Les idées platoniciennes constituent la vérité authentique.
Ainsi, Platon les caractérise par l'éternelle identité à soi, l'universalité et l'indivisibilité, et il les localise dans un lieu supracéleste que seule l'âme peut apercevoir.
Le terme de platonisme renvoie à la théorie des formes. Il s'agit d'une prise de position forte de Platon au sujet de notre rapport au réel. L'expression de théorie des formes utilise le terme de forme dans le sens du mot « idée », qu'on désignerait aujourd'hui sous le nom de concept ou abstraction.
La philosophie est ainsi définie comme pensée de l'intelligible, perception de la réalité véritable : elle est donc bien pour cette raison un savoir, une science, une aptitude à voir, au moyen de l'intellect, la réalité véritable que les sens ne perçoivent pas.
La philosophie politique de Platon considère que la Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi. Dans le dialogue "La République" Il développe en conséquence l'idée du Philosophe roi. La pensée de Platon n'est pas monolithique.
Selon Platon, nos sens nous donnent accès à un monde qui n'est pas le réel par excellence, mais une image de celui-ci. Ainsi, nous sommes semblables au prisonnier contemplant les ombres. Le monde dont nos sens nous informent est le monde sensible.
Chez Platon, la raison est une pensée juste qui s'oppose à la connaissance fragmentaire et surtout à la connaissance immédiate donnée par les sens. La connaissance rationnelle nous fait dépasser le stade des apparences et atteindre les Idées.
[Chez Platon, Descartes] Monde intelligible; idées, réalités intelligibles. Les réalités intelligibles, pour Platon, sont les Idées; pour les Cartésiens, ce sont les substances que l'esprit conçoit, mais qui ne tombent pas sous les sens : l'âme et Dieu (Goblot1920).
Le projet philosophique de Platon constitue un système complet de recherche du Vrai, du Beau, du Juste, du Bien. Il est indissociable d'un projet politique. Platon veut que la cité soit gouvernée par les sages. Platon est le fondateur de la métaphysique.
Aristote définit la cause motrice comme : « le principe premier d'où part le changement ou la mise en repos ». Cette cause se fonde sur le postulat aristotélicien de ce que le mouvement, s'il existe, n'est pas chaotique : il obéit aux lois de l'univers, accessibles aux sens et donc connaissables.
“Les hommes ne veulent pas ce qu'ils font, mais ce en vue de quoi ils font ce qu'ils font.” “L'homme est la mesure de toute chose.” “Les yeux de l'esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser.” “La nécessité est la mère de l'invention.”
La philosophie de Platon est la suivante: deux "mondes", selon lui, se côtoient: le monde sensoriel, et le monde des idées.
En fait, l'élève Aristote poursuit autant qu'il combat la philosophie de son maître Platon. L'héritage philosophique de la Grèce est la philosophie elle-même. La formule est particulièrement vraie pour Platon et Aristote qui ont formulé les principales questions de la philosophie.
« Ce qui de la part du Bien échoit aux objets intelligibles, ce n'est pas seulement le fait qu'ils soient connus, mais encore leur être et leur réalité ; le Bien, en revanche, n'est pas lui-même réalité, mais est encore au-delà de la réalité et la dépasse en dignité et en puissance» 8.
Platon et le rejet du sensible face à l'intelligible
La thèse platonicienne de la vérité, en effet, rejette radicalement le sensible comme mode d'accès à la connaissance, au profit de l'intelligible. Les sens sont trompeurs, alors que l'intellect, lui, peut accéder aux formes, aux Idées (théorie des formes).
Or justement, chez Platon, comme il l'explique dans la République, la fin de l'éducation est en quelque sorte duale. Elle prend pour finalité l'accès à l'Un-Bien, l'accès aux essences et au principe anhypothétique. Elle a donc une finalité métaphysique en ce sens précis.
364 : Le Logos, qui, chez Platon, signifiait la Sagesse, la raison de l'Être suprême, devint chez nous le Verbe). Empr. au gr. λ ο ́ γ ο ς « parole », « raison ».
Ce que tu fais me touche ; ce que je fais te touche.” “Qui touchera le coeur d'un homme si l'âme d'un enfant ne la touche pas ?” “On s'attache souvent moins à la femme qui touche le plus qu'à celle qu'on croit le plus facilement toucher.” “La beauté touche les sens et le beau touche l'âme.”
Pour Platon, il existe une idée de bien, à laquelle on ne peut accéder qu'à travers la méthode scientifique qu'il défend. Aristote, en revanche, formule une éthique finaliste et eudémoniste, en défendant l'idée selon laquelle la finalité de la vie est d'atteindre le bonheur.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Aristote et Platon n'étaient pas à proprement amis mais ils se sont côtoyés au IVème siècle avant J. -C. et ont fait de l'amitié, ou « la philia », une notion centrale de leur réflexion.
Elle consiste essentiellement à purifier l'âme des erreurs issues des sens, à chercher en toutes choses l'élément idéal qui en est la réalité vraie, à ramener les apparences sensibles à l'idée qui les explique, par exemple tous les triangles sensibles et imparfaits au triangle idéal et parfait, enfin à s'élever des ...
L'allégorie de la caverne expose une théorie de l'acquisition des connaissances. Platon, philosophe grec renommé, montre que la connaissance des choses nécessite un travail, des efforts pour apprendre et comprendre.