À travers le personnage de Tartuffe, Molière dénonce l'hypocrisie de ceux qui se présentent comme des modèles de piété et notamment les directeurs de conscience qui s'introduisent dans les familles et en abusent.
Tartuffe symbolise l'hypocrisie religieuse qui sert de masque pour toutes sortes de turpitudes : il s'introduit dans la maison d'un riche bourgeois, Orgon qui, subjugué par la foi affichée du personnage, le recueille, l'héberge, lui accorde toute sa confiance...
Orgon est un bourgeois fortuné et charitable qui recueille Tartuffe, un soi-disant homme d'Église qu'il admire. Mais ce séducteur invétéré (Tartuffe a pour habitude de séduire, c'est une manière d'être) n'est qu'un imposteur qui n'en veut qu'à la fortune de son hôte, lequel se laisse piteusement tromper et abuser.
L'interdiction de la pièce était sans doute dictée par des considérations de politique religieuse, en particulier par la nécessité de ne pas affaiblir l'Église catholique dans un temps où la dissidence janséniste faisait peser sur elle la menace d'un schisme.
Coup de théâtre, il est arrêté par le commissaire.
Ce dernier explique que le roi connaissait la fourberie de Tartuffe déjà auteur d'escroqueries précédentes. Pour remercier Orgon de sa fidélité passée, il lui rend ses biens et lui pardonne d'avoir par amitié aidé Argas. Mariane et Valère peuvent librement se marier.
Tartuffe, faux dévot chrétien, se réclamait de la même morale que ceux qu'il prenait de haut. Aujourd'hui, ceux qui pratiquent le signalement moral ne se font pas les champions d'une morale populaire ou universellement admise, mais très souvent cherchent à imposer de nouvelles normes.
C'est un homme cupide et jouisseur dominé par la sensualité. Il est capable de faire preuve d'un appétit pantagruélique ce qui est en totale contradiction avec ce qu'il prône. Sa concupiscence ne fait aucun doute car il désire ardemment posséder Elmire. C'est un escroc dont l'unique préoccupation est de s'enrichir.
Le sujet du premier Tartuffe avait un dénouement qui ne pouvait pas être celui du Tartuffe de 1669. Au départ, un gros homme dévot profite de l'ascendant qu'il exerce sur un homme pour s'opposer au mariage de son fils et pour séduire sa femme. Mais grâce à l'habileté de cette femme, il est démasqué.
(1609) Littré explique : « Molière, qui écrit Tartuffe , a emprunté ce mot à l'italien tartufo (« truffe, hypocrite ») [qui] se trouve dans le Malmantile de Lippi avec le sens d'homme à esprit méchant ; le Malmantile circulait manuscrit en France avant le Tartuffe [de Molière] » ; voir truffa (« escroquerie »).
Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées. Par ces vers Tartuffe entend compléter l'image qu'il veut donner de lui-même, celle d'un parfait dévot, et achève ainsi de se présenter à nous comme le parfait hypocrite que nous attendions.
Le classicisme, courant majeur à partir des années 1660, alors que Louis XIV règne à la cour. Le Tartuffe (1669) est une comédie de moeurs qui s'adresse à la raison et à l'équilibre de chacun. Elle s'attaque à l'hypocrisie et a la fausse dévotion tout en faisant rire.
Tartuffe réussit à le manipuler en singeant la dévotion et a réussi à devenir son directeur de conscience. Cet aventurier se voit proposer la fille de son bienfaiteur en mariage, en même temps qu'il tente de séduire Elmire, beaucoup plus jeune que son mari.
La critique de la société d'ordres
À l'époque de Molière, la société est divisée en classes sociales. Si Jourdain fait rire, Molière dénonce tout de même le système de classes qui existe à la cour de France. Il insiste sur l'injustice que cela crée.
centrée sur une duperie mentale et un quiproquo sur les personnes, révèle en effet toutes les ambiguïtés de la connaissance. Pièce de l'erreur et de l'humiliation, cette comédie confronte aussi bien les fictions que crée la littérature dans l'esprit humain que le danger de vivre enfermé dans les romans.
Le Tartuffe est une comédie en cinq actes et en alexandrins écrite par Molière et créée de 1664 à 1669. La pièce a connu plusieurs remaniements du fait de son interdiction par le roi.
Le Tartuffe interdit par Louis XIV joué pour la première fois à la Maison de Molière. Pour le 400e anniversaire de la naissance de Jean-Baptiste Poquelin, la Comédie-Française jouera le 15 janvier la version inédite de la pièce vue avec plaisir puis censurée par le Roi-Soleil, mise en scène par Ivo van Hove.
De plus, Tartuffe séduit Elmire en lui faisant des compliments, à tel point qu'il la divinise. En effet, Tartuffe dit que sa «splendeur» est plus «qu'humaine» et que ses «regards » sont «divins».
Le maître de la maison, Orgon, est absent de la scène. Par son absence dès le début de la pièce, Orgon est symboliquement privé d'autorité, et en effet, il ne peut pas en avoir, car on verra qu'il est manipulé par Tartuffe.
Orgon apparaît comme un homme ridicule tout occupé à penser à Tartuffe. Le personnage de Dorine se montre très ironique. C'est une servante, mais elle n'hésite pas à se moquer de son maître (très souvent le cas dans les comédies de Molière).
Conclusion Malgré le fait que la pièce réponde à certaines caractéristiques de la tragédie, on peut dire que Le Tartuffe est une comédie grâce à l'ampleur du comique de cette pièce, au nombre de procédés comiques différents employés, grâce au fait que des défauts humains soient soulignés, et que le dénouement soit ...
Le personnage que j'ai aimé le plus a été Tartuffe parce qu'il est odieux pendant que les autres personnages sont très imbéciles comme Orgon et Madame Pernelle. Le personnage le moins innocent est Elmire, elle est la seule qui n'aime pas Tartuffe et qui ne croit pas les tromperies de Tartuffe.
Faux dévot,
personne qui affecte hypocritement une dévotion outrée.