Représenter le syndicat de copropriétaires en justice. Établir et mettre à jour le carnet d'entretien de l'immeuble. Informer les occupants de l'immeuble (propriétaires et locataires) des décisions prises en AG. Gérer les archives du syndicat de copropriétaires.
La majorité simple : article 24. C'est la majorité des voix (tantièmes) exprimées des copropriétaires présents ou représentés à l'AG. Pour le calcul de cette majorité, les abstentionnistes ne sont pas pris en compte.
La décision qui désigne le syndic et qui approuve le contrat de mandat est votée par l'assemblée générale à la majorité de l'article 25 de la loi du 10 juillet 1965.
La loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixe le statut de la copropriété des immeubles bâtis. Il s'agit de la loi fondatrice régissant le fonctionnement et l'organisation des copropriétés. Cette loi a traversé les décennies, en s'adaptant aux évolutions des besoins des copropriétaires.
Si le syndic de copropriété ne respecte pas les obligations définies par l'article 18 de la loi de 1965, il commet alors une faute de gestion. Dans ce cas, le syndicat des copropriétaires peut engager la responsabilité civile du syndic.
Le défaut d'entretien des parties communes
Mal entretenues, les parties communes peuvent entraîner des dommages (blessures, dommages matériels), et la responsabilité du syndic risque alors d'être engagée en cas de dépôt de plainte.
Tout copropriétaire peut engager un recours à l'encontre du syndic, de manière individuelle ou collective.
Selon les dispositions mentionnées dans le règlement, les hommes de l'art et le syndic peuvent entrer dans ces parties. A contrario, les membres du conseil syndical ont besoin d'une autorisation préalable et expresse de chaque propriétaire.
Le président prépare et convoque les réunions du conseil syndical. Il anime les débats, répartit les tâches entre les conseillers. Il transmet les avis rendus par le conseil syndical au syndic, aux copropriétaires ou aux tiers. C'est lui qui reçoit les informations de la part du syndic et les diffuse aux conseillers.
La majorité absolue (dite majorité de l'article 25) correspond à la majorité des voix de tous les copropriétaires de l'immeuble (présents, représentés et absents).
Article 10
Le Président de la République promulgue les lois dans les quinze jours qui suivent la transmission au Gouvernement de la loi définitivement adoptée. Il peut, avant l'expiration de ce délai, demander au Parlement une nouvelle délibération de la loi ou de certains de ses articles.
« Chacun a droit au respect de sa vie privée. Les juges peuvent sans préjudice de la réparation du dommage subi prescrire toutes mesures telles que séquestres, saisies et autres, propres à empêcher ou à faire cesser une atteinte à la vie privée ; ces mesures peuvent, s'il y a urgence, être ordonnées en référé ».
Le conseil syndical peut faire remonter toutes les plaintes contre le syndic de copropriété et agir au nom du syndicat. Il peut aussi aider un copropriétaire dans son action individuelle.
Pour cela, il suffit d'envoyer une lettre de mise en cause par recommandé avec accusé de réception. Cette lettre doit mentionner le motif de la mise en cause et rappelle au syndic ses obligations. Une fois la lettre reçue, le syndic dispose d'un délai de 8 jours pour régler le litige.
Les comptes de la copropriété doivent être le reflet de son activité économique et de sa gestion par le syndic. Leur contrôle est un droit reconnu par la loi de 1965 à tout copropriétaire, une fois par an (art. 18-1 de la loi de 1965).
Normalement, seuls les officiers de police judiciaire (OPJ), ou les agents accompagnés d'un OPJ, peuvent obtenir l'autorisation d'entrer chez vous sans votre permission.
Oui. Un policier doit se procurer préalablement l'autorisation judiciaire nécessaire pour entrer s'il a des motifs raisonnables de croire qu'une infraction est en cours dans un domicile, mais qu'il n'y a pas d'urgence d'agir.
Pour envisager la sortie d'une copropriété, il faut au préalable s'assurer que cette sortie est techniquement et juridiquement possible. Il faudra ensuite demander au syndic de convoquer une assemblée générale appelée à se prononcer sur la demande de sortie formulée par le copropriétaire concerné.
En cas d'impayés, c'est au syndic de recouvrer les sommes dues auprès des copropriétaires débiteurs.
Recours au juge
Si le copropriétaire défaillant ne paye pas dans les 30 jours, ou si aucun accord amiable de remboursement de la dette n'a pu être trouvé, le syndic doit engager une procédure devant le tribunal. Le tribunal vérifie si les charges réclamées étaient prévues et si elles n'ont effectivement pas été payées.
Les frais nécessaires au recouvrement des charges sont à régler par le copropriétaire défaillant. Il s'agit en particulier des frais de mise en demeure, et à compter de cette mise en demeure, des frais de relance et de prise d'hypothèque ainsi que des frais d'huissiers de justice.
Si une violation du règlement de copropriété est constatée par le juge, le copropriétaire responsable pourra être sanctionné pour le préjudice causé (remise en état des lieux assortie d'une astreinte). Il peut également se voir contraint de verser des dommages et intérêts au copropriétaire victime du préjudice.
Il est représenté par un syndic de copropriété, personne physique ou morale qui assure la gestion courante de l'immeuble. Le syndic est assisté dans sa tâche par un conseil syndical, composé de copropriétaires élus lors d'une assemblée générale, qui a également un rôle de contrôle.
La loi dans son article 1 er prévoit que le statut de la copropriété n'est applicable qu'à un immeuble bâti. Un terrain non bâti, même divisé en lots, échappe à la copropriété. La jurisprudence confirme que le statut de la copropriété ne s'applique pas aux terrains nus même s'il est projeté d'y construire [40]