La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis. L'usage de la morphine n'est plus aujourd'hui réservé aux cas extrêmes ou aux soins palliatifs.
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
Les anti-inflammatoires stéroïdiens, eux, sont des corticoïdes, dérivés du cortisol et de la cortisone, et ont un effet plus puissant. " Parmi les anti-inflammatoires stéroïdiens, on trouve le prednisone, prednisolone, méthylprednisolone ,ou encore, avec un effet plus prolongé, le bêtaméthasone ou le dexaméthasone.
Les antalgiques de palier 3 regroupent les opioïdes dits forts ou majeurs. Ce sont des antidouleurs fabriqués à partir de l'opium, à savoir l'oxycodone, l'hydromorphone, la nalbuphine, la péthidine, le fentanyl, la buprénorphine, la morphine et ses dérivés.
Il possède un pouvoir analgésique légèrement plus fort que la codéine (bien que cela varie en fonction du métabolisme de chacun, la dose équivalente à 10 mg de morphine ingérés serait de 50 mg de tramadol).
Cette substance opioïde est intéressante pour soulager les douleurs modérées à intenses qu'elles soient chroniques ou aiguës. On peut, par exemple, l'utiliser en cas de lombalgie ou de lumbago (douleur dans le bas du dos) ou de zona en phase aiguë.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
L'ibuprofène ou le kétoprofène sont des exemples typiques. Ces médicaments possèdent un effet antalgique et analgésique efficace. Ils peuvent être prescrits pour soulager l'arthrose ou, dans le cas présent, une douleur du dos. L'effet de l'ibuprofène est optimal si les prises sont espacées de 6 heures au minimum.
Pour remplacer le tramadol, il est recommandé de rester au sein du pallier 2 dont il fait partie. Le médecin peut alors prescrire du paracétamol associé à la codéine, à de la caféine, ou à la caféine et à l'opium. Une association d'aspirine, de codéine et d'opium existe également.
Piqure de Paraponera
Cette fourmi vivant en Amazonie délivre par son dard un venin neurotoxique extrêmement douloureux. Une sensation d'intense brûlure irradie dans tout le membre touché et provoque des contractions involontaires des muscles pendant plusieurs heures.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
Les effets indésirables les plus fréquents ont été : des troubles neuropsychiques (78 cas), notamment des confusions et des hallucinations ; des troubles digestifs (56 cas), dont 26 pancréatites aiguës (avec ce seul médicament impliqué dans 11 cas).
Aucune différence significative d'effet antalgique n'a été démontrée, sur une étude de 460 patients suivis pour douleurs lombaires ou arthrosiques, comparant paracétamol 325 + tramadol 37.5 à paracétamol 300 + codéine 30.
Les morphiniques purs sont les analgésiques les plus puissants. La morphine est le produit de référence. Ils sont indiqués dans des douleurs intenses et/ou rebelles (niveau III OMS) aux antalgiques de niveau plus faible.
Le tramadol n'est pas un dérivé de la morphine mais une molécule originale qui agit sur les récepteurs du cerveau sensibles à la morphine, ainsi que sur les récepteurs d'autres messagers chimiques du cerveau (sérotonine et noradrénaline).
Le Thiocolchicoside (relaxant musculaire) et les benzodiazépines figurent parmi les décontracturants musculaires les plus prescrits en médecine du sport.
Le tramadol est un opioïde utilisé pour soulager l'arthrose. Contrairement à d'autres analgésiques comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), il ne cause pas de saignements dans l'estomac et les intestins, ni de problèmes rénaux. Il n'affecte pas non plus le cartilage aux extrémités des os.
Les médicaments concernés sont: l'attapulgite (Actapulgite, ou en association dans Gastropulgite), la diosmectite (Smecta ou autre), l'hydrotalcite (Rennieliquo), la montmorillonite beidellitique alias monmectite (Bedelix, ou en association dans Gelox) et le kaolin (en association dans Gastropax et Neutroses).
Ainsi le tramadol est interdit par l'UCI en cyclisme plus en raison des risques liés aux effets secondaires que par un effet dopant.
Quels médicaments ne pas prendre avec du Tramadol ? Le tramadol ne doit pas être pris simultanément à d'autres médicaments. Par exemple : Avec des tranquillisants, somnifères, antalgiques comme la morphine ou la codéine (risques de somnolence ou de sensations d'évanouissement augmentés).