L'élevage est l'ensemble des activités qui assurent l'entretien et la multiplication des animaux souvent domestiques, parfois sauvages, pour l'usage des humains.
L'élevage contribue donc à trois voies principales pour sortir de la pauvreté: (1) accroître la résilience (2) améliorer la productivité des petits exploitants et des pastoralistes et (3) améliorer leur accès aux marchés (ILRI, 2007).
L'élevage est un moteur clé du développement durable de l'agriculture. Il contribue à la sécurité alimentaire, à la nutrition, à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique.
Bien-être des animaux d'élevage : les avantages
L'élevage sans cruauté peut requérir moins de nourriture, de carburant et d'eau, il est donc moins couteux et moins polluant. L'élevage sans cruauté peut créer des emplois, être plus rentable et favoriser localement une alimentation plus saine.
L'élevage intensif est une activité caractérisée par l'élevage d'animaux dans un environnement avec des éléments artificiels. Ceci, dans le but d'augmenter la productivité. L'élevage intensif place le bétail dans certains environnements qui permettent d'augmenter la production dans les plus brefs délais.
Production et entretien des animaux domestiques ou utiles.
L'élevage intensif produit des gaz à effet de serre tout au long de la « chaîne de fabrication » ; en plus de la digestion des aliments, qui produit évidemment des gaz, le défrichement des forêts pour les cultures et pour élever les animaux réduit les puits de carbone vitaux et libèrent les gaz précédemment stockés ...
LES PROBLÈMES DE L'ÉLEVAGE
~ Les maladies endémiques des bétails et des volailles (trypanosomes animales, grippe aviaire, peste porcine...) ~ la dégradation du couvert végétal et la vulnérabilité des cheptels face aux changements climatiques.
L'élevage a connu trois pratiques successives, pastorales, agricoles et industrielles. Le pastoralisme originel se réfère aux pratiques de populations qui vivent des produits de leurs troupeaux.
L'élevage résulte d'une symbiose entre l'être humain et l'animal, chacun reconnaissant les avantages de la cohabitation. Le mouton aurait été le premier animal domestiqué pour la production alimentaire puis, dès l'Antiquité, son élevage prospère.
Le terme de "systèmes d'élevage" englobe tous les aspects de l'offre et de l'utilisation des produits issus de l'élevage, notamment la répartition et la quantité de bétail, les différents systèmes de production dans lesquels ils sont élevés, les estimations actuelles et futures de consommation et de production, les ...
l'économie et aux revenus des ménages
En effet, l'élevage contribue directement à de nombreux autres secteurs d'activité en apportant de la force de travail (agriculture, transport) et/ou des inputs sous diverses formes de produits (fertilisants, viande, lait, œuf).
L'élevage moderne : un mode de production industriel appliqué aux animaux. La recherche de productivité et l'accroissement de la consommation de viande depuis la fin de la deuxième guerre mondiale a conduit à un système d'élevage intensif, ou élevage industriel, bien souvent incompatible avec le bien-être animal.
Une SDE est généralement constituée de cinq composantes: l'amélioration génétique, l'alimentation, la santé animale, la conduite de l'élevage et la commercialisation. La contribution respective de ces composantes dépendra des ODE et des opportunités de développement à l'intérieur du système de production concerné.
L'élevage des animaux est une pratique de l'homme depuis des temps immémoriaux. Ces animaux dits de ferme sont des animaux utilisés principalement pour aider l'homme, que ce soit pour le nourrir ou pour l'aider dans diverses tâches.
Elevage extensif : Leur exploitation s'effectue à l'air libre, en profitant de l'environnement qui les entoure. C'est-à-dire que les ressources environnementales sont utilisées pour l'exploitation. Les experts dans le domaine pensent que c'est le type d'élevage qui produit des produits de meilleure qualité.
Dès 20 000 av. J. -C., la domestication débute par les espèces vivant en troupeaux (rennes, gazelles). Elle ne prendra de l'ampleur que vers 10 000 av.
En effet, la production de viande et d'œufs nécessite des quantités d'eau plus importantes que celle de céréales et de légumineuses. De plus, cet élevage industriel pollue les eaux car il rejette dans l'environnement des quantités importantes de nitrates, du phosphore mais aussi des antibiotiques et autres polluants.
Les éleveurs utilisent les déjections animales comme engrais naturel : épandues sur les cultures à la bonne dose et au bon moment pour préserver la qualité de l'eau, ce recyclage permet d'économiser des engrais minéraux et des gaz à effet de serre.
interdiction des élevages à fourrure. interdiction de l'élevage en cages. mettre fin aux spectacles avec des animaux sauvages. ne plus pratiquer l'expérimentation sur les animaux lorsqu'il existe une méthode de recherche alternative.
L'intégration de l'agriculture et de l'élevage permet une intensification simultanée et synergique des productions végétales et animales répondant aux objectifs d'accroissement des productions, des revenus des ménages agricoles et d'usage plus efficace des ressources.
L'élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre et de 65 % de la déforestation en Amazonie. L'activité humaine a fait évoluer les prairies ainsi que l'Amazonie, qui sont devenues des sources de gaz à effet de serre alors qu'elles étaient des puits de carbone.
L'industrie des bovins de boucherie et des vaches laitières est l'un des principaux contributeurs aux gaz à effet de serre dans le monde. Le méthane représente environ la moitié de la quantité totale de gaz à effet de serre émise par ce secteur.