L'homme d'Aristote est, selon la formule canonique du livre I de la Politique, un animal politique doué de logos : de discours et de raison. Seul entre les vivants, il est apte à discerner les valeurs, à percevoir l'utile et le nuisible, le juste et l'injuste, le bien et le mal.
L'homme est aussi un «animal politique». En cela, Aristote, signifie que l'homme vit mieux dans une «polis», la forme la ville grecque. L'homme devient homme parmi les autres, en vivant dans une société régie par des lois et des coutumes.
Aristote soutient que pour véritablement connaître la vérité d'un phénomène, il faut en connaître la cause. Ainsi, « on ne peut pas savoir la vérité si l'on ne connaît pas la cause ».
Pour deux raisons. La première est que l'homme ne saurait seul se suffire à lui-même. Pour Aristote, la solitude qu'impliquerait la vie hors de tout groupe social (famille, village, État) ne serait supportable que pour un être surhumain ou pas totalement humain. La vie en société n'est donc pas contre-nature.
Cela signifie que : La cité n'est pas un état contre-nature. Aristote s'oppose ici à tous les penseurs qui affirment que l'homme est par nature insociable, rebelle à l'état civil, que celui-ci requiert pour s'instituer une sorte de dénaturation de l'homme. C'est par exemple le propre de la thèse freudienne.
Platon veut s'élever au-dessus de la réalité et accéder à la Vérité par la réminiscence ; Aristote recherche une adéquation à la réalité à établir grâce aux lois logiques. Pour le premier les principes précèdent les faits, pour le second c'est l'inverse, les faits passent avant les principes.
Le vrai, pour Aristote, répond finalement à quatre conditions: il se situe au niveau du discours ou de la pensée; il énonce (ou fait connaître) ce qu'il y a un autre niveau (l'être); il est vrai parce qu'il le dit tel qu'il est; et pour ce faire, il est composé du sujet dont il parle et d'un prédicat qu'il en dit.
Aristote affirme que la Terre se tient immobile au centre du Monde car le mouvement naturel des parties de la Terre aussi bien que de la Terre elle-même prise comme un tout tend vers le milieu du Monde.
Aristote : l'homme est naturellement un animal raisonnable dans la mesure où il est un animal politique, c'est-à-dire un animal qui, vivant dans une Cité, fait usage d'un langage. L'homme est naturellement un animal politique.
Le propre de l'homme ? L'homme est un « animal doué de raison », dit-on depuis Aristote. Cette définition fait de la raison le trait commun à l'ensemble de l'humanité, et garantit la possibilité de droit d'une communication universelle entre les hommes, par la pensée et le langage.
« L'homme est un loup pour l'homme. » Chaque homme représenterait potentiellement un danger mortel pour les autres. Cet état permanent de menace découle du fait que tous les hommes sont égaux et que chacun peut désirer ce que l'autre a.
L'homme cherche le bonheur, mais il est plus raisonnable de chercher la justice. Le bonheur est difficile à appréhender et est subjectif. L'homme doit plutôt chercher à faire son devoir que chercher le bonheur.
L'homme est un animal politique est une expression créée par Aristote, philosophe grec, vivant au IVe siècle avant J. -C.. Il utilise ces termes pour décrire l'homme comme étant naturellement destiné à vivre dans une société régie par des lois et coutumes.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. Cette phrase de Blaise Pascal contient 46 mots.
Véridique : Définition simple et facile du dictionnaire.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
Généralités. L'opposition « mensonge » et « vérité » est courante. Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur.
Aristote estime « qu'on ne doit pas élever au rang de citoyens tous les individus dont l'État a cependant nécessairement besoin. » Ainsi, dans la cité idéale dont il dessine les contours, les artisans et les esclaves ne sont pas citoyens, ni les métèques, même s'ils habitent tous dans la cité.
Aristote est considéré comme le fondateur de la logique comme instrument de discours dans l'art, la morale et la science. Il introduit des notions de causalité de la nature et fait de cette dernière la finalité des choses, obéissant à un dessein qui dépasse les hommes.
Les alexandrins, de leur côté, cherchaient la conciliation de ces deux grandes autorités: Platon et Aristote, et ce n'est plus alors en faveur de la création qu'ils imaginaient l'accord, mais de l'émanation, à la pensée de laquelle Aristote avait été résolument hostile.
L'homme comme "animal social" : cette expression veut signifier que l'homme vit parmi les autres hommes, que l'animal humain est un animal vivant dans une société d'animaux humains.
Il est plus exacte d'attribuer à ce mot son sens philosophique: qui est «raisonnable», est capable d'activité logique, de raisonnement (TLFI). En d'autres termes, être «raisonnable » signifie ici posséder une Raison, c'est-à-dire cette « activité pensante » qui nous permet de comprendre et de juger correctement.
«L'homme est un animal politique» Vivre en communauté est naturel* et nécessaire à l'homme. Nécessaire à son existence, mais aussi à son bonheur. L'homme ne s'associe pas avec d'autres seulement pour assurer sa survie, mais pour accomplir son essence.