liberté de manifester sa religion, individuellement ou collectivement, en public ou en privé. Toutes les croyances reconnues sont protégées par ce droit.
Art. 10. - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi.
La loi de 1905 dans son article 1er reconnaît la liberté religieuse : "La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public".
En Europe, le régime de religion d'Etat prévaut dans six pays: le Danemark, la Finlande, la Norvège, la Grèce (orthodoxie), la Grande-Bretagne (anglicanisme en Angleterre, presbytérianisme en Ecosse) et Malte (catholicisme).
Le Brésil est un pays laïc depuis 1891 (art. 72, §3º à 7º de la Constitution de 1891) confirmé par la constitution de 1988 établissant clairement la séparation entre État et religion (art. 19, I ).
La liberté implique donc également une responsabilité : celle de ses actes. Pour cause, elle est limitée par les lois de notre société. Par exemple, si par ma liberté je mets en danger ou je dérange quelqu'un, je peux être poursuivi pénalement.