L'Évangile selon Jean entend montrer que Jésus est annoncé par l'Ancien Testament et le compare aux grandes figures bibliques de la tradition juive, parfois de manière avantageuse, par exemple quand il est comparé à Abraham ou à Jacob.
Son symbole en tant qu'évangéliste dans la tradition du Tétramorphe est l'aigle, d'où le surnom « l'aigle de Patmos ».
Jean était un membre dirigeant des premiers douze apôtres de Jésus, quelqu'un qui avait une relation personnelle et proche avec le Sauveur, et qui a rempli des rôles importants de témoin, de dirigeant de l'Église et de révélateur.
Il signifie : la bonne nouvelle. Exactement comme la Bible était le Livre par excellence, l'Évangile apportait aux hommes la Bonne Nouvelle par excellence. L'enseignement de Jésus-Christ annonçait que le Messie était venu, que le salut était proche pour Israël et que les justes étaient appelés à régner avec Dieu.
Qui a écrit ce livre ? L'apôtre Jean a écrit ce livre. Tout au long du livre, il se donne le nom de « disciple que Jésus aimait » (voir Jean 13:23 ; 19:26 ; 20:2 ; 21:7, 20). Jean et son frère Jacques sont pêcheurs (voir Matthieu 4:21).
« Disciple bien-aimé »
L'Evangile selon saint Jean a une place à part
En outre, il a sa propre année de lecture durant la Semaine Sainte et le Triduum pascal. De par la Tradition, il occupe une place dominante spécialement à Noël, dans les dernières semaines de Carême et au Temps pascal.
L'évangile selon Marc est le plus bref des quatre évangiles canoniques et, à l'instar des trois autres, il est écrit dans le grec ancien dominant alors, la koinè.
L'évangile est "la bonne nouvelle" du royaume de Dieu. "Les évangiles" sont les 4 témoignages des 4 premiers livres du nouveau-testament. La "bible" est composée de l'ancien et du nouveau-testament, eux-mêmes composés de 66 livres en tout, comprenant les 4 évangiles.
Le mot Bible est employé dans son sens actuel à partir du IVe siècle après Jésus-Christ, époque à laquelle saint Jérôme entreprit de traduire les textes sacrés en latin.
Jean l'apôtre
Jean, fils de Zébédée et frère de Jacques le Majeur, distinct du frère de Jésus, est le premier témoin de Jésus que l'on puisse repérer, après Simon Pierre, le chef des disciples.
Le « disciple bien-aimé » a souvent lui-même été identifié à Jean, fils de Zébédée, l'un des douze Apôtres. Mais des historiens comme Oscar Cullmann ont distingué deux Jean, l'apôtre et l'évangéliste, ce dernier étant identifié dans ce cas au « disciple bien-aimé ».
Une méditation de Saint Bède le Vénérable, docteur de l'Église : Tel est le sens du nom de Jean : grâce de Dieu, c'est-à-dire celui en qui est la grâce. Car ce nom annonce l'économie de l'Évangile... Lecture en 1 min.
Le Christ est lui-même parfois représenté sous la forme de l'agneau. Les autels du Baroque regorgent d'agneaux dorés, couchés ou endormis, symbolisant l'innocence et la pureté. Le langage populaire s'est également emparé de ce symbole : « Cet homme est un agneau », « Il est doux comme un agneau ».
Dans la même veine, il y a quatre évangiles, parce qu'un seul, ce n'est pas assez pour dire Jésus-Christ. Quatre regards sur une même personne donnent un portrait plus complet qu'un unique. La différence entre les récits nous invite à dépasser la littéralité du texte pour nous interroger sur son sens.
Du grec tétra, quatre, et morphé, forme, ce mot désigne la représentation des quatre évangélistes sous leurs formes allégoriques. 🦅 Saint Jean est associé à un aigle, seul animal qui, dit-on, peut regarder le soleil sans se brûler les yeux et donc contempler en face le mystère de Dieu.
Les Évangiles selon Matthieu, Marc et Luc, qui racontent l'histoire de Jésus d'un point de vue relativement semblable, sont dits « synoptiques ».
Parmi tous les quatre, l'Évangile de Matthieu est celui qui donne le plus d'importance à la naissance de Jésus et aux épisodes liés à sa première enfance, comme la fuite en Égypte et le massacre des innocents.
Translittération de l'hébreu יהוה est le nom divin et c'est le tétragramme de Dieu dans la Bible hébraïque en lettre se traduit ainsi YHWH composé des quatre lettres yōḏ (י), hē (ה), wāw (ו), hē (ה) qui se traduit avec les voyelles suivants YAHWEH – YAHUAH – YAH.
Pour la recherche actuelle, le premier évangile est celui de Marc, écrit vers 70 à l'exception de la finale (Marc 16), largement ultérieure ; l'évangile selon Matthieu le suit, vers 80-90.
Avec les Évangiles selon Marc et selon Matthieu, le texte de Luc fait partie des trois Évangiles synoptiques. C'est le plus long des quatre évangiles retenus dans le Nouveau Testament.
Marc. Son évangile, le plus court des quatre, est le plus ancien, rédigé vers 65-70, probablement Rome. Selon certaines traditions, Marc aurait été un disciple de Pierre. Ce livre est destiné à un public, peut-être romain, ébranlé par les persécutions de Néron, qui connaît mal le judaïsme palestinien.
<< [1] Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. [2] La terre était informe et vide, il y avait des ténèbres au-dessus de l'abîme, et l'esprit du Seigneur planait au-dessus des eaux. [3] Dieu dit: "Que la lumière soit" et la lumière fut... »
L'Évangile de Marc, le plus ancien, écrit vers 70, correspondrait à la prédication de Pierre à Rome. L'Évangile de Luc, écrit vers 80-90, s'adresserait à des chrétiens venus du paganisme, tandis que celui de Matthieu écrit dans ces mêmes années 80-90 s'adresserait à des chrétiens venus du judaïsme.
Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.