La contention physique passive se caractérise par l'utilisation de tous moyens, méthodes, matériels et vêtements qui empêchent ou limitent les capacités de mobilisations volontaires de tout ou une partie du corps, dans le but d'obtenir la sécurité pour une personne âgée qui présente un comportement estimé dangereux ou ...
La contention a pour objectif de limiter les capacités de mobilisation d'un individu de manière à la sécuriser ou protéger son environnement. Recouvrant différents aspects, elle doit néanmoins rester exceptionnelle et s'associer à d'autres prises en charges thérapeutiques.
La contention médicale n'est pas sans risque. Elle peut par exemple conduire à des blessures chez le patient, en cas d'agitation, de chutes si le patient se détache, ou bien à des escarres, une constipation et des phlébites, lorsque cette contention est utilisée trop longtemps.
Le patient et ses proches devront être informés de la nécessité de contention (39) pour que la décision soit prise avec leur consentement. Concrètement, les raisons et les buts de la contention, les moyens ou matériels utilisés, la durée prévisible de la contention ainsi que la surveillance sont expliqués.
Quand évoquer la pose d'une contention physique passive? Généralement, lors d'un risque de chute chez une personne ou d'agitation mettant en danger le patient ou autrui. Une contention se met en place sur prescription médicale, après étude du bénéfice/risque en équipe et après échec des solutions alternatives.
Les contentions orthopédiques sont nécessaires pour favoriser la consolidation osseuse après une fracture. Elles sont de plusieurs types et dépendent de la localisation et de l'indication : plâtre, gilet orthopédique, traction-extension continue du membre inférieur, attelle de Zimmer.
En plus d'une hygiène de vie adaptée, votre médecin peut vous prescrire le port de chaussettes (mi-bas), de bas ou d'un collant de contention ou compression.
Les principales indications de la contention physique citées par les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) de février 2017 [4, 5] sont l'hétéro- et/ou l'auto-agressivité majeures et non maîtrisables par d'autres moyens thérapeutiques.
Votre médecin généraliste, médecin traiant est également habilité à prescrire des dispositifs de contention pour les problèmes de retour veineux. En fonction de votre historique médical et de votre état de santé actuel, votre médecin peut recommander le port de chaussettes, bas ou collants de compression.
Les bas, mi-bas ou collants de compression (ou de contention) sont composés d'une matière très élastique. Ils compriment fortement les membres inférieurs, contribuant à une meilleure circulation du sang dans les veines. Leur port peut être prescrit en cas de varices des jambes ou de jambes lourdes, par exemple.
La contention physique consiste à limiter la mobilité d'un individu de manière mécanique, au moyen de techniques et de dispositifs variés : Des dispositifs spécifiques : barrières de lit, ceintures ventrales et thoraciques, attaches de poignets et de chevilles, mitaines, attelles, sièges gériatriques.
Le sommeil sur le dos est idéal pour les personnes qui portent des bas de contention pendant la nuit, car cette position favorise la circulation sanguine dans les jambes. Si vous préférez dormir sur le côté, assurez-vous de placer un oreiller entre vos jambes pour éviter une pression excessive sur vos jambes.
Dans ses recommandations de bonne pratique (2017), la HAS a indiqué que la contention peut être utilisée dans le cadre de la prévention d'une violence imminente du patient ou la réponse à une violence immédiate, non maîtrisable, sous-tendue par des troubles mentaux, avec un risque grave pour l'intégrité du patient ou ...
Pour ne pas utiliser de contention et limiter le risque de chute, il faut évidemment aussi bien aménager la chambre. Souvent, en particulier en milieu hospitalier, la personne a devant elle une petite table sur roulettes.
L'usage des contentions n'est interdit ni par la loi, ni par les bonnes pratiques professionnelles. Toutefois dans le cadre des bonnes pratiques professionnelles, il est essentiel que les établissements prennent l'habitude de déterminer au cas par cas la nécessité d'user de la contention.
Synonyme : application, attention, concentration, effort. Contraire : distraction.
1. Procédé thérapeutique permettant d'immobiliser un membre, de comprimer des tissus ou de protéger un malade agité. 2. Procédé employé pour immobiliser les animaux domestiques afin d'effectuer un diagnostic, de mettre en œuvre un traitement ou de pratiquer une intervention chirurgicale.
Pour être remboursés, les bas ou collants de contention doivent être prescrit par son médecin traitant ou un spécialiste, par une sage-femme ou par un kiné.
Si les jambes du patient commencent à gonfler, il est temps de retirer les bas de contention. Cela peut être le signe d'un mauvais retour veineux ou d'un état de santé sous-jacent, qui nécessite une consultation médicale.
La contention élastique est un élément essentiel de la prévention et du traitement de la thrombose veineuse. Elle consiste à porter des chaussettes, mi-bas, bas et collants qui exercent une pression sur la jambe ce qui, avec les mouvements, favorise la circulation du sang dans les veines et sa remontée vers le cœur.
Les attaches doivent permettre de limiter les amplitudes de mouvements des membres, pour limiter au maximum le risque que le patient se détache lui- même.
En s'adressant à un médecin, généraliste ou spécialiste, une personne souffrant de thrombose veineuse ou phlébite se voit souvent recommander l'utilisation de bas de contention. Cette solution est notamment incontournable lorsque le risque de complications est plus élevé.
Pour les personnes qui ont déjà des problèmes de circulation veineuse, une compression plus importante et qui remonte jusqu'à la cuisse (avec un bas ou un collant) peut être nécessaire.