Les dernières paroles d'Hippolyte sont des paroles d'amour et de paix, ce qui rend sa mort encore plus tragique : "Le ciel, dit-il, m'arrache une innocente vie/ Prends soin après ma mort de la triste Aricie/ Cher ami, si mon père un jour désabusé/ Plaint le malheur d'un fils faussement accusé/ Pour apaiser mon sang et ...
Aragon m'a parlé de toute l'œuvre de Racine, et en particulier de la manière dont il fallait jouer Phèdre ; il pensait que la jeunesse était une chose nécessaire ; il voulait que Phèdre ait dix-huit ans et Hippolyte quatorze ; il pensait que c'était là, dans cette jeunesse-là, que ça devenait tragique et mortel de ...
Malgré l'intervention d'Aricie, Thésée demande à Neptune de punir son fils. Le suicide d'Oenone, désespérée de se voir condamnée par Phèdre, le trouble. Trop tard ! Un dragon, surgi de la mer sur ordre de Neptune, tue Hippolyte.
La mort de Phèdre n'est pas une mort impossible à voir, comme celle d'Hippolyte. Elle a pris le poison avant d'arriver sur scène. Cette mort devient pathétique, car elle se fait sous les yeux du spectateur. Après sa mort, Thésée ne parle que de son fils Hippolyte et des hommages qu'il doit lui rendre.
La mort d'Hippolyte est tragique, car si le monstre le terrasse, c'est à cause des chevaux dont il s'est occupé : "Traîné par les chevaux que sa main a nourris." Son destin était scellé. Il faut rappeler que le prénom Hippolyte est lié aux chevaux, car "hippos" signifie cheval en grec.
La raison de cet amour est donnée par Pierre Grimal. Hippolyte honore Artémis tandis qu'il méprise Aphrodite. Cette dernière, pour se venger, suscite chez Phèdre cette passion coupable.
Phèdre est coupable de laisser sa passion conduire et maîtriser sa raison, ce qui constitue une faute morale grave dans un XVIIème siècle où la maîtrise des passions est une vertu essentielle.
C'est donc incitée par Hippolyte que Phèdre se lance dans une déclaration d'amour pour Thésée : "Oui, Prince, je languis, je brûle pour Thésée." Ce premier vers est saccadé, notamment le premier hémistiche : (1 / 2 / 3) comme si la parole se libérait peu à peu.
Elle a épousé le célèbre Thésée, alors vieillissant. Elle tombe amoureuse de son beau–fils, Hippolyte et avoue, désespérée, son amour au jeune homme qui la repousse. Blessée, elle se donne la mort en calomniant la réputation du jeune homme auprès de son père.
Sa mère est la fille d'Hélios, le Soleil, ainsi que la sœur d'Aiétès et de la magicienne Circé. Phèdre est la sœur d'Ariane, la cousine de Médée et la demi-sœur du Minotaure.
Définition. Hippolyte, ou Hippolyté, était une reine des Amazones dans la mythologie grecque. Fille d'Arès, le dieu grec de la guerre, et d'Otreré, la reine des Amazones, elle est un personnage important dans les légendes d'Hercule et de Thésée.
Thésée revient, et Oenone accuse Hyppolyte d'avoir tenté de déshonorer Phèdre. Le jeune homme ne peut se disculper et son père le croit coupable. Oenone se suicide, Hyppolyte est tué par un “monstre furieux”, Phèdre s'empoisonne.
Petite crevette (caride) commune dans les eaux marines peu profondes. (Sa couleur varie de façon à ressembler à celle des algues parmi lesquelles elle vit.)
Phèdre est l'épouse du roi d'Athènes, Thésée, duquel tout le monde suppose est mort. Hippolyte prétend aller chercher son père mais à vrai dire il fuit devant l'amour qu'il éprouve pour Aricie. C'est un amour réciproque mais également interdit parce qu'Aricie est l'ennemie de son père à cause de ses ancêtres.
Elle est coupable d'un amour incestueux envers Hippolyte qui est le fils de Thésée, donc son beau fils. Elle est coupable d'avoir parler à Oenone de cet amour, qu'elle qualifie elle même de « coupable », qui la fait tant souffrir : « Je te laisse trop voir mes honteuse douleurs ».
Phèdre aime Hippolyte, mais Hippolyte aime Aricie. Et il s'avère qu'Hippolyte n'est nul autre que le fils de Thésée, le mari de Phèdre. Rameau raconte son histoire avec une force expressive qui lui vaut la réputation de révolutionnaire lors de la première en 1733.
Hippolyte sait déjà tout ce que Théramène va lui dire, et lui-même ne lui dira rien qu'il ne sache déjà lui aussi, si ce n'est qu'il aime Aricie. L'aveu de cet amour, qui intervient au vers 56 (« Si je la haïssais, je ne la fuirais pas »), est le pivot de cette scène et le ressort de toute l'exposition.
2) Hippolyte n'accuse pas Phèdre, tout d'abord il est un personnage au caractère pudique. Il a du respect pour son père et ne veut donc pas le blessé, il ne veut pas le tourmenter plus qu'il ne l'est déjà ce qui l'empêche de dénoncer Phèdre.
Phèdre porte à la fois le poids de la culpabilité maternelle et des remords d'éprouver un amour incestueux. Elle souffre également de la jalousie envers une rivale plus jeune qu'elle , la belle Aricie dont Hippolyte est amoureux.
Aphrodite, est venue d'Orient en Grèce. Grande déesse de la fécondité et de l'amour chez les Babyloniens et chez les Phéniciens, elle devient chez les Grecs l'une des douze divinités olympiennes, la déesse de l'amour et de la beauté.
Le Soleil divin
Dans le Panthéon grec c'est Apollon, fils de Zeus et de la titane Léto. Citons aussi Hélios qui est la personnification du Soleil lui-même.