Le bilan de l'ALÉNA en est un de croissance économique et de création d'emploi pour la classe moyenne ici au Canada et à travers l'Amérique du nord.
D'après les participants au colloque, l'ALENA n'a pas tenu ses promesses. L'ALENA n'a pas favorisé le développement social et économique, particulièrement au Mexique, où la majorité de la population a connu une baisse de son niveau de vie depuis 1994.
Environ 80% des importations mexicaines sont adressées à son voisin américain - soit un tiers de son PIB. Conséquence : une sortie de l'Aléna pourrait faire entrer le Mexique en récession, selon la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (Cepal) citée par Le Monde.
Il s'agit de la plus grande zone de libre échange au monde pour ce qui est du PIB, bien qu'elle rassemble des partenaires aux caractéristiques inégales. Après des renégociations commencées en 2018, l'ALENA est remplacé par l'Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) le 1er juillet 2020 .
L'ALENA prévoit d'éliminer les obstacles au commerce des produits et des services en 15 ans. Pour certains secteurs considérés vulnérables, des dispositions spécifiques de libéralisation commerciale graduelle ont été établies.
L'ALÉNA a eu des répercussions extrêmement positives sur l'économie canadienne. Il a non seulement offert de nouvelles possibilités d'exportation et stimulé l'établissement d'entreprises concurrentielles à l'échelle internationale, mais il a également aidé à attirer d'importants investisseurs étrangers au pays.
L' Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM)
L'accord de libre-échange nord-américain (ALENA), entré en vigueur le 1er janvier 1994, constitue une extension au Mexique de l'accord qui liait les États-Unis d'Amérique et le Canada depuis 1989.
Accord de libre-échange nord-américain. Mis en oeuvre en 1994 entre les gouvernements des États-Unis, du Canada et du Mexique, cet accord commercial a réduit considérablement les barrières tarifaires, facilitant ainsi le commerce des biens, des services et des capitaux entre ces pays.
La nature, à travers l'immensité du territoire et son ouverture maritime, le relief, l'hydrographie, constitue un atout très important pour l'économie de l'Espace Nord-américain.
Après 14 mois d'intenses discussions entre 1991 et 1992, l'ALENA est signé par Bush, Salinas et Mulroney. Avant qu'il ne puisse entrer en vigueur, l'accord doit cependant être ratifié.
L'objectif principal de l'ACEUM est de soutenir un commerce avantageux pour toutes les parties prenantes afin de promouvoir une croissance économique régulière pour ces trois pays.
Aujourd'hui, les Etats-Unis demeurent la puissance industrielle dominante du monde. Cependant, l'industrie américaine doit faire face à plusieurs problèmes : la crise de certaines activités, la concurrence internationale (Japon, Union Européenne, NPI) et le déficit de la balance commerciale.
Le modèle américain et soviétique des années 1950 et 1960 reposent sur des caractéristiques proches sur le plan économique, politique, sociale et culturelle. Ces deux modèles ont une même ambition, être universel et s'imposer partout à l'échelle de la planète.
Les conventions sont normalement ouvertes à la participation de la communauté internationale dans son ensemble ou à celle d'un grand nombre d'États.» On parle d'accord lorsqu'il est question de traités bilatéraux ou incluant un petit nombre d'États. Les accords ont souvent un caractère technique ou administratif.
1.2 Objet de la politique
L'ALENA a pour but de faciliter les échanges commerciaux entre les États Unis, le Mexique et le Canada et de lever les frais tarifaires et autres obstacles au commerce.
Accord écrit entre deux ou plusieurs États énonçant leurs devoirs et leurs droits dans un domaine particulier. On parle aussi de « traité ».
Le libre-échangisme a été développé par les physiocrates du XVIIIe siècle qui faisaient de l'agriculture la principale source de richesse, comme François Quesnay (1694-1774) et les économistes libéraux du XIXe, qui défendaient la liberté du commerce et de l'entreprise comme David Ricardo (1772-1823) et John Stuart Mill ...
Globalement, l'AEUMC est un accord plus moderne puisqu'il adresse de nouvelles problématiques reliées au commerce international, tels que le commerce électronique et numérique, les droits de propriété intellectuelle et les échanges transfrontaliers de données personnelles, ce sur quoi l'ALENA était silencieux.
Les États-Unis disposent de ressources naturelles considérables : 10 % de la production pétrolière mondiale (3e rang), 22 % du gaz naturel (2e rang), 23,5 % de la houille (2e rang), 6,5 % du fer (7e rang), 13 % du cuivre (2e rang).
Ils produisent des biens manufacturés de toute nature. Leurs principaux points forts sont l'industrie lourde (chimie, métallurgie…), les industries de pointe (électronique, informatique, aéronautique, aérospatial, biotechnologies…), l'automobile (Ford). Ils exportent une part importante de leur production.
La pauvreté et les inégalités sociales créent parfois des tensions (émeutes de Los Angeles en 1992). Les centres-ville accueillent la population marginalisée qui ne bénéficie pas de la richesse produite. Enfin, les flux de populations qui dynamisent la Sun Belt renforcent le déclin relatif du Nord-Ouest industriel.
Sur le plan politique et militaire elle se traduit depuis plusieurs décennies par des interventions directes (soutien logistique) ou indirectes (soutien apporté les coup d'Etat contre les régimes ennemis) et sur la plan économique par l'intensification des échanges entre le nord et le sud du continent mais aussi à l' ...
De vastes plaines, essentiellement vouées à l'agriculture, qui couvrent quasiment toute la moitié est du pays. La barrière des Rocheuses, un très large ensemble de montagnes élevées, qui s'étend entièrement du nord au sud et presque jusqu'au Pacifique.