Certains migrants quittent leur pays pour travailler, faire des études ou rejoindre des membres de leur famille, par exemple. D'autres y sont incités par la pauvreté, les troubles politiques, la violence de bandes criminelles, les catastrophes naturelles ou d'autres problèmes graves.
Depuis toujours, l'humanité a été en mouvement. Certaines personnes se déplacent pour trouver un travail ou d'autres perspectives économiques, pour rejoindre leur famille ou pour étudier. D'autres se déplacent pour fuir un conflit, des persécutions, le terrorisme ou des violations des droits humains.
Les persécutions religieuses, ethniques, raciales, politiques et culturelles incitent les individus à quitter leur pays. Certains facteurs déterminants sont la guerre, les risques de conflits ou la persécution par le gouvernement.
Ils subissent souvent des discriminations qui limitent leur accès à des emplois, aux soin ou à l'éducation. Les travailleurs migrants sont particulièrement exposés. Ils sont souvent contraints à accepter des conditions de travail très dures qui peuvent s'apparenter à de l'esclavagisme.
La réinstallation est une solution vitale pour les réfugiés les plus vulnérables, notamment les victimes de la torture et les personnes qui ont des besoins médicaux urgents. À l'heure actuelle, 1,15 million de personnes ont besoin de toute urgence de ce dispositif.
Le droit à la vie des travailleurs migrants et des membres de leur famille est protégé par la loi. Nul travailleur migrant ou membre de sa famille ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Les conséquences.
La dictature, l`absence de la démocratie, la pauvreté, le chômage et la malnutrition deviennent le vécu quotidien des populations.
« Migrant »
Toutefois, selon les Nations Unies, ce terme désigne « toute personne qui a résidé dans un pays étranger pendant plus d'une année, quelles que soient les causes, volontaires ou involontaires, du mouvement, et quels que soient les moyens, réguliers ou irréguliers, utilisés pour migrer ».
Certains migrants quittent leur pays pour travailler, faire des études ou rejoindre des membres de leur famille, par exemple. D'autres y sont incités par la pauvreté, les troubles politiques, la violence de bandes criminelles, les catastrophes naturelles ou d'autres problèmes graves.
Être migrant fait référence à une migration en cours et par conséquent temporaire alors que l'immigré est celui qui a plutôt tendance à s'installer de manière plus ou moins définitive. La migration est un phénomène universel que l'on retrouve partout et en tout temps avec une intensité variable.
Les migrants n'abandonnent pas famille, amis et vie passée sur un coup de tête. Misère, environnement dégradé et oppression peuvent rendre l'existence intenable. Et quand la guerre vous menace directement, partir est la seule option si l'on veut rester en vie.
La violence contre les femmes et le manque de soutien spécialisé pour les personnes vulnérables, comme les enfants et les victimes de traumatismes, demeurent, également, problématiques. Des procédures d'asile restrictives dans les zones frontalières ou de transit et les retards dans l'enregistrement des plaintes.
De la même manière, on désignera les personnes concernées sous plusieurs termes, qui permettent en outre de distinguer les étapes de migration : émigrant (celui qui quitte son pays), émigré (celui qui a quitté son pays), immigrant (celui qui entre dans son pays d'accueil), immigré (celui qui est installé dans son pays ...
La durée d'établissement du migrant dans le pays d'accueil, le lieu de départ et de destination du migrant, les causes du départ du migrant et le statut du migrant sont des caractéristiques qui permettent de catégoriser les types de migration qui sont : définitive ou temporaire. volontaire ou forcée.
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).
Les CAO sont des structures dans lesquelles les migrants sont orientés provisoirement, le temps pour eux d'effectuer les démarches de demande d'asile. Comme dans le cadre des CADA, les migrants concernés bénéficient d'un accompagnement juridique, social et sanitaire.
Par viagère, nous entendons la période active de la vie pendant laquelle l'homme produit ou fait des échanges. Cette forme de migration, développée particulièrement depuis le xixe siècle, est parfois assez importante aujourd'hui.
Les causes des migrations peuvent être très diverses : guerres, motivations économiques, environnementales, de travail ou familiales… Elles sont majoritairement le fait de populations jeunes (18-30 ans) et ont la plupart du temps pour destination des pays géographiquement proches du lieu de départ.
CONCLUSION. L'immigration est un domaine qui traditionnellement est profondément ancré au coeur de la souveraineté des États. Des questions telles que l'admission des étrangers sur le territoire, l'acquisition de la nationalité ou encore le contrôle des frontières sont liées par essence à l'État-nation.
Bien souvent, ce sont des causes mixtes qui poussent les personnes sur la route de l'exil : pauvreté, conflits, difficultés sociales et politiques, problèmes environnementaux,… Il est bien difficile de savoir quelle a été la cause principale de la décision de départ.
Moins de 0,5 % des Français vivent à l'étranger, alors qu'ils sont 7,1 % au Royaume-Uni, 10,2 % au Mexique (qui fournit le plus gros contingent mondial d'émigrés : 10 millions), 19,4 % au Portugal ou encore… 44,3 % au Cap-Vert, record mondial.
Un vieux proverbe iroquois dit : « Qui quitte son pays n'a plus de pays. Parce qu'il a deux pays : son ancien pays et son. nouveau pays. » La plupart des personnes entraînées dans l'odyssée de l'émigration vérifient la douloureuse exactitude de ce dicton.
Nous appelons « réfugiés » les personnes qui fuient la guerre ou la persécution en franchissant une frontière internationale. Et nous appelons « migrants » les personnes qui se déplacent pour des motifs qui ne sont pas inclus dans la définition légale de ce qu'est un réfugié.