Si les médicaments utilisés sont ceux qui conviennent, les personnes infectées par le paludisme peuvent être guéries et tous les germes du paludisme détruits dans leur organisme. Cependant, la maladie peut continuer si elle n'est pas traitée ou si elle est traitée avec le mauvais médicament.
Les manifestations cliniques du paludisme sont très diverses. Le paludisme débute par une fièvre 8 à 30 jours après l'infection, qui peut s'accompagner - ou non - de maux de tête, de douleurs musculaires, d'un affaiblissement, de vomissements, de diarrhées, de toux.
Le paludisme est une maladie humaine potentiellement mortelle causée par des parasites que transmettent les piqûres de moustiques anophèles femelles infectées. Il s'agit d'une maladie évitable et dont on peut guérir.
Le paludisme peut être traité à l'aide de médicaments antipaludiques. Le traitement dépend de différents facteurs, comme le type de parasite causant le paludisme et la gravité de la maladie. Si la maladie est décelée et traitée tôt, presque tous les cas peuvent être complètement guéris.
Le paludisme, communément appelé malaria, est une infection grave causée par un parasite. Celui-ci appartient à un groupe nommé Plasmodium, groupe qui contient différents types. L'évolution de la maladie et sa prévention/son traitement peuvent différer selon le type de parasite impliqué.
En plus de cette anémie, la malaria de type Plasmodium falciparum modifie la paroi des globules rouges et cause des « bouchons », et trouble la microcirculation de certains organes - comme le cerveau, les poumons ou les reins - ce qui augmente le risque de mortalité.
L'Afrique et l'Inde : les deux zones les plus à risque
En 2016, 90 % des cas touchés par cette maladie provenaient de cette région. C'est également le berceau du Plasmodium falciparum, le type le plus dangereux de la maladie. L'Afrique subsaharienne est la région présentant les risques les plus élevés sur le continent.
Symptômes et diagnostic
Les symptômes du paludisme comprennent notamment la fièvre et une pathologie pseudo-grippale, notamment des frissons, céphalées, douleurs musculaires et fatigue. Il peut également y avoir des nausées, des vomissements et la diarrhée.
Les complications sont variables (détresse respiratoire, insuffisance rénale, coma, convulsions, etc.) et peuvent causer des séquelles irréversibles voire le décès. Le risque de développer un paludisme grave concerne essentiellement les voyageurs et les enfants n'ayant jamais été infectés.
Il faut traiter les patients atteints de paludisme grave par de l'artésunate par voie intraveineuse ou intramusculaire pendant au moins 24 heures, jusqu'à ce qu'ils puissent tolérer les médicaments par voie orale.
Les auteurs ont mis en évidence l'action d'un composé disulfuré, présent dans l'ail les oignons ou encore… l'acajou. Comme ils l'ont montré lors de précédents travaux, cette substance aurait la particularité d'inhiber le processus d'infection des cellules par le parasite du paludisme, plasmodium falciparum.
Pour un voyage dans une zone à risque de paludisme, le médecin dispose pour la chimioprophylaxie des substances suivantes : : l'association atovaquone-proguanil, la doxycycline ou la méfloquine. Ce sont désormais les principaux antipaludiques. Ils ont une efficacité comparable.
Doxycycline. La doxycycline est un antimicrobien qui inhibe la synthèse des protéines par le parasite. La doxycycline est efficace pour la prévention et le traitement du paludisme à P. falciparum résistant à la chloroquine.
Ce remède miraculeux s'appelle Artémisia. Cette plante même qui est à l'origine de l'ensemble des dérivés d'artémisinine utilisés dans les ACT. Elle comprend deux espèces connues pour avoir des propriétés antipaludéennes. Artémisia afra, qui n'en contient pas et que l'on retrouve surtout sur le continent africain.
Certaines formes de parasites responsables du paludisme persistent dans le foie sous forme dormante, et sont à l'origine des rechutes de la maladie. Les chercheurs ont découvert à la surface du parasite une protéine qui lui permet d'importer des molécules provenant de la cellule infectée.
Transmission. Le paludisme est transmis à l'homme par la piqûre d'un moustique femelle, du genre Anopheles, lui-même infecté après avoir piqué une personne infectée : la femelle, en prenant le repas de sang nécessaire à sa ponte, injecte le parasite à son hôte. Les mâles ne piquent pas.
Le meilleur traitement disponible, en particulier pour le paludisme à P. falciparum, sont les combinaisons thérapeutiques à base d'artémisinine (CTA). L'objectif principal du traitement est de guérir l'infection en assurant l'élimination rapide et complète des parasites Plasmodium de la circulation sanguine du patient.
Le paludisme est une maladie causée par un parasite dont cinq espèces infectent les humains. La fièvre jaune est une maladie causée par un virus. Bien que l'infection de l'une ou l'autre maladie puisse être fatale, les taux de mortalité dus au paludisme sont nettement plus élevés.
Selon le médicament utilisé, le traitement préventif du paludisme doit se poursuivre une à quatre semaines après le retour au domicile. Cette période de traitement correspond au délai pendant lequel des Plasmodium falciparum pourraient rester inactifs et passer inaperçus.
Incubation : La durée d'incubation entre la piqûre d'anophèle et les premiers signes cliniques dépend de l'espèce en cause : minimum 7 jours et généralement inférieur à 2 mois pour P. falciparum (pas de reviviscence possible), 15 jours à 10 mois pour P.
Les principaux pays touchés sont les suivants : l'Afrique du Sud (risque élevé d'octobre à fin mai), l'Angola (toute l'année), l'Arabie Saoudite (frontière yéménite principalement de septembre à janvier), le Bangladesh (zones rurales surtout, aucun risque à Dhaka et dans le reste du pays).
Le paludisme, ou malaria pour les Anglo-Saxons, est une maladie infectieuse due à des parasites appartenant au genre Plasmodium. Le paludisme est une maladie redoutable qui fait beaucoup plus de ravages que le sida.
Conclusion. Le paludisme reste une préoccupation majeure de santé de l'enfant africain vivant dans la zone subsaharienne, malgré les efforts consentis. Le diagnostic ne pose pas de problème, mais le retard à la consultation et/ou au démarrage du traitement sont à la base des formes graves au pronostic redoutable.