L'empathie est tout simplement la capacité à se mettre à la place de l'autre afin de comprendre son mode de fonctionnement, ses pensées et ses émotions (joie, tristesse, souffrance…).
L'empathie est une attitude et un pas importants, une amorce utile, mais pas toujours suffisante. L'empathie trouve aussi ses limites par le fait que très souvent, plus ou moins consciemment, nous avons une empathie à géométrie variable. En effet, nous n'accordons pas la même attention à nos différents interlocuteurs.
L'empathie est la capacité de comprendre et partager les émotions d'autrui. Elle nous permet de voir les choses du point de vue d'autrui, plutôt que du nôtre. C'est une qualité essentielle qui favorise les relations sociales et professionnelles, développe la conscience de soi et contribue à un monde plus juste.
Quels sont les fondements de l'empathie ? Les fondements de l'empathie sont régis par des phénomènes neurologiques. Ce processus de l'empathie a été éclairé par la neurophysiologie et semble reposer sur deux fondements majeurs : Une disposition innée qui nous permet de ressentir que les autres sont « comme nous ».
Une autre difficulté liée à l'empathie, notamment en médecine, est la « psychologisation » excessive, au risque de se retrouver submergé par les émotions de l'autre. L'empathie nécessite donc d'une part de bien faire la différence entre soi et autrui mais aussi de savoir réguler ses propres réponses émotionnelles.
Une personne alexithymique rencontre de nombreuses complications au quotidien liées au manque de discernement de ce qu'il ressent. Difficultés à s'exprimer, manque d'empathie, faible sensibilité… C'est un trouble qui peut rapidement mener à la dévalorisation de soi et à l'isolement.
L'empathie est une qualité humaine, ce n'est pas une technique. Être empathique, c'est avant tout aimer les autres, avoir de la considération pour autrui.
La personne est plus irritable, frustrée, se sent déconnectée émotionnellement comme si tout lui était étranger, ce qui peut affecter la capacité de profiter des choses et de se lier aux autres. Au fil du temps, l'usure compassionnelle génère de la fatigue, mais aussi de l'anxiété.
Définition en tant que valeur humaine
L'empathie est en haut de l'échelle des valeurs humaines, plus puissante que le respect, la bienveillance ou l'appréciation, parce qu'elle agit plus en profondeur. En termes de valeurs humaines, l'empathie nourrit la sympathie, la compassion, la considération et la bienveillance.
Il convient aussi de noter que le manque d'empathie est souvent lié à une cause traumatique, dans l'enfance. Ou à une éducation peu empathique de la part des parents. Cela peut aussi être un symptôme d'autres pathologies / troubles de naissance ou héréditaires.
Une douleur en miroir
Tous ces mécanismes de l'empathie reposent sur les surprenants « neurones miroirs », qui s'activent lorsqu'on voit une personne souffrir ou vivre une émotion puissante. Le décodage de cette émotion poussera l'observateur à réagir en activant « en miroir » les mêmes régions du lobe frontal.
Faculté intuitive de se mettre à la place d'autrui, de percevoir ce qu'il ressent.
Dans l'idée de l'altruisme, le bien être d'autrui représente un but en soi. Et le préalable à tout acte altruiste c'est l'empathie, notre aptitude innée à ressentir ce qu'un autre ressent : pour comprendre l'autre nous avons besoin de ressentir ses émotions.
Son magnétisme fait en sorte qu'instinctivement les gens savent qu'ils peuvent trouver auprès d'elle une écoute attentive et sans jugement, et s'ouvrir davantage. Être empathe, est-ce un don ? Dans le langage courant et la documentation, on qualifie le terme « empathe » comme un don, le don de l'empathie.
Une personne bienveillante fait preuve de gentillesse et se soucie des émotions des autres. L'empathie, c'est la capacité de reconnaître et de comprendre les émotions qu'éprouve une autre personne et d'y réagir d'une manière bienveillante.
Les personnes ouvrent plus facilement leur cœur à un empathe, tout comme les animaux s'attacheront plus facilement à eux. ils sont à l'écoute : les empathes savent des choses sans qu'on leur dise, et plus ils sont à l'écoute, plus ils deviennent forts à cela.
"Lorsqu'une personne va manifester une forte émotion, les personnes empathiques vont montrer qu'elles comprennent et faire comprendre à la personne qu'elle n'est pas toute seule. Elles vont manifester leur intérêt par le regard ou le geste et interagir avec l'autre. Elle ont aussi besoin de s'engager".
sentiment chaleureux et spontané qu'une personne éprouve pour une autre ; participation à la douleur d'autrui, ressentir tout ce qui touche autrui ”. Pour ce même dictionnaire, l'empathie est la capacité de s'identifier à autrui, de ressentir ce qu'il ressent, de se mettre à la place de l'autre.
Dans une écoute empathique et active, il s'agit de vraiment écouter, sans vouloir à tout prix apporter une réponse instantanée à votre interlocuteur. Si une idée vous vient en tête, notez-la pour plus tard de façon à rester concentré sur les mots, les émotions et le langage non verbal de votre interlocuteur.
Être empathique, c'est simplement être ouvert et s'intéresser à l'autre : écouter et entendre, regarder et voir, se placer dans la peau et l'esprit de l'autre pour abandonner sa propre perception d'une situation ou d'un évènement et l'aborder avec la légitimité de l'autre.
L'alexithymie est un trouble de la régulation émotionnelle, largement observée dans les maladies psychosomatiques. Elle se concrétise par de grandes difficultés à identifier et à décrire ses sentiments et ceux des autres.
La caractéristique principale de ce trouble est un excès d'estime de soi. Plus précisément, un individu présentant une personnalité narcissique a le sentiment d'être quelqu'un d'unique qui doit être constamment admiré par les autres. Il a tendance à tout ramener à lui, sans jamais s'intéresser à ce que font les autres.
impassible adj. Qui ne laisse pas voir son émotion, ses sentiments, qui...