Pour Aristote, le bonheur est le but de la vie humaine, le bien suprême.
Dans son traité De Vâme, la définition de la vie qui sert de base à toute l'élaboration ultérieure des rapports entre l'âme et le corps est : la capacité de se nourrir, de croître et de dépéiir.
Pour sa métaphysique, il défend l'idée d'un premier moteur qui met en mouvement le cosmos sans être lui-même mû. De même, selon lui tous les vivants ont une âme, mais celle-ci a diverses fonctions.
Aristote soutient que pour véritablement connaître la vérité d'un phénomène, il faut en connaître la cause. Ainsi, « on ne peut pas savoir la vérité si l'on ne connaît pas la cause ».
Aristote introduit en effet la question dès le début de son enquête lorsqu'il écrit : « les principaux types de vie sont au nombre de trois : celle dont nous venons de parler (= la vie de jouissance), la vie politique, et en troisième lieu la vie contemplative » (I, 3, 1095 b 17-19).
Il s'agit du principe de non-contradiction, qu'Aristote, sans le nommer comme tel, définit ainsi : Il est impossible qu'une seule et même chose soit, et tout à la fois ne soit pas, à une même autre chose, sous le même rapport 2.
Si l'on nous demandait laquelle d'une série de trois choses est la cause, nous dirions que c'est la première. Car ce n'est point la dernière : ce qui est à la fin n'est cause de rien. Ce n'est point non plus l'intermédiaire : elle n'est cause que d'une seule chose.
Aristote affirme que la Terre se tient immobile au centre du Monde car le mouvement naturel des parties de la Terre aussi bien que de la Terre elle-même prise comme un tout tend vers le milieu du Monde.
Depuis Aristote, on distingue en philosophie quatre types de cause, notamment en regard des choses naturelles : la cause matérielle, la cause formelle, la cause efficiente et la cause finale. Il est pertinent en philosophie de distinguer chacune de ces causes en les associant à un type de question.
La logique aristotélicienne repose sur le syllogisme.
« Le syllogisme, définit Aristote, est un raisonnement où, certaines choses étant prouvées, une chose autre que celles qui ont été accordées se déduit nécessairement des choses qui ont été accordées » (Organon).
L'homme est donc destiné à vivre dans la société. Un être humain ne peut pas vivre naturellement en dehors de la société. Selon Aristote, il est possible de voir un homme vivre hors de la cité par le hasard des circonstances, pour des raisons circonstancielles.
Fondée par Aristote, la logique (dite formelle) détermine la validité des opérations de l'esprit. À partir de l'étude des propositions les plus simples et de leur enchainement déductif, Aristote établit les règles du jugement formellement correct indépendamment de son contenu.
En effet, Aristote soutient que l'homme est un animal politique, et non pas simplement un animal social. L'homme n'est évidemment pas le seul animal à vivre en communauté. C'est aussi le cas d'innombrables espèces, comme les abeilles par exemple. Être sociable, pour un animal, signifie simplement vivre en communauté.
En fait, pour Aristote, le bonheur ne consiste pas à appliquer à la lettre des règles et principes, mais à s'engager dans la vie, à faire la meilleure chose dans chaque situation, même si ce n'est pas agréable sur le moment, cela apportera un meilleur résultat à la fin.
Si, comme Aristote le veut (je résume EN, I, 6), le bonheur est la plus haute perfection de la fonction propre à l'homme, et si cette fonction est l'activité de l'âme et les actions (praxeis) raisonnables, « alors le bien propre à l'homme est l'activité de l'âme en conformité avec la vertu ».
Pour vivre heureux, il faut absolument maîtriser la force de notre désir. Le bonheur n'est pas dans le plaisir à répétition, mais dans la quête des plaisirs durables. Pour Démocrite, le bonheur se définit de façon négative : il est l'absence de peine.
Le bonheur est le bien suprême. Dans son Éthique à Nicomaque, Aristote constate que les hommes souhaitent tous être heureux.
Il faut par suite bien saisir quelle est pour chacune de ces deux parties sa meilleure disposition : on aura là la vertu de chacune d'elles, et la vertu d'une chose est relative à son oeuvre propre. Or il y a dans l'âme trois facteurs prédominants qui déterminent l'action et la vérité : sensation, intellect et désir.
La réponse est simple : puisqu'il appartient à la même science de connaître la spécificité et la matière jusqu'à un certain point (la santé, et la bile et le phlegme dans lesquels se trouve la santé), alors il doit appartenir à la physique de connaître les deux natures 12.
Aristote est l'inventeur de la logique, notamment à travers la théorie du syllogisme, un raisonnement déductif en trois propositions, popularisé par cet exemple : « Tous les hommes sont mortels. Or Socrate est un homme.
“La nature ne fait rien sans objet.”
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La société est le moteur de la culture humaine
La société a donc pour fonction de socialiser et d'éveiller l'esprit de l'Homme. Mais elle est aussi un cadre, qui permet à l'Homme de transmettre sa culture ainsi que les pratiques matérielles et spirituelles qui la caractérisent.