La possibilité de payer son loyer en plusieurs fois peut être acceptée par vous. L'important est que le locataire paie le loyer et les charges à la date convenue dans le bail, et ce, pendant toute la durée de la location.
En application de l'article 1219 du Code civil, le locataire peut légitimement refuser de payer son loyer lorsque le local ne permet pas l'exercice de l'activité envisagée par le bail (manquement à l'obligation de délivrance du bailleur).
Demander un délai de paiement au propriétaire du logement
Vous pouvez, par exemple, lui demander de vous accorder un délai supplémentaire pour payer le loyer et les charges, ou étaler le paiement en plusieurs fois. Si vous trouvez un accord, il est recommandé de l'écrire, et de le signer ensemble.
Si vous cessez de payer vos loyers, vous encourrez le risque de voir votre bail résilié et/ou que le bailleur se retourne contre le tiers qui vous cautionne ou l'organisme qui vous verse une prestation d'aide au logement.
Le montant de votre aide au logement est calculé avec vos ressources des 12 derniers mois. La Caf récupère automatiquement vos ressources les plus récentes, mais certaines ressources ou charges annuelles de 2021 sont à déclarer.
le défaut d'assurance habitation ; le non-respect de “l'obligation d'user paisiblement des locaux loués” (troubles du voisinage ou nuisances) ; le défaut de paiement du dépôt de garantie par le locataire au moment de la signature du bail et de son entrée dans le logement.
L'indice du 2e trimestre 2022 s'élève désormais à 135,84, ce qui représente une hausse annuelle de 3,60 %. Pour rappel, il avait augmenté de 2,48 % au 1er trimestre 2022.
À partir de la réception du commandement de quitter les lieux, le locataire a 2 mois pour quitter le logement. Il peut saisir le juge de l'exécution pour obtenir un délai supplémentaire.
Si le propriétaire exige le versement d'un dépôt de garantie, son montant : doit obligatoirement être indiqué dans le contrat de location (bail), ne doit pas être supérieur à 2 mois de loyer, hors charges.
Locataire et bail d'habitation : Peut-on payer un an de loyer à l'avance ? Aucune obligation légale n'impose un paiement anticipé du loyer.
Les locataires ont des devoirs comme régler le loyer dans les délais impartis, assumer les petites réparations et respecter le voisinage. En plus de payer son loyer et ses charges, le locataire doit entretenir son habitation et l'assurer.
On appelle “locataire protégé” une personne âgée de 65 ans ou plus qui dispose de ressources inférieures aux plafonds en vigueur, selon l'emplacement de la location et de la composition du loyer.
demander une aide financière au FSL (fonds de solidarité pour le logement) ; recourir au protocole de cohésion sociale pour les locataires habitant dans des logements sociaux : le locataire est tenu au paiement des charges et d'une indemnité d'occupation, le temps qu'il s'organise dans le paiement de ses dettes.
Le coût du commandement de payer (coût de l'acte d'huissier de justice) est à la charge du locataire, car, dans le cadre de la clause résolutoire, il s'agit d'un acte de recouvrement exigé par la loi (article L. 111-8 du Code des procédures civiles d'exécution et article 24 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989).
L'opération est la suivante : Nouveau loyer = loyer en vigueur x nouvel indice x ancien indice. Exemple : si l'IRL augmente de 3 %, le bailleur ne peut augmenter son loyer que de 3 %. Sur la forme, la demande doit être présentée au locataire par lettre (de préférence recommandée avec accusé de réception).
L'augmentation annuelle du loyer ne peut pas être supérieure à la variation de l'Indice de référence des loyers (IRL) publié chaque trimestre. À compter du 15 février 2020, le bailleur peut demander un loyer révisé de 504,77 €. La révision du loyer n'est pas automatique.
C'est le gouvernement, qui, au plus tard à la fin du mois d'août chaque année, annonce le taux légal pour l'année civile à venir. Pour l'année 2022, le montant indicatif est de 1,2%. En 2023, il sera de 2,5%.
Si le litige porte sur un autre motif qu'un loyer impayé, le propriétaire peut tout à fait s'adresser au juge du tribunal d'instance sans passer par un intermédiaire, et demander l'expulsion du locataire et la résiliation de son bail.
Quand le locataire ne paie pas son loyer ou lorsque sa présence dans l'immeuble nuit aux autres occupants, le propriétaire peut entamer une procédure d'expulsion. Mais avant d'y avoir recours, l'intéressé doit s'assurer que la résiliation du bail a été préalablement décidée par le juge.
Cela peut être contraignant pour le propriétaire mais c'est le droit du locataire. Cependant, le locataire ne peut pas tout le temps refuser une visite. En effet, une visite doit s'accompagner d'un motif légitime et sérieux.
Vous payez le premier mois de loyer à la remise des clés
En d'autres termes, si vous avez signé le bail de location mais que l'état des lieux n'a pas été effectué et que vous n'avez pas récupéré les clés du logement, vous n'êtes pas tenu(e) de verser le premier mois de loyer à ce stade.
Les CCAS ou les CIAS (Centre Intercommunal d'Action Sociale, un CCAS commun à plusieurs communes) proposent une aide supplémentaire, bien souvent d'urgence, lorsque l'aide classique ne suffit plus.
Location : la loi Alur protège les locataires âgés de plus de 65 ans. Louer un appartement impose la signature d'un bail de location pour une durée déterminée. Lorsque celui-ci arrive à terme, le propriétaire est en droit de ne pas le reconduire selon trois critères : S'il compte vendre le bien.
La loi protège les locataires de plus de 70 ans
Si cette double condition d'âge et de revenu est remplie, le bailleur ne peut leur donner congé que s'il leur trouve un autre logement à louer situé à proximité et correspondant à leurs besoins et possibilités, en terme de surface, d'accessibilité et de loyer.