En fait, Spinoza veut démontrer que la volonté de Dieu découle de la perfection de sa nature même, de sorte que tout ce qui existe provient de Dieu comme l'effet découle de la cause. Ainsi, Dieu n'agit pas comme un tyran, mais tout ce qu'il conçoit, il le fait par une nécessité de nature.
Il s'agit d'un état durable de plénitude et de satisfaction, agréable et équilibré de l'esprit et du corps. La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents. Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à tout ce qui nous entoure.
Dans l'Éthique, son œuvre principale, Spinoza place le désir, ou conatus, au fondement de tout : « Chaque chose s'efforce de persévérer dans son être. » La loi fondamentale de la vie, c'est la croissance, ou augmentation de la puissance d'agir, seule vertu à même de procurer du bonheur.
Le grand bonheur est un état global et durable de satisfaction qui fait qu'il y a une sorte d'acceptation de la vie comme elle est. Cela passe aussi par la capacité de pouvoir profiter de tous les petits plaisirs du quotidien.
Cinq clés fondamentales pour atteindre le bonheur. Le bien-etre spirituel, physique, intellectuel, relationnel et émotionnel qu'il nomme SPIRE.
Le bonheur survient quand on agit selon la raison. Agir selon la raison, c'est donc agir de façon raisonnée, selon un certain nombre de principes et de valeur.
[1] La vérité est intérieure à la pensée, et se définit, non par son rapport avec la chose, mais par une dénomination intrinsèque ; [2] la vérité est sa propre marque, son propre signe, et celui qui possède une idée vraie ne peut douter de sa vérité ; [3] la vérité, malgré les deux caractères précédents, est accord de ...
Pour Spinoza, l'être humain pour être libre, doit, par l'usage de la raison et de la connaissance, identifier ses passions (affects négatifs) pour les transformer en actions (affects positifs).
Ce qui donc, aux yeux de Spinoza, importe le plus, ce n'est pas la chose connue, mais la façon dont elle est connue. Avoir une idée vraie, c'est connaître une chose « perfecte sive optime : parfaitement ou le mieux possible » [12][12]Ethique, II, scolie de la proposition 43..
La définition philosophique présente « un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité. (…) L'homme heureux est comblé, il vit une forme de plénitude ». En théorie, souffrance, inquiétude et stress sont absents du bonheur !
Considéré plus souvent comme un idéal que comme une réalité, le bonheur est pour les Grecs l'état ressenti par le sage qui, ayant épanoui toutes ses facultés, contemple et pratique le Bien. On appelle eudémonisme, une philosophie qui, comme celle d'Aristote, vise le bonheur et hédonisme, celle qui valorise le plaisir.
Le bonheur (étymologiquement la bonne chance) est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, l'inquiétude et le trouble sont absents.
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
Se moquer, s'indigner, haïr sont pour Spinoza des passions tristes qui éloignent de l'action dans le rapport que nous entretenons avec nous-même. Quand elles sont dirigées à tort vers les comportements humains, cela condamne pour le philosophe à la passivité. Soyez donc positif et riez avec sincérité !
De ce point de vue, Spinoza est éminemment « naturaliste », au deuxième sens du terme : l'homme est un être naturel, qui par ses actions ne déroge en aucun cas aux lois de la nature, et il n'y a aucune raison de l'en exclure, que ce soit pour l'en glorifier ou l'en accabler.
Spinoza : une philosophie déterministe de l'homme
Seul Dieu est, de ce fait, libre car lui seul est cause de soi, une nature naturante (causa sui generis). L'homme, au contraire, est une nature naturée, il est régi par une nécessite absolue, laquelle réside en Dieu.
Il faut se contenter de ce qu'on a pour être heureux. I La liberté est une condition nécessaire au bonheur. III elle peut même à certaines conditions nuire au bonheur (faute, erreur, angoisse, regret…) Essayer de ranger chacun des textes dans les différentes parties dégagées en classe.
Contrairement à Descartes, Spinoza refuse à l'esprit humain et par conséquent à l'homme le statut de substance : l'homme est défini comme l'union de deux modes, un corps et une âme.
À la base de cette vision déformée de la divinité se trouve, pour L'Esprit comme aussi pour Spinoza, cette erreur à laquelle tous les hommes ont recours pour « rapporter toutes les choses du Monde à leur intérêt », ne discriminant le bien et le mal que selon l'avantage qu'ils en tirent.
On ne peut pas suspendre son jugement. C'est curieux, parce que l'objecteur de Spinoza dans l'Éthique, lui, lui dira : « mais tout le monde sait que l'on peut suspendre son jugement », alors que Blyenbergh dit : « tout le monde sait qu'on ne peut pas ».
Pour parler de la liberté humaine, Spinoza prend l'exemple d'une pierre. Si une pierre est poussée par une force extérieure à sa volonté, elle va rouler. Elle continue d'avancer, même lorsqu'elle n'est plus poussée.
Le bonheur est un état émotionnel, équilibré et durable dans la plupart des cas. Malheureusement, certaines personnes cherchent le bonheur impatiemment et ne le voient pas souvent passer.
Pour trouver le bonheur, suivez vos instincts
À savoir en cumulant connaissance et estime de soi, tout en acceptant le passé pour éviter les regrets. Se tourner vers le passé, plutôt que vers l'avenir, constitue l'un des freins au bonheur les plus répandus !
Pour trouver son bonheur, il est essentiel de se souvenir que nous ne contrôlons pas tout, c'est pourquoi il ne faut pas faire dépendre notre bonheur de projets qui ne se réaliseront peut-être pas. Préférons plutôt aimer ce que nous faisons dans l'instant, savourer les moments simples de la vie.