Descartes (1596-1650) soulignera qu'une idée claire et distincte apparaît évidente et est vraie. Il fait remarquer : « les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont toutes vraies ». C'est parce qu'il fait de l'évidence le critère le plus parfait de la certitude, de la vérité.
Le vrai, pour Aristote, répond finalement à quatre conditions: il se situe au niveau du discours ou de la pensée; il énonce (ou fait connaître) ce qu'il y a un autre niveau (l'être); il est vrai parce qu'il le dit tel qu'il est; et pour ce faire, il est composé du sujet dont il parle et d'un prédicat qu'il en dit.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise. Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt.
Le miroir : symbole de la vérité
Il renvoi uniquement une image fidèle de vous-même, ce que verront les autres qui vous regardent. Il est le symbole de la sagesse et de la connaissance. Il ne triche pas et ne ment pas sur notre image. Le miroir a également une grande importance dans la réflexion personnelle.
La vérité est donc ce qui est conforme à la réalité et, en conséquence, dont on peut affirmer que c'est vrai. Mais la réalité des choses, comme tout un courant de la philosophie a tendu à l'établir (notamment la phénoménologie), n'existe que pour une conscience qui la perçoit.
La vérité n'est pas une propriété de la chose seule, ou de la pensée seule ; elle n'est pas formellement un attribut de la relation de deux choses entre elles, ou de deux pensées entre elles, mais elle qualifie la relation d'une chose avec sa connaissance, exprimant que cette relation est une conformité.
Il y a de nombreux moyens pour découvrir une vérité : en prendre connaissance tout en faisant confiance aux sources de transmission, avoir une intuition intellectuelle, une expérience indubitable, voire une révélation esthétique ou mystique.
La vérité est universelle, elle exprime des pensées qui ne peuvent-être contredites car basées sur la raison, l'expérience ou l'observation, elles sont une copie fidèle du réel.
Le vrai et la vérité diffèrent encore par la structure ou constitution (systasis), en ceci que le vrai est quelque chose de simple alors que la vérité est complexe ; plus exactement, elle est composée de « la connaissance d'une multitude de choses vraies ».
règles de la méthode de Descartes. Dans le Discours de la méthode, Descartes énonce quatre règles : la règle d'évidence, la règle de l'analyse (division du complexe en éléments simples), la règle de l'ordre (ou de la synthèse), la règle du dénombrement (ou de l'énumération).
La valeur d'une proposition formés de deux propositions P et Q et d'un connecteur est calculée à partir des valeurs de vérité attribuées à P et à Q. Ainsi la valeur de vérité attribuée à « P et Q » sera « p.q » où « . » est la multiplication. En conséquence, P et Q est vrai si et seulement si P et Q sont chacun vrais.
Les limites de la vérité : Interrogeons-nous d'abord sur ce que l'on entend par « limite » et par « vérité ». Les limites sont des possibilités (entre autres intellectuelles) qui ne peuvent être dépassées. Et la vérité, c'est le caractère de ce qui est conforme à la réalité.
Pour Nietzsche, la vérité se confond avec l'apparence des choses qui est à la fois singulière et changeante. Sa réponse nous place d'emblée dans l'univers du langage : la vérité lui apparaît comme "une multitude mouvante de métaphores, métonymies, d'anthropomorphismes", qui sont des figures de rhétorique.
L'absolu, c'est la relation. Et la vérité absolue, c'est cette vérité de la relation qui nous échappe toujours, que nous pouvons du moins rechercher et servir.
Véridique = qui dit la vérité ; qui est conforme à la vérité. Histoire véridique.
VÉRITÉ VALEUR DE. Expression exclusivement technique, usitée en logique moderne. Les valeurs de vérité sont au nombre de deux : le vrai et le faux. Elles sont assignées aux propositions atomiques (de manière analogue à l'assignation de valeurs numériques aux expressions algébriques).
Loin de toute certitude dogmatique ou d'un scepticisme sclérosant, la force de la vérité réside dans sa capacité créatrice et morale. Elle construit l'homme dans le temps même où il tente de l'approcher toujours plus près.
Faux, trompeur, calomnieux. Relatif à quelque chose qui ne dit pas la vérité, qui trompe, qui se base sur un mensonge.
- La vérité ne se manifeste que comme une conviction, et la conviction n'est qu'un état de conscience. - Les développements sont raisonnés, à partir de postulats, qui sont de l'ordre de l'évidence.
Pour lui, donc, le « problème de la vérité » renvoie essentiellement au problème qui consiste à trouver et à fonder un critère de vérité, le sens du terme « vérité », quant à lui, étant tout à fait clair et naturellement donné à l'esprit.
vérité latin veritas de verus vrai - LAROUSSE.