Pour les philosophes grecs antiques, la vertu (dont Socrate se demande si elle peut s'enseigner) est ce que vise le sage. Chez Platon, elle est cette excellence naturelle (arèté en grec) qui permet d'organiser la cité idéale en valorisant quatre vertus cardinales : la sagesse, le courage, la tempérance et la justice.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
L'histoire de la pensée socratique, c'est d'abord une manière de poser l'origine de la pensée et de construire une sorte de psychologie de la connaissance doublée d'une philosophie de la connaissance. Le travail socratique est inscrit dans les œuvres de Platon sous forme de dialogue.
Socrate s'est d'abord distingué comme hoplite, un fantassin lourdement armé, lors de la guerre du Péloponnèse opposant Athènes et Sparte. Sa capacité à supporter l'inconfort et son intrépidité suscitaient l'admiration. Socrate sauva notamment la vie d'Alcibiade, un général athénien respecté de tous.
Les quatre vertus : réflexion, courage, justice, et maîtrise de soi — 21-31. Les vertus civiques ne sont pas dans le divin, mais elles font aspirer à lui — 31-40.
Des quatre vertus, la prudence est la première et la principale. Il s'agit de la faculté de discernement qui détermine toutes les actions humaines. C'est ce qui permet de régler et d'évaluer le bien dans les attitudes humaines. La prudence naturelle, en est la partie utilitaire.
Capacité à faire le bien, prédisposition pour de bonnes actions. Exemple : La politesse est sa principale vertu. Étymologie : du latin virtus (vertu, valeur).
si l'on ne prend pas la peine de chercher à comprendre sa propre vie ou raison de vivre, alors il pense peut-être que cette vie ne vaut pas la peine, que c'est un peu du gaspillage.
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Socrate est sage de cette sagesse humaine qui consiste à reconnaître son ignorance, alors qu'il appartient aux dieux, et aux dieux seuls, de posséder le véritable savoir. Socrate va ensuite trouver d'autres hommes politiques réputés pour leur sagesse, mais chaque fois cette prétendue sagesse se révèle pure apparence.
Selon Socrate, la sagesse n'est pas un savoir théorique, mais un savoir-vivre qui doit permettre d'accéder au bonheur. Ce bonheur s'obtient en vivant de façon vertueuse, selon la justice, vertu morale suprême. Cette vertu, la justice, représente l'excellence dans le domaine moral.
La maïeutique de Socrate est l'art de faire accoucher les esprits. Socrate, dont la mère était sage-femme, affirme pratiquer une maïeutique pour amener ses interlocuteurs vers la vérité, et se considère ainsi comme une sorte de sage- femme qui accoucherait non pas les corps mais les âmes.
Chez Platon, elle est cette excellence naturelle (arèté en grec) qui permet d'organiser la cité idéale en valorisant quatre vertus cardinales : la sagesse, le courage, la tempérance et la justice.
Contraire : débauche, dévergondage, inconduite, libertinage.
La gratitude est non seulement la plus grande des vertus, mais aussi la mère de toutes les autres. « Précédent : La gratitude nous donne un moyen de transcender les vicissitudes immédiates.
On y reprend l'analyse des vertues cardinales, développée par Aristote, consacrée à la justice, à la tempérance, au courage, à la prudence (sagesse). Quel est le point commun entre toutes ces théories ?
Elles s'appellent la patience, la discrétion, l'affabilité, la bonhomie, la placidité, le silence...
Une Vertu est une ferme disposition à faire le bien et à éviter ce qui est mal. C'est à la fois une grande qualité morale et une force surnaturelle divine. Les vertus cardinales, célébrées depuis l'Antiquité grecque, sont au nombre de 4 : Prudence, Tempérance, Force d'âme, Justice.
L'ironie a un inventeur, Socrate, et une fonction apparente, la réfutation : elle semble en effet être l'arme rhétorique de celui qui refuse la rhétorique. Face à l'assurance de son interlocuteur, Socrate réclame de pouvoir examiner pas à pas la thèse de son adversaire.
Au lieu de dire à ce dernier qu'il se trompe et de lui dire pourquoi, Socrate préfère que celui-ci en découvre les raisons par lui-même. La maïeutique n'est là que pour guider le cheminement de la réflexion et de la découverte.
La maïeutique de Socrate est une méthode pratique.
En premier lieu, il ne prend jamais parti ni ne présente lui-même la vérité au départ de la conversation – il prétend au contraire être ignorant en la matière. Ensuite, il accorde sa confiance à son interlocuteur et il l'encourage à approfondir sa réflexion.
En allant au-delà de la simple relation éraste-éromène**, Socrate et Alcibiade constituent un couple mythique. En effet, leur lien dépasse le mode de relation communément admis entre deux hommes dans la Grèce antique.
La méthode socratique se déroule en trois étapes : l'exhortation, la réfutation et la maïeutique. Pour résumer en termes concrets, il s'agit de reconnaître nos erreurs (exhortation), de se débarrasser des idées erronées (réfutation), et de prendre conscience de nos connaissances (maïeutique).
Alors que les sophistes en font une technique argumentative monnayable auprès des futurs gouvernants, Socrate la conçoit comme la recherche en commun d'une vérité accessible à tous parce qu'elle n'appartient à personne.