Trois formulations résument l'enseignement d'Aristote : le bien suprême est le bien de la communauté ; la fin des législateurs est l'utilité commune ; la fin de la cité est le souverain bien.
Si Aristote rejette l'idée d'un Bien en soi unique et général, il ne rejette en rien l'idée d'un Bien suprême. C'est celui en vue duquel on fait tout le reste 1, le dernier terme de la série des fins. C'est celui que nous cherchons pour lui-même et pas pour autre chose. Comme on l'a vu, il s'agit du bonheur.
Le bien est « ce à quoi on tend en toutes circonstances ». Dans l'Éthique à Nicomaque, le Bien Commun est identifié au bonheur. Pour Aristote, le bonheur n'est pas un concept subjectif. Il s'agit, pour chaque individu, de mener une vie vertueuse.
Aristote définit la cause motrice comme : « le principe premier d'où part le changement ou la mise en repos ». Cette cause se fonde sur le postulat aristotélicien de ce que le mouvement, s'il existe, n'est pas chaotique : il obéit aux lois de l'univers, accessibles aux sens et donc connaissables.
“Le bien humain réside dans une activité de l'âme conforme à la vertu.” Pour Aristote, philosophe grec de l'Antiquité, le bonheur est le souverain du bien . Le but ultime de toutes nos actions. Le bonheur repose donc sur la conformité à la raison et à la vertu.
Si l'on nous demandait laquelle d'une série de trois choses est la cause, nous dirions que c'est la première. Car ce n'est point la dernière : ce qui est à la fin n'est cause de rien. Ce n'est point non plus l'intermédiaire : elle n'est cause que d'une seule chose.
Pour être heureux, il faut que l'homme vive par l'intelligence et selon l'intelligence ; il faut qu'il ait a la fois la vertu contemplative qui fait le philosophe, et cette vertu d'un ordre inférieur, qui soumet ses actions à la loi de l'esprit et que l'on appelle pratique 4).
La logique aristotélicienne repose sur le syllogisme.
« Le syllogisme, définit Aristote, est un raisonnement où, certaines choses étant prouvées, une chose autre que celles qui ont été accordées se déduit nécessairement des choses qui ont été accordées » (Organon).
“La nature ne fait rien sans objet.” “L'objet de la guerre, c'est la paix.” “C'est de par leur caractère que les hommes sont ce qu'ils sont, mais c'est de par leurs actions qu'ils sont heureux, ou le contraire.” “La richesse consiste bien plus dans l'usage qu'on en fait que dans la possession. ”
Aristote refuse de suivre Platon dans un monde séparé du nôtre où les Idées sont supposées exister par elles-mêmes, un monde qui ne correspond selon lui à rien, qui n'est qu'une fiction inutile faite seulement de mots.
Aristote introduit en effet la question dès le début de son enquête lorsqu'il écrit : « les principaux types de vie sont au nombre de trois : celle dont nous venons de parler (= la vie de jouissance), la vie politique, et en troisième lieu la vie contemplative » (I, 3, 1095 b 17-19).
Depuis Aristote, on distingue en philosophie quatre types de cause, notamment en regard des choses naturelles : la cause matérielle, la cause formelle, la cause efficiente et la cause finale. Il est pertinent en philosophie de distinguer chacune de ces causes en les associant à un type de question.
Le bonheur ne dépend pas des biens extérieurs.
Le premier genre de vie demande de s'enrichir ; or, cette ambition contraint l'homme à lutter continuellement et à sacrifier par-là le calme de l'âme. La richesse n'est pas le bonheur, elle n'est qu'un moyen pour atteindre d'autres fins.
Selon les Définitions de Platon, le Bien est « ce qui n'a d'autre fin que soi-même ».
Résumons la thèse platonicienne sur le bonheur comme cela : une vie passée à courir après ce dernier est épuisante. Pour vivre heureux, il faut absolument maîtriser la force de notre désir. Le bonheur n'est pas dans le plaisir à répétition, mais dans la quête des plaisirs durables.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Par rapport à l'activité pratique, la politique est en effet définie par Aristote comme la plus haute de toutes les disciplines, elle est la « science souveraine entre toutes » car elle est capable de nous diriger dans la connaissance du Souverain Bien, la fin en vue de laquelle s'exercent toutes nos activités ; elle a ...
Aristote est l'inventeur de la logique, notamment à travers la théorie du syllogisme, un raisonnement déductif en trois propositions, popularisé par cet exemple : « Tous les hommes sont mortels. Or Socrate est un homme.
On connaît la place de la terre dans l'univers, de même que la forme de son mouvement autour du soleil: une ellipse. Mais pourquoi se meut-elle, quelles forces la poussent, ces questions sont encore sans réponse au moment où naît Galilée.
Le syllogisme aristotélicien
Le syllogisme classique est un discours composé de trois propositions. Les « choses posées » sont les deux prémisses du syllogisme, « la chose différente qui en résulte nécessairement » est la conclusion.
Le principe logique d'identité est le premier des quatre grands principes logiques de l'Antiquité : principe d'identité, principe de non-contradiction (« une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse »), principe du tiers exclu (« une proposition et sa négation ne peuvent être toutes deux fausses »), ou, selon ...
Aristote est le premier à expliciter les propriétés de la relation prédicative au sein de la proposition dans le cadre d'une vaste théorie : or sujet syntaxique et sujet logique sont des notions très proches.
Être heureux, ce serait réaliser tous ses désirs, ou du moins réaliser tous ses désirs « importants ». L'être humain heureux accomplit les objectifs qu'il s'est fixé, ceux qui ont une valeur pour lui-même. Le bonheur est donc ancré dans l'individu, dans ses projets et ses représentations.
Quel est le secret de votre formule du bonheur? Mo Gawdat. Si on regarde le bonheur avec une vision d'ingénieur, on peut le résumer en une équation : il est supérieur ou égal à la différence entre votre perception des événements de la vie et vos attentes.
Le bonheur n'est pas un bien parmi d'autres, il n'est même pas, en toute rigueur, un bien (car alors seraient suprêmement désirables, non le bonheur, mais le bonheur plus les autres biens, et ce serait cette somme qui serait le bonheur), et pourtant « la chose la plus désirable de toutes » (I, 5), qui seule est ...